Bonjour,Quelle drôle d'idée Amibien de ressortir un vieux post, une histoire close de surcroit et d'en dire ce que vous en dites.
-> "Si vous voulez portez plainte pensez bien que vous ne pourrez pas prouver vos accusations même si elles sont vraies et donc vous vous feriez en core plus de mal."
Qu'en savez vous de tout cela? Vous ne connaissez pas cette personne, comment pouvez vous conseiller quelqu'un sur le net de ce qui lui fera plus ou moins de mal? Pour certaines, ce sera le retrait le bon choix, de tourner la page tout simplement en coupant court au contact, comme cette personne a fait ici. Pour d'autres ce sera de porter plainte, d'avoir au moins la satisfaction d'avoir été jusqu'au bout, d'avoir fait tout en son possible pour dénoncer la situation et se dire qu'au moins, s'il y a eu d'autres dénonciations du même genre, d'ajouter une pierre au moulin. D'ailleurs, ce genre d'individus s'arrêtent rarement à une seule "patiente".
-> "Mettez un grand coup de balai là-dedans et puis souriez à la vie."
C'est pratiquement ce qu'elle a fait je crois, alors pourquoi venir lui donner ces conseils?
-> "Fianalement c'est une histoire d'amour qui vous est arrivée et si le gynéccologue ne s'est pas montré fidèle avec vous, vous ne vos êtes pas montrée fidèle à votre mari."
Ce n'est PAS une histoire d'amour. Relisez les posts des docteurs qui ont suivi. Cette dame était en position de vulnérabilité, et recevait un traitement médical au moment où cette situation a débuté. Ce n'est pas comme si elle avait rencontré cet homme dans un pub ou un club de sport. Elle était sa patiente et lui médecin. En tant que médecin il avait une responsabilité face à cette personne, il était en position d'autorité par rapport à elle. C'est clair qu'ici il s'agit d'un transfert pour cette patiente et c'est clair qu'il y a eu abus de situation de la part du médecin. Déjà, avec cela en place, il n'y a pas de raison d'être de commencer à tergiverser à propos de la fidélité de chacun dans cette situation.
-> "Si ce sont vos hormones qui vous ont trahies, ce sont aussi les hormones qui ont oeuvré chez votre gynéco."
C'est trop facile ça. Vous imaginez un peu si tous les médecins, les gynécos, et autres professionnels de la santé se laissaient aller à leur pulsions ou désirs sexuels à propos de leur patientes? "oui oui monsieur, nous comprenons, ce sont vos hormones qui ont oeuvrés, vous êtes tout à fait excusé". C'est inadmissible ce comportement de la part d'un professionnel, et la journée où mon gynéco me prendra dans ses bras, je me poserai de sérieuses questions sur l'attitude professionnelle de celui-ci. Que les hommes éprouvent du désir c'est biologique, hormonal, psychologique, bref, c'est normal et ça peut leur arriver à tous à un moment où à un autre. Mais il y a une marge entre ressentir du désir pour une patiente, et craquer pour celle-ci au point de les entraîner dans une aventure amoureuse, surtout lorsqu'elles sont en période de fragilité, de vulnérabilité, c'est tout sauf un comportement adéquat.
Personnellement, si un étranger ou un proche me donnerait ce genre de conseil à la suite d'une situation semblable vécue, j'avoue que je me questionnerais à propos de la moralité et de la valeur des conseils de cet "ami" "bien".
Bien à vous,
Aloès