Bonjour !Tout à fait d'accord avec ce qui vient d'être dit. Moi aussi je prends du Risperdal et j'ai découvert à quoi ça a trait en faisant des recherches.
A la question : de quoi je souffre ? la réponse était toujours la même : la dépression. La dépression est une maladie grave certes. Mais soigne t -on les dépressifs avec du RISPERDAL !?
Je rejoins le Dr DUPAGNE concernant le fait de dire de quoi une personne souffre. Nous mettons toute notre confiance en notre médecin et il doit nous dire pourquoi il nous donne ce médicament en particulier. Bien sûr on peut comprendre que notre médecin ne veuille pas nous enfermer dans un diagnostic. Aussi, il lui faut un délai (plusieurs mois) avant de se prononcer. Mais nous avons besoin de connaître notre ennemie.
Comment j'ai su que l'on soupçonnait la schizophrénie en ce qui me concerne. En consultant mon dossier médical auprès de la clinique où j'avais été hospitalisée. Soignée depuis 2001, ce n'est que début 2004 que je découvrais les termes psychose et schizophrénie. Pourquoi ma psychiatre du moment ne m'avait elle rien dit : je suis sentie trahie.
J'ai demandé à mon nouveau psychiatre des "explications" en lui donnant copies du dossier (copies que j'ai obtenu sur simple demande, la clinique ne pouvant pas me refuser ce droit...)
Quelque temps plus tard je posais mon inlassable question : de quoi je souffre ? : Tout en mettant un bémol mon psychiatre m'a confirmé que j'étais probablement concernée par la shizophrénie paranoïde. IL m'a donnée une brochure sur cette maladie à l'intention des patients et de leur famille.
En quoi cela est il une aide, pour moi, de le savoir ?
J'ai une explication à mes idées suicidiaires antérieures, à mes périodes de mutilation, à ses pensées obsédantes et persécutantes qui pourrissent la vie au quotidien etc.
Je peux me renseigner sur ma maladie et y faire face. Pas facile de faire face à quelque chose qui n'est pas identifiée, nommée...
J'ai découvert ce site et après avoir observé,j'y participe maintenant. Ce qui me fait beaucoup de bien. J'y trouve de l'information, du soutien et du réconfort. On se sent moins seul face à la maladie.
Donc oui, c'est important de nommer la maladie dès que possible. La franchise du patient et en particulier du psychiatre est indispensable.
Bon courage à Ankagoth. Donnes toi le droit de savoir.
Amicalement, Yasmina.