rebonjour Marco,***"tu dis ne plus te demander pourquoi tu ne fumes plus, tu preferes ne pas reflechir et tenir bon. Yadja, pardonne moi mais tu n'es pas un robot. Là est ton erreur selon moi. Tu ferais mieux de souffler un bon coup et de te rappeller pourquoi tu as décider de ne plus fumer."***
Mon père qui a un cancer de la gorge et de l'oesophage, avec ablation totale, continue à fumer. On peut connaitre les dangers et continuer à fumer. On peut savoir que la clope n'est pas un plaisir et que la dépendance physique n'est pas si dur à combattre et continuer à fumer. Je connais les dangers, je sais pourquoi je ne fume plus. Là n'est pas le souci. Si je reflechis trop ça ne va pas. Alors justement je me tiens à ma décision, sans aller plus loin dans le détail, et je continue.
***"Ce qu'il faur c'est préparer un terrain psychologique solide."***
Je suis complètement d'accord.
*** "Yadja tu parles souvent de partie non encore gagnée ou de vigilence. Je ne te suis pas sur ce terrain. La vigilence, je comprend pas trop ce que ça a à voir la dedans. Je suis vigilent quand je conduis ma voiture, sur la route pour éviter les accidents. Vigilents donc aux manoeuvres maladroites des autres automobilistes. Comment puis je etre vigilent à la cigarette ? Tu penses que je risque de me faire agresser par une armée de clope et que parmi elles, une qui serait allumée me sauterait à la bouche pour que je fume ? Soyons sérieux..."***
A chaque fois que j'ai recommancé à fumer, c'était pendant des moments de grandes convivialités. Avec des amis, du bon vin, moi un peu bourée (voir beaucoup), ma VIGILENCE endormie... "allez passe moi une clope, jmen fous après tout on a qu'une vie", et voilà c'était reparti. Je dois rester vigilente dans les moments festifs (c'est mon point faible), aussi vigilente que lorsque je conduis ma voiture, ne t'en déplaise.
***Moi, je me sens libre et vainqueur car je suis libre de refumer
là, maintenant tout de suite, si je le veux. Et sans aucune culpabilité. La culpabilité ne mène à rien.***
Je suis libre également de refumer si je le souhaite. Comme toi je ne le souhaite pas. La culpabilité n'a strictement rien à voir la dedans. S'il y a bien quelqu'un qui évite la culpabilité dans sa vie, c'est moi. Me sentir coupable de quoi ? envers qui ? Je le fais pour moi et moi seule.
***Mais si je refume un jour, ce sera de la même manière que celle avec
laquelle j'ai décidé d'arrêter. Ce sera l'aboutissement d'une reflexion. Ce ne sera pas une tentation ou je ne sais quoi d'autre qui me fera "craquer" non ! Ce sera une décision, reflechie. ***
Heu là je me marre quand meme. Comme quoi, nous avons vraiment une manière de penser extremement différente. Pas une seule fois je me suis dis "tiens, après mures reflexions, j'ai décidé d'etre de nouveau dépendante à la cigarette". J'ai toujours craqué sur une impulsion, sans reflechir plus que ça. Ne refume t on pas toujours sur une impulsion ?!
***Car celle que j'ai prise là en arretant etait extremement reflechie et murie, et m'a apporté beaucoup d'éléments de reflexion au sujet de la cigarette mais aussi au sujet du comportement humain en général.***
Ce pourquoi j'insiste sur le fait qu'un arret se prépare correctement !
***La cigarette c'est juste un attrappe con toxique qu'il vaut mieux eviter et si on s'est fait avoir, c'est un attrape con toxique dont il
vaut mieux se séparer pour améliorer sa qualité de vie. C'est rien d'autre que ça.***
Je suis bien d'accord. Il faut cependant se souvenir que certaines personnes (dont je fais parti) sont fragiles psychologiquement, et que sur le long terme, la pensée de "la nicotine n'est pas un plaisir, c'est un leurre" peut s'émousser.
Désolée d'avoir été longue !