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"Je me sens a part parmi vous"

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amairyxiv (46 messages)
14-01-04, 00:06 (GMT)

"Je me sens a part parmi vous"

Bonjour. Je ne fais que de tres rares apparitions sur ce forum.
Pour resumer mon parcours, deux ans de "bouffées délirantes" de 98 à 2000 (paranoia) puis vie totalement isole depuis. J'ai vu differents psychiatres dont seul le dernier en date m'a diagnostique schizophrene.
Je lis pas mas de messages de ce forum et je vous avoue que j'ai beaucoup de mal a reconnaitre mon malaise dans vos differents temoignages. Je me differentie de ceux que je vois sur forum sur plusieyrs points :
- d'abord, la plupart d'entre vous ont des choses à dire et donc vivent des choses sur un plan affectif. Ce n'est pas mon cas. Je frequentes bien quelques personnes (mais trois ou quatre qui se battent en duel et je suis toujours le derneir prevenu quanf ils font quelque chose entre eux) mais je ne me sens jamais bien quand je sors. En effte des que je mets le nez dehors, en compagnie d'autres gens, ma tete se fige a un point que j'ai du mal a decrire au point de ne plus avoir aucune idee en tete et donc de n'avoir plus rien a dire, meme quand il s'agit des choses les plus banales.
Pour ma part, certaines demarches "affective" usuelle sont tres difficiles (dire bonjour a quqelqu'un qu'on me presente, proposer un service pourme rendre utile, emettre des idees quand a une activite possible, passer un coup de fil pour dire bonjour ou se renseigner sur les sorties prevues, avoir ou faire de l'humeour, etc ...)
- Je constate chez moi une certainr paralysie sur un plan intaellectuel et emotionnel et une angoisse indescriptible de tout les rapports sociaux qui supposent un minimum de travial intellectuel (je ne vous dis pas ce qu'est l'idee d'un travail dans ma tete). Mais quand je dis paralysie c'est vraiment a prendre au pied de la lettre: du mal a m'orienter en ville, du mal a apprendre un lieu géographique, un mal fou a conduire une voiture (surtout si quelqu'un est a bord), un mal fou a comprendre et memoriser ce que me disent les gens, un mal fou a deviner les pensees (sentiments) des gens d'apres leur comportement etc ....). Je constate par exemple qu'un geste banal comme lire un livre est fatiguant pour moi. Bref j'ai le sentiment de pas avoir de tete du tout.
- Je constate egalement que la majorite des acteurs de ce forum en plus d'avoir une vie affective assez epanouïe, on l'air d'etre eveilles a pas de chose, que ce soit des loisirs, des passions, des objectifs ou activites professionnels etc ... Je ne retrouve pas cela chez moi. Tous les loisirs que l'on me suggere ou aucquels je suis amene a participer m'angoissent plus qu'autre chose, d'abord parce que tous supposent une certaine communication et aussi parce que je crois constater que j'ai plus de mal a y reussir que les gens normaux (je pense par exemple au sport). Pour vous donner une idee, j'ai vecu 15 ans a Grenoble au milieu des montagnes et l'idee d'aller skier avec un groupe de copains m'angoisse parce que je sais que je n'ai jamais appris a vraiment bien skier et parce que je sais qu'autour du ski il y a toute une ambiance de vacances a la qualle je ne suarai pas prendre part.
- J'ai cru remarquer aussi que la plupart d'entre vous n'avaient pas conscience d'etre dans un etat delirant lors de bouffees delirantes. Ce n'est pas mon cas. Lorsque je delirais, j'avais conscience de mon delire. Je ne vivais qu'avec deux idees en tete: mes delires et le conscience que c'etaient des delires. Mais ca n'empeche que les delires prenaient toujours le dessus dans moin comportement (me mettre a conduire comme un dingue parce que la voiture de derriere me suis, verifier qu'on ne m'a pas empoisonne, partir d'une reunion entre "amis" parce que je m'y sens rejete, sortir par effraction de ma clinique pour voir qui sont les auteurs des voix que j'entends etc ...)
Passons un peu du coq a l'ane. J'aurais aime aussi decrire un peu mes bouffees delrantes. Je n'ai pas, je crois, encore lu de description de bouffees delirantes sur ce forum. Mais je trouve que les miennes etaient assez structurees. C'est a dire que je me savais malade et je connaissais mes problemes sur le plan affectif et mes bouffees delirantes s'attaquaient surtout a ca. En resume je me considerais comme le nombril du monde en ce sens que tous les actes d'autrui etaient destinees a me faire vivre quelque chose ou tournaient autour de moi. J'avais frequement l'impression que le monde entier organisait ma vie pour me tester, m'experimenter ou me soigner et ce en rapport avec ma maladie. Bon evidement, j'ai aussi eu souvent l'impression qu'on voulait me tuer ou se debarraser de moi au cours d'une soiree ou qu'on me voulait du mal; mais c'est pas tout. En fin j'ai jamais eu d'hallucinations visuelles mais seument auditives. Jentendais toujours les personnes qui m'entouraient parler loin ou murmurer.

