Salut PhilOui je comprends et même je sais que ce besoin de cigarettes est une pure abstraction de l'esprit, et qu'il me masque beaucoup de choses. Je sais aussi le mal qu'on peut se faire.
Quand j'ai fumé des clopes à l'hopital tout de suite au réveil de 5 injections d'anesthésie générale (je ne suis pas facile à endormir en +), avec mon catheter et ma perfusion à la morphine,mes yeux en fente, ma chemise d'hopital vachement sexy (!), après avoir bravé les interdits du corps médical, et plus terrible, après avoir envoyé chier mon homme comme de la merde pour pouvoir fumer en paix, je me suis retrouvée nez à nez avec ma propre image reflètée dans le miroir de la salle de bain de ma chambre.
Et bien ça m'a fait une drôle d'impression : une image bien glauque de camée. Je m'en veux encore de ce que j'ai fait subir à mon homme : il a du partir devant ma violence, en sachant très bien que j'allais fumer et prendre des risques...
Pourtant, cette expérience est presque positive : ça été le premier déclic pour mon cheminement vers ma "délivrance", la preuve de l'irrespect de mon corps, et de mon couple. Le mensonge, ou plutôt le "refoulement" de la clope ne pouvait plus tenir devant l'évidence : la clope me pourrit ma vie.
En tout cas, ce forum aide beaucoup à frayer son propre chemin, je n'ai pas encore fixé la date de mon arrêt, mais je sens qu'elle s'est sensiblement rapprochée.
bise Phil
Gaëlle