bonjour,Pour répondre à Fred je ne supporte pas le patch parce que :
ça me shoote complètement, j'ai l'impression d'être complètement droguée
de ce fait je panique parce que je ne suis pas dans mon état normal
mais j'ai vraiment plus envie de fumer tellement la dose est forte
Pour ce qui est du coatch perso qu'est-ce que tu entends par là ?
Comment peux-tu m'aider ?
Comme tu dis, le traumatisme des cancéreux à commencé au mois de janvier avec la campagne de pub qu'ils ont fait à la TV.
Et j'ai vu à midi qu'ils en lancent une deuxième sur la 3, éteins ta télé ou change de chaine commne moi.
Pour répondre à véro
Oui à mon avis c'est une belle crise d'angoisse nichée au creux de l'estomac accentuée par le fait que je sois toute seule en journée chez moi avec bb en pleine période d'opposition et une pré-addo qui pique ses crises et qui fait toujours la gu... quand elle est là.
En fait j'ai largement le temps d'y penser et de ressasser comment je vais m'y prendre pour arrêter.
La 1ère fois que j'ai arrêté il y a quelques années je travaillai donc moins le temps de penser et peut-être plus entourée (j'ai tenu 2 mois et j'ai craqué bêtement en confondant une déprime avec l'envie de fumer et en écoutant un abruti de médecin qui m'a dit de refumer).
Pour répondre à lali12
On se comprend, on vit la même chose. Mais je crois que c'est le manque que tu as ressenti, il m'est arrivé la même chose et aussi à une amie sous patch, sauf qu'elle a droit aux anti-dep pour remonter la pente. Peut-être que chez toi les plantes marcheraient, type Euphytose, spasmine ou sympavagol. A l'époque ça m'avait bien soulagée, c'est quand je le ai arrêté brutalement que ça s'est dégradé. En fait j'avais substitué une drogue par une "autre" sans en prendre conscience. Mais si tu le sais et que tu les arrête lentement, pas comme moi du jours au lendemain, ça peux peut-être bien se passer.
Pour moi, il faut que je trouve autre chose, parce que ça ne marche plus.
Mais je crois que je vais prendre le taureau par les cornes. J'ai compris que le creux à l'estomac n'étais seulement que du manque et qu'il fallait ne pas y faire attention et continuer à vivre comme si il n'était pas là, et puis de toute manière quand je fume c'est pire, parce que ça me file des crises d'angoisse.
Aujourd'hui j'ai lu le bouquin d'Allen Carr et j'ai compris pas mal de choses sur mes réactions face au manque, dans l'engrenage dans lequel je me trouve (1 clope en appelle une autre et ça c'est vrai), et à la peur de ne pas réussir et de ce fait ne pas franchir le pas. Je crois qu'après 6 mois de galère il temps de prendre sur moi et de surmonter ça.
A ++
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