bONJOURNous venons d'apprendre mon ami et moi que son frère S. serait atteint de schizophrénie. je dis "serait" parce que pour le moment on a un peu de mal à réaliser.
En fait il est en isolement depuis 15 jours, le psy. a diagnostiqué cette maladie.
Il est certain que S. rencontre de nombreuses difficultés. A 20 ans, pas d'amis, pas de petite amie, il en echec scolaire et professionnel, et ne s'intéresse à rien du tout si ce n'est jouer à la play station..
On pouvait penser qu'il déprimait.
La discussion avec lui est brève. Aussi a-t-on supposer qu'un entretien avec un psy lui ferait du bien, lui permettrait de discuter avec une personne extérieure à la famille (il y a déjà 1 an). En vain, le rendez-vous pris, il n'y est pas allé.
Ces derniers mois, son physique s'est transformé, endurci, comme s'il se donnait une contenance.
Il donne l'impression de nous écouter poliment, et de s'en moquer totalement.
Depuis 2 mois, il est passé "à la vitesse supérieure", il dit entendre des voix. et dernièrement il s'en ai prit physiquement à des objets, ou possessions des personnes qui lui en voudraient.
C'est là que la décision a été prise, avec son accord, d'aller dans un hopital.
Familièrement, on dit de certaines personnes qu'elles sont "schizo." mais sans savoir ce que cela retourne réellement. Depuis 2 semaines que nous savons que S. est atteint, je me suis renseignée, et effectivement de nombreux symptomes concordent avec la situation que nous vivons.
Ma belle famille est désorientée, mon ami est triste de penser que son frère ne sera jamais heureux. Nous voudrions l'aider, mais comment je l'ignore. Le médecin indique que S. est entré dans une phase de progression importante de la maladie, qu'il en un stade dangereux pour lui-même et autrui.
Mon ami voudrait lire des ouvrages sur la maladie, se documenter pour mieux appréhender des choses. Que pourriez-vous me conseiller?
On nous dit que cette maladie est héréditaire, mon ami pense que c'est une façon pour les médecins de déculpabiliser la famille, moi égoïstement je pense aux enfants que je voudrais avoir avec lui et m'inquiète sur l'avenir et la possibilité que nos enfants soient à leur tour malades.
Voilà pour le moment l'état d'esprit dans lequel nous appréhendons les choses. on en saura plus suite au prochain entretien avc le médecin de mon beau-frère.
Merci de nous aiguiller dans ce moment dificile que nous vivons comme une véritable épreuve car méconnue et soudaine.