Je ne voudrais pas t'alarmer, toi seule sait ce que tu vis.J'ai arrêté comme toi. Je l'ai déjà raconté, alors je vais faire court. Après 3 semaines de sevrage environ, comme toi, j'avais le moral en chute libre, et je pleurais tout le temps. Je l'ai mis sur le compte de mes soucis aussi. En même temps, je trouvais que je sur-réagissais, puisque je connaissais les solutions à mes soucis, et que ma situation n'était pas désespérée...
Jusqu'au jour où, et c'est à peu près à ce moment que je vous ai connu, j'ai tapé dans google "tabac + dépression" !
Voilà.
Il y a plein de témoignage sur ce site de la situation que tu vis aujourd'hui (même celui du doc qui est remonté il y a quelques temps).
J'en ai parlé à une amie qui a arrêté avec le soutien d'un tabacologue. Lorsqu'elle s'est mise à pleurer, il lui a immédiatement prescrit des antidépresseurs en lui disant qu'il ne fallait pas laisser s'installer la dépression.
Moi, par bravade, par habitude de tout faire toute seule, j'ai attendu encore un mois pour prendre les pilules magiques. Je l'ai fait parce que j'ai senti que je perdais le contrôle, que ce n'était plus seulement du chagrin, et que des choses que je croyais réglées depuis longtemps redevenaient problématiques. Et surtout, ça épuise de pleurer tout le temps.
Mon amie avait posé la même question que moi à son médecin "si ça ne dure que quelques jours, je peux faire face peut-être ?". Le problème est qu'on ne sait pas combien de temps ça peut durer. Par contre on sait que cet état est nocif pour ton psychisme.
Je prends les cachets magiques depuis 10 jours, et j'ai vraiment l'impression d'avoir sauver ma peau, d'avoir cessé de souffrir. Mais attention, ce n'est pas pour m'anesthésier. Je suis suivie par un psy et j'ai l'intention de comprendre et de règler ça, et d'arrêter les medocs dès que possible.
Voilà, j'ai encore été longue, désolée... J'espère que ces reflexions et témoignages pourront t'aider, comme ils m'ont aidée moi.
Petitours toujours là si tu veux en parler encore...