Voila ....
Si des personnes ont une analyse a faire de tout ceci ou surtout si quelqu'un se reconnait dans les sympotmes que je decris, faites m'en part s'il vous plait.

N.B. Vous remarquerez que je laisse tres peu de messages sur ce forum. Ne croyez surtout pas que c'est par desinterret. Mais beaucoup de meagges soit demandent de l'aide et je ne me sens en aucun cas en mesure d'en apporter vu ma situation, soit parlent de vie affective et la mienne est inexistante. Pardonnez moi donc de ne pas participer un peu plus, comme je le devrais.

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Texte des réponses

D_Dupagne (14037 messages)
15-01-04, 00:08  (GMT)

1. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Bonjour,
Merci pour ce long témoignage. Je suis certain que vous n'êtes pas seule à ressentir ce que vous écrivez.
J'ai toujours beaucoup insisté sur le fait que ce forum n'est pas représentatif des schizophrènes, mais des schizophrènes capables de communiquer sur un forum internet ! Et encore...

Dr Dominique Dupagne
Administrateur du Forum

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xomuc (1 messages)
15-01-04, 07:39  (GMT)

2. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Salut,
D'abbords je ne suis pas schizophrène mais mon époux se trouve dans cette situation. Lui aussi est comme paralysé quand il y a du monde, il a du mal a sortir de sa coquille...
La seule relation sociale qu'il a eu pendant longtemps se résumait par dodo, manger et télé... Quand il lisait un texte il ne comprenait rien et laissait tombé. La conduite il était devenue impossible...
Cette description c'est lui, il y a six mois, depuis il va mieux. Il peut venir au supermarché, suivre une discussion sans y participer. Mais les copains et les sorties ce sera peut-être pour plus tard.
Ce changement, je ne l'explique pas, notre vie a été tellement boulversée, déménagement, changement de traitement, adoption d'un chien...
Par contre il s'est toujours "vu" pendant ses délires "comme si on avait placé une caméra au coin de la piéce". Il y a longtemps il lui est arrivé de me faire du mal et après il culpabilisait car il était conscient de ce qu'il avait fait... Alors c'était l'angoisse qui prennait le dessus...
Alors bon courage car je sais que c'est trés dur.

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jojo2 (6 messages)
15-01-04, 17:54  (GMT)

3. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Salut Amayrixiv,
J’ai l’impression qu’on souffre des mêmes symptômes. Moi aussi je suis devenu plus indifférent affectivement, j’ai beaucoup de mal à communiquer avec les gens à cause de cette maladie. J’échange moins d’affection avec les gens. Je suis moi aussi plutôt isolé.
Et aussi parfois cette angoisse indescriptible qui paralyse totalement. Une sensation que le monde entier veut ma perte !...
J’aurais plusieurs choses à te dire :
D’abord avec le temps, le traitement fait mieux effet. Donc les angoisses surviennent moins souvent et sont moins intenses. Il faut donc compter avec le temps. Une structure comme un hôpital de jour peut t’aider à t’améliorer sur le plan relationnel. Moi, ça m’a aidé à me sortir de mon isolement. Je m’y ennuie ferme, mais c’est mieux que rien.
Ensuite, je crois qu’il faut qu’on accepte d’être différent des autres sur le plan relationnel. Je t’avoue qu’il y a des périodes ou ça me prend tellement la tête tout ça que je ne sors plus de chez moi, et je ne vois plus personne. Mais ça vaut la peine d’aller vers les autres. Car il y a des gens sympas qui sont prêts à t’accepter comme tu es. C’est dur, mais maintenant je dois expliquer aux gens avec qui j’ai envie de passer du temps que j’ai des troubles psychiques. Sinon, ils ont l’impression que je ne m’intéresse pas à eux, ou me disent des trucs comme : « Bouge ! Vis ! Intéresse-toi un peu aux autres ! ». Ne te sens pas obligé de parler si tu n’as rien à dire. Et si tu t’intéresses moins aux autres, ce n’est pas que tu les méprises, c’est que tu es différent. Ce n’est pas parce que ta vie est moins riche sur le plan émotionnel qu’il faut la dénigrer. Je sais que c’est dur, car on sait que la vie était bien mieux avant que ces troubles n’apparaissent.
Enfin, je suis sûr qu’il te reste des envies. Même si ce n’est pas une passion, sois un peu à l’écoute de toi et tu verras, ça te reviendra. Ca ne sera pas une envie à déplacer les montagnes, mais même une petite envie, ça vaut la peine de la réaliser. Ne serait-ce que lire un bouquin, ou écouter une conversation…
Sur ce, je te souhaite bon courage. Ne baisse pas les bras, je sais combien tous ces symptômes sont galères, mais il te reste encore plein de choses à vivre. Alors essaye, même si c’est dur. Et fais-toi aider. Essaye de trouver un psy à qui tu puisses parler de tout ça. Certains restent muets comme des carpes, ou trouvent des formules toutes faites, quand on leur parle de ces symptômes-là. Mais il y en a qui savent écouter. Fais-en 4 s’il le faut, mais je t’assure qu’il y en a des biens.
Si tu souhaites discuter, je suis là, même si je parle très peu ( !)
jojo

