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"oser arrêter"

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Forum : Arrêter de Fumer (Protected)
Message d'origine

tartines (3421 messages) Envoyer message email à: tartines Envoyer message privé à: tartines Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
19-01-05, 19:19  (GMT)
"oser arrêter"
Il ne reste qu'une façon malgrè tout , c'est d'oser arrêter


Les lacunes du système

S'arrêter, c'est bien. Ne pas commencer, c'est mieux. Mais en France, la politique de prévention dès l'enfance n'est pas encore au point.

La prévention contre le tabagisme dès l'enfance, tout comme les aides au sevrage, a encore de gros progrès à faire pour gagner définitivement le combat contre la cigarette. Si l'État y consacrait ne serait-ce que 1 % des taxes sur le tabac, on n'aurait pas à déplorer:


La prévention scolaire insuffisante.

C'est entre huit et dix ans, à l'école primaire, que les enfants sont les plus réceptifs aux messages, et se forgent leurs futures règles de vie (valable pour la ceinture de sécurité comme pour le tabac). Las, il a fallu attendre cette année pour que soient distribués, dans les écoles, deux mille coffrets pédagogiques pour... soixante mille ,établissements.

Des sloggans mais pas assez d'informations

les sloggans sur les paquets effraient plus qu'ils n'informent.

Ils sont porteurs de messages négatifs et oublient les messages positifs , d'encouragements.

"source Dotissimo..."



nath...J
!
Change de ciel, tu changeras d'étoile.

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: oser arrêter tartines 19-01-05 1
   RE: oser arrêter tartines 19-01-05 2

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Texte des réponses

tartines (3421 messages) Envoyer message email à: tartines Envoyer message privé à: tartines Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
19-01-05, 19:19  (GMT)
1. "RE: oser arrêter"
la suite....

Des méthodes de sevrage souvent inadaptées ou insuffisantes

L'essentiel de l'aide au sevrage consiste en France à préconiser des substituts nicotiniques (gommes, patch, spray etc.) alors que les principales causes de rechute sur un an ne sont pas physiques (dépendance, prise de poids) mais d'ordre psychologique, le rituel de la cigarette impliquant un comportement très compulsif.

Les psychothérapies comportementales et cognitives aident à échafauder des stratégies de résistance aux stimuli déclencheurs du besoin de fumer (fin de repas, téléphone, sorties), mais il n'existe en France que sept cents thérapeutes spécialisés, et bien moins encore sur le sevrage tabagique. Dans les centres de sevrage, la "procédure" psychologique se limite à convoquer les candidats à un groupe de parole avant tout rendez-vous individuel, ce qui en fait fuir plus d'un(e). L'entretien psy, quand il existe, n'est prévu qu'en cas de "perturbations psychiques importantes" et ne conduit, le plus souvent, qu'à remplacer la cigarette par un antidépresseur...

Des chercheurs français viennent de découvrir une molécule, la BP897, capable d'affaiblir dans le cerveau de rats le besoin de drogue, mais on est encore loin de sa commercialisation auprès des fumeurs. Et s'arrêter chimiquement de fumer, sans réelle motivation, cela marcherait-il très longtemps?

Essayer, c'est déjà gagner

Huit anciens fumeurs sur dix n'ont pas tenu le coup la première fois. Mais plus on tente de s'arrêter, plus on a de chances de réussir: replonger après un premier essai ne doit donc pas être considéré comme un échec. On a tout à gagner à essayer et essayer encore. 80 % des repentis ont d'ailleurs réussi à s'arrêter sans aide extérieure. Les chances sont multipliées quand on le fait à deux: rappeler à l'homme que fumer nuit à ses performances sexuelles.

Il n'est jamais trop tard

58 % des Françaises entre dix-huit et vingt-cinq ans - plus que les hommes - fument. Si on continue comme ça, quinze fois plus de femmes qu'aujourd'hui, mourront prématurément du tabac en 2020. Dont la moitié avant soixante-dix ans, pour cause d'infarctus, de cancers (poumon, vessie, larynx, pancréas ... ) et autre accident vasculaire cérébral (quand on n'en meurt pas, on risque paralysies et troubles du langage).

