Bonjour Mary,Vous êtes très claire, même on ne peut plus claire...
Ce que vous vous demandez c'est qu'est-ce qu'on peut faire.
Je ne peux vous répondre, voyez ma secrétaire,
Elle saura vous pondre un dossier de poussière.
Car l'avenir est dans le passé : moi, hier,
Je croyais voir mon père, faire le fier.
Malgré mes affres, dire cette affaire,
Que faire face à la questure, enfer.
Schizophrène, Frêne : arbre de vie,
Branches creuses, sans ennemi.
Je pense que l'on s'entête,
A vouloir faire la fête.
Mais quand on a affaire à des malades,
Le mieux c'est d'essorer la salade.
Rigoles, mais saches différer tes émotions,
Assène tes opinions sans poser de questions.
Mary, vous dîtes vous mal exprimer,
Sachez que dans votre substance vous excitez.
Aujourd’hui je me suis fait frapper,
Étais-je mal sapé, ou bien un peu frappé ?
Aucun des deux, je vous l’assure,
Je suis sain et bien habillé, c’est sûr.
Mais les jeunes gens comme moi sont vulnérables,
Peut-être que je suis un brin insupportable.
Je ne sais mais voyez-vous, qui sait ?
Pas le père Dieu, ni le petit Poucet.
À part vous dire bonne chance,
Il n’y a que soif qui dépense.
Rémi.