Bonjour,Votre projet a l'air très interessant, je suis moi-même dans une école de graphisme et schizophrène. Les deux ne sont pas incompatibles. Le tout est de savoir "doser" ; par exemple j'ai parlé à mes camarades de mes voix et ils m'ont demandé : Qu'est-ce que t'entends ? Ils étaient très intéressés. Je ne leur ai pas parlé de ma maladie, mais le fait que je leur dise cela les a rassurés sur ma santé, peut-être se posaient-ils des questions sur mon comportement, parfois un peu bizarre car je suis "un solitaire". Bon, on est tous un peu solitaires.
Pour ce qui est de la maladie et du fait de faire des objets médiatiques sur le thème, je suis pour. Il faut présenter la chose au grand public, car cela touche beaucoup de gens. De là à parler de "comportements extrèmes" comme une balle imaginaire qui viendrait blesser un corps réel, il ne faut pas y compter. Cependant, on voit beaucoup de schizophrènes s'auto-mutiler. Cela peut être très grave. Moi-même je me suis bléssé lors d'une crise, cela peut s'apparenter à de l'auto-mutilation mais ça n'était pas dans le but de me faire du mal, je crois.
Votre héros est quelqu'un de très ordinaire, mais fragile. Vous devriez bien le montrer, car arrêter sa médication est tentant, mais seuls les plus fragiles et peut-être les moins bien conseillés le font. Quand à moi, je n'oserai jamais arrêter, je ne veux pas revenir en arrière !
Posez des questions, vous trouverez des réponses...
En tous cas bonne chance pour votre projet.
Rémi.
PS : je suis prêt à coopérer si vous êtes intéressés par un témoignage, j'ai quelques expériences personnelles enrichissantes que je partage volontiers.
Rémi.