Vendredi 16 juillet
Nous nous levons à pas d’heure et, évidemment, nous avons toutes les peines du monde à trouver de quoi bruncher en ville. A défaut, nous prenons un déjeuner sur la place de la Comédie, entourés de ptits vieux qui sont là en vacances. Le serveur est con comme ses pieds et c’est tout juste s’il ne m’envoie pas à la figure le Perrier tranche que je lui ai commandé. A ce propos, doit-on dire un Perrier tranche, un Perrier citron ou un Perrier rondelle ? Perrier rondelle, moi perso, ça me fait vachement rire à chaque fois parce que ça me fait penser à autre chose… A quoi ? Ben à s’enfoncer une bouteille de Perrier dans le cul pardi !Rocco et Grincheux ne se laissent pas abattre. Ils partent réparer le jet-ski qui a été cassé la veille alors que Grincheux faisait des prouesses sur la Grande Bleue. J’ai toujours pas compris ce qui était arrivé, mais tout ce que je sais c’est que le jet-ski est kaput !
Moi, je zone toute l’après-midi… toute ? euh tout l’après-midi… arf voyons dans le dictionnaire… Bon ok je vous refais pas l’excellentissime sketch de Muriel Robin.
A 20h00, après avoir zoné comme un malade dans ma piaule, mes comparses me préviennent qu’ils rentreront plus tard que prévu car c’est très long de réparer un jet-ski…
Peu importe, je téléphone à Loïc (celui d’Atoute pas le mien !) qui est en vacances depuis ce soir et lui propose d’aller prendre un verre.
On se prend un godet en terrasse histoire de faire remonter mon alcoolémie qui était descendue dangereusement bas depuis 12 heures. Binouze pour Lolo et whisky coca pour moi ! Loïc croise un de ses ex, un mec avec qui il a couché… Ou à moins que ce ne soit un collègue avec qui il n’a pas couché justement… Arf et si c’était un ex qui est devenu son collègue depuis ? Bouh je ne sais plus trop moi. Bref ! il a croisé quelqu’un qu’il connaissait (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?)
A peine ai-je le temps de commencer à boire que je vois mes deux zozos arriver en tenue de plage : tee-shirt, maillot de bain et tongs… Il est alors 22h00. Dans la rue, tout le monde est sur son 31 pour aller sortir… Et eux, ils arrivent comme ça avec les gilets de sauvetage sous le bras et tout le tintouin ! Je fais les présentations : Rocco… Loïc… Loïc… Rocco. Je ne sais pas pourquoi mais Loïc ne cessait de regarder fixement, comme hypnotisé, le maillot de bain de Rocco…
Je ne sais plus pourquoi mais Lolo rentre se coucher (p’tit joueur !) tandis que Rocco, Grincheux et moi allons dîner en ville dans un super resto fusion food que j’avais découvert lors de mon précédent séjour. Je suis d’autant plus motivé que le serveur et moi nous nous étions matés la dernière fois et qu’il est plutôt du genre bel homme… La serveuse oublie nos desserts. On ne comprend pas pourquoi tout le monde est parti, que toutes les tables sont rangées en terrasse et que nous sommes les seuls couillons sur toute la place qui, il y a encore à peine 2 heures, étaient remplies de tables de restaurants ! C’est seulement en l’interpellant que nous comprenons le pourquoi du comment. Elle, ne s’était même pas aperçu qu’il y avait un blem ! Tssss
Direction la Côte à l’Os, un restaurant-boîte top cool, en fait l’ancienne mythique Notte pour ceux qui connaissent.
Rendez-vous chez ma potesse Joun, où Loïc (le mien cette fois pas celui d’Atoute) nous rejoint. Histoire de bien gruger, nous nous préparons une bouteille de whisky coca dans une bouteille de Coca. Les proportions sont simples : 75 cl de whisky et 75 cl de coca. C’est un cocktail très facile à réaliser. Ce sera notre gourdasse pour la soirée, notre munition, notre élixir, notre breuvage, notre carburant quoi !
En arrivant, nous prenons soin de planquer la bouteille de réserve dans un buisson de l’autre côté de la route. Comme la boîte n’est pas payante, nous pourrons aller et venir à notre aise pour aller picoler.
C’est une boîte en plein air donc il ne fait pas étouffant, y a pas de fumée de clopes (suivez mon regard) et la musique n’est pas trop forte. Y a des gens qui dansent partout mais c’est quand moins hot hot hot que la boîte d’hier soir. Bien que ce ne soit pas le style de la maison, on refait nos chaudasses avec Rocco sur des plots. Grincheux piétine plus qu’il ne danse mais il a l’air plus à l’aise qu’hier soir.
Joun rencontre sa super pote Sophie qui est déjà complètement bourrée. Les présentations faites, Sophie n’en revient pas que je sois homo. Toute fière, elle parcourt le dance floor en allant raconter à qui le veut que je suis pédé. Mais bon… comme c’est une boîte hétéro, ça n’a pas rencontré le succès escompté !
Alors que je vais pisser en dehors de la boîte, je tombe nez à nez avec l’Amigo, le bus qui fait la navette entre toutes les boîtes de Montpellier et le centre ville. Il existe donc bel et bien ! Dans le bus, y a plein de gens qui me matent mais je m’en fous. De toute façon, je leur tourne le dos. Sitôt le bus reparti, je vais farfouiller dans le buisson pour aller glouglouter à la bouteille. MMMMMMMMMMMMMH c’est bon le whisky coca !!! Et hop ! C’est reparti !
Une heure plus tard, je ressors avec Loïc. On va dans les fourrés et on… pffffff meuh non ! on se met à repicoler. On s’assied comme deux clodos et on se met à refaire le monde sous le ciel étoilé et la zik en fond sonore. Et après ça y en a qui disent qu’elle est pas belle la vie ! Un p’tit verre, une nuit étoilée, la tiédeur de l’été, le plus beau mec de la terre à mes côtés… Pfiooooooou m’en souviendrai moi de ces vacances !
On se dirige alors sur la boulangerie de nuit (enfin du p’tit matin) pour se suce tenter (je sais ça s’écrit pas comme ça !). Rocco et Grincheux décident d’aller se coucher tandis que Joun, Loïc et moi sommes partant pour aller en after. Je file les clés de l’appart à Rocco et Grincheux pour qu’ils puissent rentrer.
Finalement, nous les jeunes tefeurs, nous nous dégonflons car on est crevé. Comme je suis à la porte, je m’en vais dormir chez Joun. En plus Loïc y dormira aussi… oh oh oooooooooooh…
Nous nous allongeons tous les 3 sur le lit. Loïc découvre une poupée gonflable (en mec) sous le lit de Joun. Il me l’offre pour qu’il puisse œuvrer tranquillou avec Joun. Moi, je trouve que la poupée est plus sexy avec un casque de moto. Je l’appelle Roggerio et essaie de m’envoyer en l’air avec lui pendant que Joun se relève et va se faire son 2e gerbi de la semaine.
Finalement, épuisés, nous nous endormons. En fermant les yeux, j’entends des « schlurp », « slurp », « slouuu »… C’est Loïc qui galoche Joun. Elle m’apprendra plus tard que certes il est très beau, mais qu’est-ce qu’il bave quand il embrasse !!! (M’en fous moi j’adore ça les pelles très humides !)
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)
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Kitty est de retour, oui, mais pour combien de temps?? 