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amairyxiv (46 messages)
16-01-04, 20:21  (GMT)

8. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Merci jojo de tes encouragements. Je vois une nouvelle psy prochainement (pour sortir un peu du CMP, qui est pas terrible).
En fait ce qui m'affecte le plus c'est d'etre expose au travail (on vit dans une societe ou on peut difficilement s'en passer), qui suppose d'etre affectivement, relationnellement et intellectuellement en pleine forme.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi a ce niveau, mais moi je me sens dans l'immediat incapable de travailler. Pourtant je continue mes recherches et ca me stresse.

Pour ce qui est des envies, elles sont vraiment inexistantes. Meme lire un bouquin ca me barbe (des fois je trouve meme ca difficile).
Enfin bref je fais avec mais c'est dur

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amairyxiv (46 messages)
16-01-04, 20:21  (GMT)

10. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Petit detail que j'ai oublie: tu me parles du traitement. Tu me dis qu'avec le temps ca ameliore les choses. Mais le probleme c'est que ca fait deja plus un an ou deux que je suis sous Solian 400 et franchement je ne vois pas la difference .....

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jojo2 (6 messages)
16-01-04, 01:01  (GMT)

12. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Salut,
Effectivement, je me reconnais beaucoup dans ce que tu décris. Moi, ça fait 1 an que je prends des neuroleptiques, et mes angoisses sont toujours très fortes. La seule fois ou je suis sorti le soir cette année, j’ai été monstrueusement angoissé pendant 3 heures, incapables de parler, de bouger, de comprendre ce qu’on me disait. C’est très décourageant. On finit par se dire qu’il vaut mieux ne plus bouger de chez soi. Mais malgré ça, il y a quand même des améliorations. Quand je suis sorti de la clinique, il suffisait que j’aie une discussion avec quelqu’un pour être complètement flippé. Maintenant, j’ai plus de marge. Avant, quand je me confiais à mon psy, j’étais toujours très angoissé. Maintenant, je peux mieux discuter avec lui. Alors, je me prends à espérer qu’il faut attendre pour une bonne stabilisation. Peut-être qu’il te faudrait augmenter le dosage, je sais pas, c’est à toi de voir avec ta psy. Une malade plus âgée que moi m’a dit qu’il fallait surtout garder en mémoire les bons moments. Le reste, vaut mieux essayer d’oublier.
Pour ce qui est du travail, ce n’est pas brillant non plus. J’ai essayé de reprendre des études, mais j’ai arrêté au bout d’un trimestre. Les raisons sont nombreuses : 1) je manque d’énergie. Dès que je peux, je file sur mon lit pour ne rien faire. Je suis toujours à penser au soir, au week-end, ou je pourrai enfin me reposer. 2) j’ai beaucoup de mal à communiquer avec les autres étudiants, et ça me prend la tête. 3) mes camarades étaient pas très sympas avec moi c-a-d qu’ils me disaient me trouver « endormi », « amorphe », que j’avais l’air d’un « mort-vivant » à cette fameuse soirée (je me rends compte qu’ils ne veulent pas me blesser, mais c’est toujours pénible à entendre) 4) je ne supporte pas que les profs me disent qu’il faut que je me « secoue » (cf le 1)... Alors, je me dis que si je veux travailler, ça nécessite des aménagements. Entre autres, que mon employeur soit au courant de mes troubles, et un mi-temps, sinon je sature complètement. Il faudrait donc que je fasse reconnaître mon handicap. Mais j’avoue être complètement largué et découragé en ce moment.
Enfin, bref, je te souhaite bon courage. J’espère ne pas t’avoir trop démoralisé. Enfin, ça fait toujours du bien de parler, on se sent moins seul. A plus !
jojo

