Aujourd'hui c'est mon 10ème jours sans tabac et franchement, je ne m'en porte pas plus mal, que du contraire. Je vous épargne le traditionnel récapitulatif des nombreux effets positifs pour vous faire part d’une constatation fort intéressante : il faut être humble et un peu « Concon » pour réussir son sevrage! Je m’explique : les premiers jours de sevrage, quand l’envie de fumer me prenait, mon subconscient me rappelait dans la fraction de seconde suivante, qu’il n’était même pas question d’y songer et l’envie disparaissait comme elle était venue, rapidement. Maintenant, avec l’assurance toute relative du temps qui s’écoule, je me permets de vivre pleinement ces moments d’envie en réfléchissant aux fondements de ma démarche, aux implications dans ma vie quotidienne, au plaisir de reconstruire autre chose. La négation n’est plus directe, le rejet plus directement absolu et j’entrouvre de la sorte une brèche jusqu’à présent parfaitement hermétique.
En ce qui me concerne, le risque est là et bien là, la réflexion et l’assurance entraîne une baisse de la vigilance source d’une diminution de la détermination……..ça me rappelle furieusement les causes de mon premier échec.
Je tire de cette expérience la conclusion suivante: bien qu’il faille sans aucun doute une certaine dose d’intelligence pour prendre cette difficile décision d’arrêter de fumer, une fois le cap franchi, soyons humble et un peu « Concon » ……pas d’objectivation possible avec la cigarette, NON C’EST NON UN POINT C’EST TOUT.
Bonne journée à toutes et à tous et tenons bon,
Triso | | "Ce n'est pas parce que c'est difficile que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas que c'est difficile." Sénèque |