Salut les souffreteux,Il y a 1 an, jour pour jour, c’était le premier contact avec les patchs, ces patchs puants et nauséabonds qui transpirent le tabac concentré et qui chatouillent l’épiderme. Je découvre aussi le forum. Puis des jours de galère où l’esprit est vidé d’intelligence et entièrement tourné vers cet impossible exploit. Un jour de plus – Où sont mes patchs ? Où sont mes chewinggums ? Vite courir devant le bar-tabac pour éviter la tentation – aller dormir à 9h00 car ce repas arrosé manque d’accompagnement. Lire et relire le forum. Je ne suis pas seul à souffrir. Ca me rassure.
Les jours passent et avec les feuilles de l’automne, c’est le moral qui chute. C’est la déprime qui suit toute désintoxication. Heureusement il y a le forum. JCmaison, Sophiede, Natalia, Colombine, Balzy. Et heureusement je m’attendais à cette déprime. Mais faut avouer que c’est vache : arrêter de fumer demande un effort surhumain et quand vous croyez que c’est gagné, après 1 mois, bouf le cafard vous saccage votre motivation. Et la clope de crier : « viens me chercher – souviens-toi qu’avec moi, les soucis s’envolent ».
Mais je résiste. Et je calcule : dans les premiers jours, je pense à la cigarette toute les 30 minutes. 1 mois plus tard, toute les heures. 3 mois plus tard, après arrêt des patchs, j’ai un peu envie de fumer 5 à 10 fois par jour.
L’hiver passe vite, je m’occupe et le cap des 6 mois fait du bien. C’est le printemps et mes sombres pensées vers le petit bâton blanc ne viennent m’irriter qu’une ou 2 fois par jour. Un cap est franchi. La vie recommence à avoir un sens. Ensuite les fêtes de l’été, les terrasses, la mer, le soleil, les vacances : tant de belles choses qui semblent éternellement associées au tabac. Fortes envies mais une motivation décuplée de ne jamais retomber dans le trou. Etre un père éclatant de santé pour mes enfants chéris. Et nous voici le 9/09. Je repense aux anciens du forum. Et hop j’y remonte en espérant que ces mots aideront certains d’entre vous comme je le fus. 1 an, 1 mois ou 1 jour : c’est pas gagné mais c’est quand même vachement bien parti.
Bonne galère à tous et vive nous.