Comme beaucoup de médicaments, le foie est en première ligne (avec les reins) pour leur métabolisation.Quelques remarques :
- Il y a une (hélas) grosse inégalité pour ce qui est de supporter un médicament. Chacun est unique. Evidemment, les patients atteints d'une hépatite (ou pathologie similaire) sont à surveiller, et il faut le signaler.
- Le foie régit beaucoup de choses dans le corps, et puisqu'on parle du cholestérol, il faut savoir le foie yest pour beaucoup dans la régulation du taux. il est possible que chez certains patients, le taux augmente du coup sous médicaments.
http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_800_cholesterol.htm
Les désagréments sont très variables quand le foie est atteint, de rien à une urgence.
- Il ne faut JAMAIS dépasser les doses prescrites, toute anomalie type vomissements, diarrhées, ictère, prurit devant être signalé. A noter qu'elles peuvent arriver une semaine après le début du traitement (et là c arrêt immédiat du TT voire une urgence).
- Les tests hépatiques peuvent être perturbés (SGPT/ SGOT, GT, PA, bilirubine) par la prise de médicaments ... et aussi par l'alcool, dont la dégradation entre en compétition avec certains médicaments (autrement dit surcharge de travail pour le foie qui souffre) et donc une aggravation des effets secondaires. C'est pour cela qu'on recommande l'abstinence.
Une perturbation passagère est très classique et probablement qu'après une semaine festive on se retrouve aussi avec des tests "moyens" sans pour autant s'en inquiéter :p
- Dans la plupart des cas, si le traitement est ponctuel, les taux redeviendront normaux après l'arrêt du TT, donc pas d'inquiétudes. Les cas d'hépatites chroniques médicamenteuses sont exceptionnels (interféron surtout).
Le problème concerne surtout les traitements à vie qui peuvent se révéler destructeurs à la longue.
Courage.
PS : les taux normaux d'ALAT/ ASAT tournent autour de 30 voire 40 U/L