scaya (0 messages)
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10-12-03, 15:23 (GMT)
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4. "RE: Rebonjour Scaya" |
Merci David de votre réponse si rapide. Je vais essayer de préciser un peu le contexte qui est le nôtre. D'abord, je reprécise que Julien n'est pas mon fils mais mon beau fils (je vis avec son père) ce qui me donne une place un peu particulière. J'essaie (et je me suis faite aidée pendant un bon moment par un psychologue qui travaille en analyse systémique) d'aider au mieux et le père et le fils. Il est évident et malgré toute l'affection que j'ai pour Julien que je ne suis pas touchée de la même façon que ses parents. C'est aussi cette place particulière qui me permet sans doute de voir les choses avec un peu plus de recul. Julien est un garçon très réservé, timide, parlant peu et qui d'après ce que je sais à toujours eu des difficultés scolaires. Il a été orienté dans ce lycée professionnel un peu par défaut (pour faire quelque chose), alors que le triplement de la seconde était inenvisageable. Malgré la maladie qui s'est déclarée il y a un peu plus d'un an, il a réussi sa première année de BEP et suit actuellement la deuxième. Mais comme je le disais précedemment ce n'est vraiment pas son truc. Son truc, c'est la musique dans laquelle il semble avoir trouvé sa voie bien que les choses soient plus difficiles depuis la déclaration de la maladie. Il a perdu la motivation qu'il avait antérieurement et se passionne moins pour le saxo que par le passé. Mais quand on l'interroge sur ce qu'il voudrait faire dans sa vie, il ne voit que la musique. Etre musicien professionnel est à la fois pour lui, un espoir et une peur. Un espoir parce qu'il se s'imagine pas faire autre chose, une peur parce qu'il est parfaitement conscient de sa maladie et doute de réussir. La question est qu'à la fin de l'année scolaire en cours, il n'aura pas d'autre perspective d'activité que la musique. Faut-il encore trouvé un encadrement suffisant pour l'aider à maintenir sa motivation et l'aider à travailler son instrument. Comment l'aider à atteindre son objectif en le laissant aller à son rythme tout en le stimulant ? L'université n'est pas pour lui, d'ailleurs il faudrait pour cela le laisser partir seul loin d'ici et cela ne semble guère possible. Il ne pourrait partir (pour l'instant) que dans un lieu où il pourrait être accompagné et encadré. La maladie semble stabilisée, il semble savoir reconnaître ses hallucinations quand il en a et les angoisses sont bien contenues par le traitement médicamenteux. Mais il est loin d'être capable de se prendre en charge. Je pense comme vous le dites, qu'il faut lui laisser du temps, ce qui nous inquiète c'est qu'il se retrouve sans un emploi du temps un minimum défini pour structurer les journées. Voilà mes interrogations du moment. On pourra s'étonner que ce soit moi et non pas son père qui pose ces questions, mais pour l'instant, je crois que je suis la plus à même de le faire, ce genre de démarche étant encore trop difficile à faire pour le père. Je vous remercie et souhaite une bonne journée à tous.
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