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amairyxiv (46 messages)
17-01-04, 13:52  (GMT)

14. "RE: Je me sens a part parmi vous"

T'inquites pas tu ne me demoralise pas puisque mon moral ne peux pas etre plus bas.
Je comprends, meme si c'est vraiment tres domage que tu aies laisse tomber tes etudes. Moi ca m'est arrive deux fois. J'ai eu la chance de pouvoir rebondir: J'ai un diplome bec+5 mais ca me fait une belle jambe, puisque je suis incapable de le concrétiser.
Pour ce qui est des etudes, en ce qui me concerne, à 21 ans je suis entre dans une bonne ecole d'ingenieurs. J'etais pas encore tombe officiellement malade mais j'avais deja tellement de problemes que j'ai termine dernier de ma promo et je me suis fait virer. Ensuite j'ai fait licence et maitrise de mathematiques (j'avais quelques facilites dans ce domainr donc j'avais qu'a me reposer sur mes lauriers). Mais apres, pour l'agreg et me DEA, qui nécessite beaucoup plus de travail et donc surout beaucoup plus de concertation avec autrui. j'etais largué. Donc fini les mathematiques.
Apres j'ai eu la chance de trouver un "DESS informatique double competence": c'est seulement une anne d'etudes en informatique qui s'adresse a des gens titulaires d'au moins une maitrise dans un autre domaine. J'ai reussi a decrocher ce diplome, d'ou j'en suis a bac+5.
Mais le monde du travail ..... on peut pas y vivre comme dans des etudes simples tout seul dans son coin. Et c'est beaucoup plus exigent, en dehors de l'aspect relationnel, sur le plan intellectuel.
Mais je pense qu'en cherchant (je ne sais pas ou tu en es) tu dois pouvoir trouver des etudes a ta hauteur et decrocher un diplome qualifiant. Moi j'y suis bien arrive ! Il y a plain de BTS, de DUT qui sont a la portee d'un peu tout le monde. Moi ca m'emmerde presque d'etre a bac+5 parce que ca m'expose a des boulots beaucoup plus difficiles.
Pour tous ceux qui liront ces messages, j'insiste sur le handicap enorme que constitue la maladie. Au debut de ma recherche d'emploi, j'ai du decrocher une bonne trentaine d'entretiens d'embauches grace a mon CV. Eh bien aucun n'a abouti, car un entretien d'embauche est un test de personnalite. Autant dire que des troubles psychiques suffisement importants pour qu'ils se ressentent chez autrui sont rédibitoire pour une embauche.
Et quand bien meme on arriverait a passer le cap de l'entretien d'embauche, une fois au travail ca serait une catastrophe. Et j'ai pu en juger lors de mon stage de fin d'etudes ou j'ai eu des crises d'angaisse avec nausees, spasmophilie et ou on m'a engueule en me reprochant d'avoir de gros problemes d'integration.
Si quelqu'un connait des organismes se proposant d'inserer sur le plan de l'emploi des personnes victimes de troubles psychiques, qu'il me fasse signe. Moi je n'en connait pas. Quand a etre reconnu comme travailleur handicape ...... ca ne servira a rien car la nature de mon handicap (que je ne pourrai pas cacher) me fermera toutes les portes

Salut jojo, merci de tes reponses et bon courage. Trouves des etudes a ta portee, ca occupe et ca peut creer des liens (travail en binome ou ce genre de trucs).

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kdb (0 messages)
25-01-04, 14:12  (GMT)

19. "RE: Je me sens a part parmi vous"

bonjour,
mon fils souffre de shizo mais ne le reconnais pas j'ai fait une fois de plus une requete de mise en observation pour qu' on l'oblige a prendre des medoc ce n'est pas la solution mais...il n'y en a pas d'autres qu'est ce qui a fait que vs avez realise la maladie et l'accepter????que prenez vous???et quels st les effets secondaires??prise de poids???mon fils a 30 ans et est intelligent sympa beau bref il aurait tout si.....il n'y avait cette conne de maladie qui fait qu'il n'a pas de vie tt les symptomes lu il les a ou eu merci de me repondre et bonne chance ds vos efforts

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amairyxiv (46 messages)
25-01-04, 21:21  (GMT)

20. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Je ne me souviens plus exactement comment j'en suis arrive a consulter le corps medical. Je crois que ca s'est passe a une epoque ou j'etais en pleine bouffee delirante. J'etais conscient que j'etais malade mais j'avais un peu peur d'etre reconnu comme tel. Il me semble qu'un jour, a la suite d'une grosse crise d'angoisse mon pere m'a amene chez un generaliste qui m'a considere comme "un cas d'extreme urgence" (je le cite il me semble), ce qui m'a amene a consulter dans un premier temps un psychotherapeute. N'allant pas mieux au bout de quelques mois, j'ai ete hospitalise pendant de nombreux mois.
Pour votre fils, vous pouvez demander un HDT (hospitalisation a la demande d'un tiers).
Pour ce qui est de mon traitement, c'est du solian 400 et du xanax 75 et je ne ressent aucun effet secondaire.
Bon courage.

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Laurence2 (702 messages)
15-01-04, 00:45  (GMT)

4. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Bonsoir Amairyxiv,
je me reconnais dans certains de tes symptômes. C'était en temps de crise qu'ils étaient les plus forts mais je les vis toujours même s'ils sont atténués. J'ai beaucoup de mal avec les relations sociales et affectives, je dois toujours faire des efforts, je n'aime pas qu'on me touche, vivre avec les autres et dans ce monde me fait du mal, j'ai vraiment l'impression de ne pas avoir les capacités de vivre comme tout le monde. J'en ai tellement marre pour l'instant que je suis en train de déprimer, je me demande si je vais continuer à travailler. Là, j'ai cinq jours de congés et c'est la bonheur de me dire que je vais pouvoir rester chez moi avec mes bouquins sans voir personne, sans souffrir à cause des autres.
J'ai aussi des problèmes "psycho-moteur" on va dire, je me cogne partout et je serais tout à fait incapable de conduire une voiture, je suis aussi nulle en sport.
Et il m'arrive aussi d'être complètement perdue devant un problème simple, dès qu'il y a des chiffres c'est l'horreur, une addition ou une soustraction simple se transforme en problème irrésoluble quand je dois la faire devant quelqu'un, plus j'essaye de réfléchir plus je m'embrouille et je finis par ne plus rien comprendre du tout et j'ai l'impression d'être aspirée dans une spirale infernale. Je ne sais pas m'orienter non plus, je me perds dans ma (petite) ville natale!
Pour ce qui est des délires, il m'arrivait aussi d'avoir conscience que c'était des délires. C'est-à-dire que j'y croyais mais je savais que les autres trouveraient cela bizarre et qu'il ne fallait pas leur dire.
Tu participes au forum comme tu le veux,
il n'y a aucune obligation, donc on n'a rien à te pardonner!
Amitiés,
Laurence

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amairyxiv (46 messages)
16-01-04, 20:21  (GMT)

9. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Il y a quelque chose que je ne comprends pas. J'arrive pas a m'imaginer qu'on puisse s'integrer au monde du travail avec tous les symptomes que tu me decris. Qu'est ce que tu fais comme metier ? Comment l'as tu decroche ?
Sinon, c'est vrai que moi aussi j'ai des fois l'impression d'avoir des problemes "psycho-moteurs": j'ai l'impression d'etre gauche dans tout ce que je fais y compris, comme toi, en sport.
Comme quoi on a quelques ressemblances.
Merci de ta reponse. Porte toi le mieux possible.

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Laurence2 (702 messages)
16-01-04, 22:14  (GMT)

11. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Bonsoir Amairyxiv,
j'ai décroché mon travail (je travaille dans le milieu du livre) parce que j'ai un diplôme en rapport avec celui-ci, que je lis énormément et que j'ai une très bonne mémoire pour tout ce qui concerne les livres. Mes collègues disent parfois que je suis une bibliothèque sur patte. Par contre j'ai beaucoup de mal dans les relations aux autres, mais je prends sur moi (il m'arrive parfois de péter les plombs au boulot et tout le monde se demande ce qui m'arrive même si maintenant ils commencent être habitués. A mon avis, ils ont compris que j'avais des problèmes psy). J'essaye de craquer chez moi et pas quand je travaille, il m'arrive souvent de payer le soir les efforts de la journée. J'ai l'impression de ma battre sans cesse depuis des années pour vivre comme les autres, de tirer sur la corde en attendant qu'elle craque, c'est épuisant mais je ne veux pas renoncer à mon travail (j'y pense parfois mais j'en serais detruite car alors la maladie m'aurait tout pris).
Voilà comment j'arrive à travailler, en me battant toute la journée, en faisant des efforts pour ce qui est simple pour les gens normaux, en y allant même si ça me paraît insurmontable. Bien sûr, je n'aurais pas pu faire ça en temps de crise mais à présent je suis stabilisée même si j'ai encore des symptômes pénibles.
Porte-toi bien toi ausse,
amitiés,
Laurence