Celles qui arrêteront tout de suite démentiront vite ces perspectives: au bout d'un an sans cigarette, le sur-risque d'accident vasculaire cérébral s'annule, celui d'infarctus diminue de moitié, tout comme le risque de cancer du poumon au bout de cinq ans. Plus on arrête jeune, plus ces délais sont raccourcis. Certains bénéfices sont même quasi instantanés: réoxygénation du sang en quelques jours (fini la fatigue), nettoyage des bronches en deux semaines, des poumons en un mois... En étant attentif à cette désintoxication du corps, on peut rapidement trouver un plaisir plus fort que les frustrations à vivre sans tabac.



nath...J
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tartines (3421 messages) Envoyer message email à: tartines Envoyer message privé à: tartines Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
19-01-05, 19:20  (GMT)
2. "RE: oser arrêter"
suite

Fumer n'est plus du tout chic

Ni érotique: on ne voit plus aujourd'hui fumer les stars que sur des photos volées. Statistiques à l'appui, les catégories sociales élevées y renoncent, tandis que plus on descend dans la société, plus on s'y met. En cette fin de siècle, le tabagisme des dominants devient celui des dominés, assènent les sociologues. C'est vrai aussi à l'échelle du monde: le tabac est "vendu" comme signe d'affirmation identitaire dans les pays en voie de développement où les femmes commencent seulement à fumer.

Être enfin libre

Fumer est une vraie dépendance. Les fabricants de cigarettes s'en réjouissent: "Les gens fument pour se détendre, pour tuer le temps, pour faire quelque chose de leurs mains. Mais le plus souvent, ils continuent parce qu'ils trouvent trop compliqué de cesser", dixit un document interne du fabricant Philip Morris. "Ils ne peuvent y renoncer. S'ils le pouvaient, ils le feraient. On ne peut plus dire qu'ils font un choix d'adultes", admet un autre document de British American Tobacco. La dose de nicotine est calculée pour procurer à l'inhalation un seuil minimal de "satisfaction". La preuve en est qu'on ne peut arrêter, quelle que soit l'aide de substitution, qu'en assumant soi-même un vrai changement de comportement. De quoi avoir envie de se prouver qu'on en est capable, plutôt que de se savoir manipulé par des industriels.

Cesser de se compliquer la vie

Allumer une cigarette "légalement" devient de plus en plus difficile. Depuis mars 1998, l'interdiction de fumer figure obligatoirement dans les règlements intérieurs de toutes les entreprises de France avec possibilité de faire respecter ce règlement, au besoin en s'adressant au Comité national contre le tabagisme. Bref, le tabagisme rend aujourd'hui la vie difficile dans tous les lieux publics.

Payer moins d'impôts

À raison de 70 % de taxes sur un Paquet (sauf en Corse!), dont 9,7 % seulement sont affectés à la Sécu, faites vos comptes...

Le sevrage des ados totalement négligé

On sait qu'il ne faut pas plus d'un an à un adolescent pour passer de la première cigarette à la dépendance, aussi difficile à combattre - sinon plus - que pour un adulte. Mais aucune aide au sevrage n'est envisagée dans le cadre des services de santé scolaire, qui, selon l'OMS, ne prennent pas très au sérieux cette "jeune" habitude.

L'absence de sevrage dans les maternités.

80 % des mères ayant cessé de fumer pendant leur grossesse, pour leur enfant, reprennent après, pour elles-mêmes. Anxiété, stress et dépression post partum ont vite fait de supplanter une motivation évanouie avec la naissance. Très peu de maternités proposent un véritable accompagnement au sevrage dès le début de la grossesse jusque bien après l'accouchement.. Il n'est prévu, pour l'instant, qu'une sensibilisation accrue à l'attention des sages-femmes et des gynécologues pour qu'ils orientent les femmes vers les rares consultations spécialisées. .

Alors ? Se lancer et réussir ....

Fin doctissimo



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