Bonjour,1 MOIS....ça a fait UN MOIS HIER que j'ai arrêté...! Et je viens seulement de réagir aujourd'hui ! (Il faut dire qu'entre mes 3 enfants et mes 4h00 de transport quotidien, je n'ai plus beaucoup le temps de penser).
Si je devais faire un bilan de ce premier mois, je dirais que
1er jour = plus aucun repère, pas facile du tout, il faut tout réorganiser et apprendre à vivre SANS ! Facile à dire quand 20 fois par jour on allumait une cigarette à un moment précis, certainement par réflexe pour beaucoup (premier café, deuxième café, en attendant le train, en arrivant au bureau, ....une petite dernière avant de se coucher pour bien dormir). Qu'est ce qu'on a comme -mauvaise- habitude quand on fume, c'est dingue !
3ème jour = plutôt mieux même si j'ai eu envie de sauter sur un pauvre innocent - qui était tranquillement en train de fumer dans la rue- pour lui voler sa cigarette. Pas facile à gérer tout ça !
7ème jour = horrible , il n'y a pas eu 5 mn dans la journée sans que j'y pense. Heureusement j'avais jeté mon dernier paquet et que j'ai trouvé ce forum sinon peut bien que...
2ème semaine = les jours semblaient déjà moins longs, je commençais à prendre de nouveaux repères, à "oublier" mes réflexes
3ème semaine = plus les jours passent et plus c'est "facile", ou plutôt moins difficile. Moins de frustration, plus de repère cela devient moins angoissant. Je réalise que j'ai déjà tenu 15 jours, je me sents sur la bonne voie...et puis je me sens plus sereine, j'ai déjà affonté (SANS CRAQUER) le premier resto enfumé , la première soirée avec les copains fumeurs, le premier coup de stress...
4ème semaine = un sentiment de liberté pointe son nez...c'est même un soulagement ! Je ne me sens plus dépendante de cette sa...erie ! oh, j'y pense encore parfois, mais j'ai pris le dessus et cela n'a plus rien à voir avec les premiers jours.
1 MOIS = Quel BONHEUR de ne plus avoir les cheveux et les habits qui puent le tabac froid, de ne plus avoir une haleine de cendrier, de ne plus avoir les doitgs jaunes, de ne plus faire de crise de nerf parce que le tabac est fermé, de ne plus être obligée de sortir sous la pluie pour fumer une cigarette humide et dégoutante, de pouvoir aller déjeuner ou diner chez des non-fumeurs sans appréhension (avant j'y allais plutôt à reculons...) , de pouvoir dire "je ne fume plus depuis un mois" à tous ceux qui ne m'en croyaient pas capable (et toc!), de pouvoir transformer mon "budget cigarette" en "budget loisir" et aussi, surtout, de ne plus culpabiliser ! Et oui, il m'arrivait de culpabiliser de fumer et ce pour 2 raisons :
1) je me disais que j'allais finir par avoir le cancer du poumon et l'idée d'imaginer mes enfants sans maman (à cause du tabac donc par ma faute ) me faisait culpabiliser à fond,
2) ce n'était pas facile de répondre à mon fils de 6 ans, le jour où il m'a demandé si je pouvais "lui faire gouter ma cigarette" (!!!!!), que non parce que fumer tue ! Obligatoirement on entend "bah pourquoi tu fumes alors, t'as qu'à arrêter ?" et là.... j'ai bien essayé de lui expliquer que c'était plus facile à dire qu'à faire.....c'était limite si je ne me cachais pas pour fumer !
Finallement, je me demande pourquoi j'ai attendu si longtemps pour arrêter...
Ludisa,
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