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amairyxiv (46 messages)
22-01-04, 15:13  (GMT)

17. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Mais est-ce que les difficultés que tu éprouves pour faire des "choses simples" , comme tu dis, se voient et si oui quelles sont les réactions de ton entourage ?
En ce qui me concerne, j'ai un diplome d'informaticien, mais j'ai tendance à laisser tomber cette voie la parce que ce metier suppose trop de relationnel et de performances intellectuelles. Alors des fois je suis tenté de postuler pour des CES de secrétariat par exemple. Mais ca ca me fait peur. Rien que d'imaginer mes debuts, d'arriver dans un milieu totalement inconnu et d'avoir a l'assimiler (mémoriser les personnes qui m'entourent, leur nom, cerner leur caractere pour pouvoir me comporter de facon adequate, comprendre quelle tache m'incombe et comment je dois m'y prendre, savoir quand je peux faire appel a un peu d'aide et quand je dois me debrouiller seul, quand je peux compter sur autrui et quand je ne peux pas, bref cerner quel comportement je dois adopter) me panique completement.
Je me sens en permanence incapable de cerner le comportement que je dois adopter vis-avis d'autrui dans les situations dans lesquelles je me trouve. Et ce dans les situations les plus betes qui soient. Y compris toutes les petites demarches administratives auxquelles on est exposes dans la vie de tous les jours (demander un renseignement etc...).
Par exemple, l'autre jour j'etais dans mon supermarche et il y a eu une panne d'electricite. Donc pas mal de choses ne marchaient plus. Mais les caisses marchaient encore. Alors je suis alle au rayon boucherie, sui a des caisses independantes en me disant qu'on pourrait me servir malgré la panne.
Lorsque j'ai demande qu'on me serve, le vendeur m'a dit sur un ton que je n'ai pas su interpreter que c'etait pas possible, son collegue a eclate de rire et moi j'ai fait preuve d'aucun discernement. J'ai pas eu le reflexe de dire pourquoi j'ai pense qu'on purrait me servir, ni de demander pourquoi leurs caisses ne marchaient pas alors que celles du supermarche marchaient, .... Bref j'ai ete incapable de comprendre ce que les vendeurs avaient en tete, ce qu'ils pensaient de mon comportement et donc j'ai été incapable de réagir à la situation.
Et j'ai en permanance ce manque total de discernement qui m'empeche d'apprecier la situation dans laquelle je me trouve et donc d'y reagir correctement.
Alors je me dis: dans le cadre d'un travail, qu'est ce que ca va donner ? Un manque de dscernement pareil et le stress cause par le fait que j'en aie conscience, que ca se voit et que ca me handicape enormement ....
C'est pour ca que je me demande si tu es victime des memes troubles et si oui quelle est la reaction de ton entourage s'ils les observent.
J'espere que tu lira ce message et que tu voudra bien me repondre.
Au fait bonne annee (il n'est pas trop tard) et surtout, c'est bienvenu sur ce forum, bonne santé.

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Laurence2 (702 messages)
22-01-04, 19:55  (GMT)

18. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Bonsoir Amairyxiv,
bonne année toi aussi ( pour la bienvenue sur le forum, ça fait un an et demi que j'y suis, mais merci quand même).
Il m'arrive moi aussi de réagir un peu bizarrement quand je suis dans un commerce ou avec des gens inconnus. Au travail, c'est différent car maintenant je connais tout le monde, j'ai mes habitudes, je sais ce que je dois faire. Je fais parfois des choses avec un air un peu absent et j'ai du mal dans les relations avec les autres mais je fais avec. Comme dit ma psy, quand on est psychotique, on a besoin de structures et de stabilité, j'ai réussi à établir ça à mon travail.
Le fait que je laisse tomber beaucoup de choses (à cause des neuroleptiques je pense), que je me cogne ou que je prenne tout au mot fait rire mes collègues. Si je ne m'y retrouve pas dans un calcul, ils prennent le relais, je pense qu'il me croient définitivement débile dans ce domaine (je dois me concentrer même pour faire un numéro de téléphone sinon j'inverse les chiffres).
Il m'arrive souvent à moi aussi de ne pas comprendre ce que les gens ont en tête (je parle des inconnus qu'on croise dans les commerces ou autres lieux), d'avoir l'impression d'être complètement à côté de la plaque, mais j'ai trouvé le truc, s'ils rient je ris aussi, ou je hoche la tête en disant oui (on doit voir dans mon regard que je n'ai rien compris mais tant pis).
Je pense qu'il y a moyen d'arriver à faire beaucoup de choses en se donnant un cadre, un peu comme dans les thérapies d'exercices aux habilités sociales, d'y aller petit à petit afin que les choses soient moins angoissantes et finissent par devenir habituelles.
Demande peut-être à ton psy s'il n'a pas des choses à te proposer pour t'améliorer dans ce domaine.
Amitiés,
Laurence

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HeleneRenee (40 messages)
15-01-04, 00:45  (GMT)

5. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Modifié le 24-08-10 à 03:29 (GMT)
...

