Bonjour Petitours,
et au pays de la levure et des boulangers. Merci de tes gentilles paroles. Je suis très content de te connaître.
J'ai lu avec plaisir quelques posts de toi depuis 3 semaines
que je connais ce Forum.
J'ai peu d'expérience en ce type d'échange,
et je pense que tu as compris que je suis assez barge dans mon genre,
ne serait-ce que parce que je me débats ici avec de vieilles racines françaises au même moment où je me sèvre du tabac.
D'ou un espèce de siphon dépersona / repersonna, et pardon de vous avoir fait participé parfois bruyemment à cette double césarienne. Sur un forum japonais, cela n'aura pas été pensable et je remercie Doc Dominique et vous tous.
Bon voilà pour mon petit problème. Je ne défends aucune théorie de l'angoisse. Je m'adresse à quelqu'un, et un autre (toi Petitours) s'adresse à moi, pour me dire qu'il est d'accord ici et moins d'accord là, etc.
J'ai donc choisi ces mots pour parler à la personne, telle que je les ressentais en lisant son post. Je suis content que tu ais réagi au " moulin à vent", que j'ai fait exprès de ne pas corriger sur le coup, car je respecte si possible mes doigts car ce sont eux qui tapent! Cervantès est mon auteur préféré et je ne lui ferai pas l'injure de réduire la force du Moulin à vent au sens des speakers de l'ORTF formés par Jacqueline Baudrier (Dieu ait son âme, elle fut une pionnière extraordinaire). Au contraire, cette angoisse mouline notre vie et est essentielle pour afiner la sensibilité, provoquer une prise de conscience non intellectuelle...
Alors, ouvre ton esprit ou ton coeur comme tu veux, pas ta tête!
Sinon, tu vas passer ton temps avec les épluchures au lieu des viandes.
Le ZEN dont tu parles est une philosophie bon marché d'origine franco-germanique (scandinavie incluse) apparue dans les années 70-80, promues par les anciens beatniks, dont de nombreux toxicos, plus ou moins
valorisée par certaines célébrités, et ayant été épargné par le rejet des sectes. Il suffit de voir le nombre de posts sur ce forum qui parle de rester zen, comme si cela n'avait pas d'autre sens que "calme ou serein" ? Imagine qu'en Asie on parle ainsi de la trinité ou de la passion du christ? Tu sais qu'il s'agit d'une religion quand même.
De la poésie dans le zen, comme si c'était un genre littéraire ?
Le zen, c'est une prostration monastique avec travail sur la respiration, particulièrement l'expiration, sentir la cheminée intérieure, laissez l'égo sortir sans contrainte, et les pensées comme nuages dans le ciel.
Ca rappelle assez le fumeur, et sa gestion de la fumée, le vide porté aux nues par le boudhisme zen (KU, la vacuité). etc. etc.
Bon si tu y vois de la poésie, tant pis pour toi, c'est que tu cherches l'esprit avec ton esprit, .
Je ne peux répondre à ta question autrement qu'en parlant de mon seul point de vue. L'échange et seulement l'échange, puisque la consult ne peut se faire qu'en cabinet, qu'en apparté.
De plus, je suis ici, de A à Z un patient, un demandeur d'aide.
Maintenant comment moi puis-je aider un autre sans tomber dans le paradoxe.
De deux choses l'une, il aurait fallu taire ma profession et je pensais le faire au début sachant qu'il est difficile de s'intégrer avec une pancarte psymachin/chose sur la poitrine. D'un autre côté, c'eut été me mentir à moi-même, tant ce job m'a moulé, possédé, assiégé et je l'ai moi-même contre-attaqué, refaçonné, renégocié pour qu'il ne m'étouffe pas, ne me dicte pas ma conscience, ne fasse pas de moi un curé kleinien, lacanien ou Dieu sait quoi. La sagesse asiatique m'a sauvé de la scholastique freudienne, et la gouaille gauloise de la
Hé ho! t'arrête mon beau René ?!! On n'est pas la NHK Culture ici!
Bref, j'ai choisi de coller à mon moi d'avant la fumée, même si y avait déjà le FEU. René ici à donc en gros 15 ou 16 ans, il sait encore que le tabac est atrôce (au goût, à l'âcreté de sa fumée, et a remarqué que de nombreux fumeurs étaient étrangement infantiles, faibles et ridicules, malgré les efforts de Columbia Picture, la Fox, Pathé etc. Le cinéma, la pourdre aux yeux. à 16 ans,avec un paquet par semaine, je pensais exactement le contraire.
Que c'est-il donc passé entre les deux,
en l'espace de ces six ou huit mois ?
C'est ce que je voudrais comprendre et peut-être reprendre tous ces rêves que j'avais laissés, ces peurs aussi, car je crois être plus fort maintenant. Parce que je sais combien j'ai erré. Challenge.
Voilà la fin d'un bon bavardage entre ex fumeurs, pour toujours j'espère.
Bonne nuit mon ami, et j'ai eu du plaisir à échanger même ça répond pas à tes attentes. Ne me refais pas le coup tout de suite, j'écris ce que je pense mais après je dois tout corriger tous les accords et conjug avec le becherelle et le Maugern et... je ne te dis pas tout!
René
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hord de la crise, point de salut.