Mercredi 14 juillet
C’est le 14 juillet ! Autrement la fête nat’ ! Va y avoir des feux d’artifesses et de jolis pompiers tout plein partout dans les rues… Miam miam !Pour bien commencer la journée Rocco, Grincheux et moi allons prendre un petit déjeuner en ville sur la place de la Comédie. C’est hyper franchouillard de faire ça mais comme ils ne connaissent pas, faut bien que je leur montre. Enfin… Je dis petit déjeuner… Mais je devrais dire plutôt déjeuner vue l’heure à laquelle on s’est levé.
Entre parenthèse, la nuit s’est bien passée sauf pour Grincheux qui, couchant sur le même matelas pneumatique que Rocco, a subi les assauts répétés de ce dernier. Et vas-y que je te parle durant mon sommeil, et vas-y que je te tripote… Fidèle à sa réputation le père Rocco semble en effet en manque et il va vite devoir calmer ses ardeurs sous risque de voir son pote Grincheux faire une crise d’apoplexie !
En arrivant à Montpellier, Rocco et Grincheux ont déposé leur jet-ski chez des amis vers Lunel, à une trentaine de bornes de Montpellier City. Ben oui ! C’est pas facile de garer un jet-ski dans Montpellier, surtout quand on connaît la configuration de l’appartement que nous louons.
Nous partons donc à Lunel, chez le beau Momo, récupérer le jet-ski. Au retour, je leur demande de me larguer sur la plage pour que j’aille retrouver d’autres potes montpelliérains. Ils ont beau insister, je ne cède pas à leurs pressions pour aller m’initier au jet-ski. Rocco a beau jurer ses grands dieux qu’à ses côtés, je ne risque rien, je n’ai aucune confiance en lui à ce niveau-là. Et je l’imagine déjà me faisant naviguer à 300 km/h, moi accroché comme je peux au siège du jet, lui se marrant comme un malade, pour finir tous à l’eau après avoir fait un vol plané à 10 mètres au-dessus de l’eau !
Sur la plage, je retrouve mes potes : une brochette de beaux mâles tous bronzés et musclés à souhait. Je me pâme et me repâme. Heureusement : je n’ai pas oublié mes lunettes de soleil et je peux mater tant que je veux (c’est mon sport nautique préféré la mate à la plage derrière des lunettes de soleil !).
En fin d’après-midi, je vais retrouver Rocco, Grincheux et Momo au port de Palavas où ils vont désormais parquer leur jet. Pendant 3 plombes, ils le rincent, le nettoient, tirent sur des bites au niot (ouais je sais ça s’écrit pas comme ça !)… On rentre enfin en ville pour affronter la soirée.
Après une douche et un changement de look qui s’imposait, on revient sur Palavas aussitôt pour aller dîner au Toucan, une paillote top sympa, où l’on mange très bien pour pas trop cher. Entre temps on perd en route Momo et sa copine qui ne semblent pas être très doués pour l’orientation et qui optent finalement pour aller manger en tête-à-tête dans un autre restaurant de Palavas.
Y a des feux d’artifices sur tout le littoral : c’est magnifique ! D’ailleurs, en parlant de ça, moi j’ai une putain d’envie d’en faire un fameux de feu d’artifice ce soir. La nuit va être chaude bouillante !!!
Retour sur Montpellier. Petit pot au Joseph avec Joun, sa copine Soun, Rocco et Grincheux. Le Joseph c’est le café le plus branchouille de Montpellier. C’est là où travaillait Seb, le gagnant des Colocataires (l’émission loose de M6 de ce printemps).
On change de place et on part pour le Café de la Mer, un café en terrasse très gay-friendly. Ce soir, y a mon DJ parisien préféré qui mixe là-bas. Rocco et Grincheux sont moyennement à l’aise sur cette terrasse, tout entourés qu’ils sont de gays… Au bar, je me fais grave draguer par le serveur qui me fait des sourires à s’en décrocher la mâchoire. Je ne cesse d’y retourner pour l’allumer un peu et pour lui demander ce qu’il y a ce soir à la Villa Rouge, la boîte la plus top de Montpellier. Il me sort qu’il y a une soirée mousse et il en profite pour me filer 7 invitations.