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charly (394 messages)
16-01-04, 18:30  (GMT)

6. "RE: Je me sens a part parmi vous"

bonjour amairyxiv,
je me suis reconnus dans tes symptômes au début de ma maladie il y a 7 ans de cela, j'étais sous haldol, donc incapable de refléchir ou de mémoriser quelque chose, dans la seconde ou on me l'avait dit j'oubliait, depuis j'ai énormément évolué car la schizophrénie est évolutive, il est important de se battre pour garder un minimum de normalité, et de ce côté j'ai énormément progressé, je suis entouré par des gens qui m'apprécie pour ce que je suis, et je leur rends bien mon amitier car je les apprécies aussi beaucoup, on est pas nombreux mais c'est naturel comme amitié, cela viendra pour toi plus tard mais il y a un réel boulot, il faut vouloir s'en sortir, un peut comme l'instinct de survie. maintenant mis à part le côté professionnel, je suis normale. j'ai crue qu'avec l'accident de mon chien j'allais de nouveau basculer, et bien non j'ai été chamboulé comme n'importe qui et c'est tout. je voulait simplement te dire que ton état évoluera si tu veux qu'il évolue, et que tu n'as pas à t'excuser de ne pas participer assez car il n'y a aucune obligation à cela, chacun est libre, et personne n'est là pour te juger, mais pour t'apporter de l'aide quand tu en as besoin, les mieux portants soutiennent les moins bien portants, et c'est normal, car on à agit pareil pour nous, donc juste retour des choses.
voilà, porte toi bien, et n'hésite pas si tu as besoin, amicalement, charly!

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goliath2003 (40 messages)
16-01-04, 18:30  (GMT)

7. "RE: Je me sens a part parmi vous"

bonjour,
cela ne te rassurera surement pas mais tu n'es pas le seul a avoir une vie affective inexistante... la mienne est d'une platitude affligeante, tu sais je suis dans ce forum depuis un mois environ, je crois que je n'ai jamais autant parlé et exprimé de choses ou plutôt réagit que ces dernieres années, l'anomynat du forum permet de dire des trucs .. sincèrement la solitude je n'en parle pas, et mon envie de rencontrer quelqu'un je ne le dit qu'ici, la souffrance d'une vie affective j'en ai même pas parler a mon psy, je trouve cela inutile..peut être pas finalement!!
bonne journée et bon courage aussi !!!!

Gol_2003

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yoannn (0 messages)
17-01-04, 13:52  (GMT)

13. "RE: Je me sens a part parmi vous"

bonjour amairyxiv
je suis nouveau donc tu ne me connait pas mais j'ai beaucoup de point commun avec t'es probleme
sa fais 2 ans un peu plus que sa a commencé
je me reconait dans t'es bouffée délirante j 'ai exactement le meme probleme elle son la pour hanter mes propos et mes pensé et je n'arrive pas a les ignorer et meme si je sait que se n'ai pas vrai j'en arrive toujour à me prendre pour le centre du monde.a force d avoir ces hallucination je n'est plus de penser dans ma tete mais ce ne sont pas les seule symptomes j' ai des hallucination désagréable et agressive aussi bref rassure toi tu n'es pas le seule
mes hallucination visuel sont arrivé la 2 année si on peut appeller sa des hallucination car je n es que des trouble, c est commes si des ombre sur les mur ou des lumiére sous les portes ou ailleur entrée dans ma vision
mais je ne les vois pas h24 si je suis stressé ou autre enfin je ne veut pas faire psychoté les gens donc passont.
je me souvien que pendant ma premiere année au niveau social c'était dur je ne parler presque plus j'etait bloqué je ne trové j ammais les mots ou sinon j avais l impression de dire des chose inutile qui ne me resemblai pas j ai commencé a m isolé moi aussi.
j'ai arreté d allé dans mon licée pendant un trimestre et demi je ne voulait plus travailé, je seché, en cour j etais toujour stressé et mon envie d etudier avais completement disparu meme si je n etais pas bon eleve consecances jai rate mon annee en bep electonique 1 année et maintenat je suis en recherche d'un travail.
l'orsque c'est arriver(la schizophrenie) j'ai completement changé de personnalité au fur et a mesure sans comprendre se qui m arrivé et ce que j avais. puis je me suis habitué a ces problemes et maintenantsa va deja mieux j arrive a communiqué plus avec mes amie meme si je stresse encore lorsque je suis avec des personne que je ne conait pas ou avec ma famille (cousins).bref depuis que je ressent tous sa je ne suis plus le memme mais maintenant j assume plus et mieux ce que je vie jespere que sa va s aranger pour toi il faut prendre sur soit et avoir confiance en soit
voila bon courage pour la suite.
salut YO!

