"où vais je, qui suis je d'où viens je ?"...
Je crois qu'on passe tous notre vie à éluder ces questions. Les drogues ou les croyances (au sens large, religions, mais idéaux et morales aussi) sont des diversions.
La cigarette est une drogue.
Elle est complice de ce détournement de pensée, avec parfois, comme pour la plupart des drogues, un contre-effet secondaire autodestructeur.
On dit que l'overdose de Jim Morrison était calculée.
(Pourquoi c'est pas aux autres analphabètes de starac que ça arrive des trucs comme ça???)
Plus on dit que c'est mauvais, plus on en rajoute.Je crois qu'il ne faut pas trop se torturer avec des angoisses existentielles insolubles.
Observer les animaux qui vivent sans se poser de question, se souvenir qu'on est animal... Le lapereau qui sautille inconsciemment dans l'herbe est cousin, son instinct et son innocence se terre encore au fond de nous, c'est même eux qui nous permettent de survivre plus ou moins correctement malgré la conscience insupportable.
Et côté humain, comme disait Desproges, "vivons heureux en attendant la mort" : multiplier les activité de divertissement, se forcer surtout qd l'envie manque. Si la conscience ne sert même pas à s'imposer de réagir qd c'est nécessaire, alors franchement, à quoi elle sert ??
Faire diversion, je crois que l'arrêt du tabac est un moment adéquat pour innover et découvrir ou redécouvrir de nouvelles activités, histoire de l'associer à une renaissance, plutôt qu'à un deuil.
Allez, en route !
PcK