Grincheux n’a pas du tout, mais alors pas du tout, envie d’aller faire la fête dans une « boîte à pédés » comme il dit. Rocco est carrément plus cool que lui et ne se dégonfle pas.
Nous partons donc, Joun, Rocco et moi à la recherche de l’Amigo, le bus de nuit qui dessert les boîtes de Montpellier. En chemin, Rocco et Joun se racontent leurs concours de pipi qu’ils ont fait durant leur jeunesse. C’est super romantique ! La version de Rocco est qu’il faut pisser le plus longtemps possible. La version de Joun est qu’il faut que le ruisseau de pipi s’écoule le plus loin possible (donc mieux vaut choisir un terrain en pente !). Quant à moi, je ne connaissais que la version basique qui consiste à faire le jet le plus long possible.
Ne trouvant pas l’Amigo (on apprendra qu’il ne circule que du jeudi au samedi, on pouvait donc le chercher longtemps !), Joun nous incite à faire du stop. Moi, je ne suis pas très chaud et préfère prendre un tacos : j’ai pas envie de poireauter pendant 2 heures en attendant qu’un péquin veuille bien nous prendre. Joun sort les grands moyens. Elle soulève son tee-shirt et montre son ventre. Une estafette passe. Le conducteur ralentit, surpris de voir cette jouvencelle faire un strip sur la voie publique. Pendant ce temps, Rocco et moi, surgissons devant le véhicule pour le stopper.
A l’intérieur de l’estafette, c’est une bande de jeunes qui veulent aller en boîte à La Grande-Crotte. En insistant un peu, ils acceptent de nous déposer à la Villa (sans trop se douter que ça leur faisait faire un méga détour…). On monte dans l’estafette et là, surprise… des matelas partout !!! 3 jeunes mecs assis au devant du véhicule et un jeune allongé lascivement à l’arrière. (Non ils n’étaient pas tous nus !) Nous on ne se dégonfle pas et on s’installe à leurs côtés. Grand seigneur, je leur file nos invits en rab. Finalement, on arrive à les convaincre que la soirée mousse de la Villa c’est quand même mieux que La Grande-Crotte et ils décident de nous accompagner.
THE soirée mousse. Aïe, aïe, aïe. Quelle soirée !!! Les verres ont valsé !!! J’ôte mon tee-shirt rapidement, le planque dans mon boxer et part danser dans la mousse. Y en a jusqu’au plafond. Je fais gaffe à ne pas m’étouffer. Au bout d’un moment, il se forme des sortes de grottes dans lesquelles on peut se retrouver. J’arrête pas de galocher Joun pendant que Rocco fait le chaud sur un podium aux côtés de 3 minettes. A mon tour de danser, sur le podium. Je fais la chaudasse en me tartinant le torse de mousse et en faisant mine de me savonner sensuellement.
On nous vole une bouteille. Rocco et moi allons faire les lourdingues alcooliques auprès du barman en disant que c’est un scandale et que dorénavant il doit nous servir à boire gratos. Las de nos délires d’alcoolos, il finit par céder et nous offre 3 verres. Ce sera les derniers de la soirée, du moins en boîte…
A partir de là, je ne me souviens plus de rien.
Mes souvenirs se réveillent à Frontignan (20 km de Montpellier) où je vois Rocco dormir sur un matelas, le sourire béat jusqu’aux oreilles, aux côté de Joun. Y a un jeune inconnu qui dort en caleçon sur un canapé. Moi, je suis presque nu sur une terrasse à discuter avec un mec torse nu, bronzé, piercé et beau comme un ange. Mais quand je dis qu’il est beau, il est TOP BEAU ! Suis-je au paradis ? que je me dis.
Ai-je pris de la drogue sans le savoir ? Hallucine-je ? Pourquoi tout le monde dort ? Y a-t-il eu une partouze et je ne suis pas au courant ? Suis-je dans la 4e dimension ? Mais que c’est-il passé ?
Vous le saurez au prochain épisode….
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?(un peu fauchée Lucie en ce moment).
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