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maria (382 messages)
17-01-04, 14:45  (GMT)

15. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Bonjour Amairyxiv,
Comme toi j'ai eu une bouffée délirante paronaiaque. Mon délire était un délire de persécussion, et au niveau des hallucinations j'en ai pas eu énormément (visuelles une seule fois, et auditives j'entendais des commentaires désagréables murmurées par mes proches mais ils n'existaient pas, et ce qui est curieux c que ça me l'a fait apres ma sortie de l'hopital qaund on m'a baissé les doses).
Quand je suis sortie de l'hopital j'étais vraiment méconnaissable et tres affaiblie intellectuellement (incapable de lire, de m'orienter ect.), au niveau de la communication (je n'arrivais plus à parler), et encore bien parano.
Je n'ai pas récuppérée mes anciennes capacités, mais j'ai beaucoup progressé depuis un an. Ca m'a demandé beaucoup d'efforts, mais je ne voulais pas rester dans cet état. Je me suis forcée pour tout. Réapprendre à sortir dans la rue, me réhabituer à lire à regarder un film en entier.Le plus dur a été de réapprendre à m'exprimer un minimum. Mon copain m'a beaucoup aidé par son amour, et j'étais motivée pour avoir quelque chose à lui dire et à lui apporter le soir quand il rentre du boulot. Mais au début je trouvais pas mes mots, il fallait que je prépare tout dans ma tete avant. Maintenant depuis peut-être 1 mois j'arrive à entre plus naturelle et je me surprends à dire des trucs non préparés.
Il est vrai que maintenant je m'interesse à pas mal de chose mais enfin c'est pas venu tout seul.
J'ai repris des études d'infirmiere depuis le mois de septembre mais je n'y suis pas vraiment à ma place, ça se passe comme pour jojo, mais je continue le prochain stage sera décisif, si je n'ai pas la moyenne, je serai virée de l'école. En fait je sais que ce n'est pas à ma portée, mais je continue comme un entrainement à fréquenter du monde, et ça me fait une expérience pour la formation que je voudrais faire (auxiliaire de vie).
Tu sais je n'ai pas beaucoup d'ami, ils se comptent sur les doigts d'une main et ont tous des problemes relationnels. Ma devise avec eux, comme dans le reste de ma vie, c'est déja de profiter au maximum de ce que j'ai. Moi non plus je ne sais pas faire d'humour, je ne supporte pas les soirées (parano incapable de parler), des fois je ne comprends pas ce qu'on me dit, je ne peux pas fréquenter les amis de mon chéri car ils me trouvent lobotomisée, je n'arrive que difficilement à dire bonjour au gens ect.
Mais je suis sure qu'en me battant je peux améliorer doucement tous ces points, meme s'il faudra des années. Je relative aussi beaucoup car je sais que j'ai de la chance dans la maladie. Je n'ai pas fait de rechutes pour l'instant, j'ai de bonnes capacités intellectuelles, et j'ai envie de me battre.
Je vais nettement mieux depuis que j'ai arreté de me comparer aux autres, et que je travaille à m'améliorer petits pas par petits pas. Je souffre encore beaucoup des fois je ne peux pas sortir de mon lit tellement je suis faiblarde, ou les réactions des gens me font trop mal, mais à chaque fois que je réalise des petits progres, ça efface la souffrance.
Amitiés, maria

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amairyxiv (46 messages)
17-01-04, 19:25  (GMT)

16. "RE: Je me sens a part parmi vous"

Bonjour maria. Merci de ta reponse.
Tu as mis l'accent sur un symptome que j'ai oublie de signaler qui est la difficulte de parler spontanement, sans eprouver le besoin de preparer ce que l'on va dire moi aussi je suis comme ca.
Bon courage pour tes etudes et profite de ne pas vivre seule. Porte toi bien et a bientot.

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