Modifié le 17-11-02 à 10:04 (GMT)Chère Isabelle,
Très heureuse de vous relire. Suite à ces lignes, je m’autorise quelques réflexions/questions .
" Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? " Pourquoi suis-je si impuissant pour aider mon enfant qui a tant besoin de moi ? " Effectivement, on peut en rajouter à la pelle, mais comme vous le précisez cela concerne toutes les pathologies, j’irai jusqu’à dire, à chaque fois que l’enfant n’est plus cet " objet narcissique ", à chaque fois qu’il s’écarte du chemin de la normalité. Dans chacune de ces phrases s’exprime la complexité des relations parent /enfant.
- Au niveau de la culpabilisation, il s’exprime tant de choses :Croyance en un pouvoir énorme sur la personnalité de notre enfant, une surpuissance de notre rôle/action : ce n’est pas un être spécifique et libre…
L’enfant défaillant (physiquement, psychologiquement…) : mauvais enfant qui me fait souffrir.
- Le déni dont vous parlez, vous aussi en ce qui concerne vos parents (comme Laurence) a le mérite de continuer à appréhender l’enfant comme une personne à part entière et non comme un malade seulement. C’est dur, mais il est encore plus terrible le devenir de celui qui n’est plus ‘qu’un malade’. Ne croyez vous pas qu’ainsi nous lui interdisons l’entrée ds le monde extérieur ?
- Il y a un mot que nous évoquons très peu, c’est confiance, je suis pourtant persuadée que c’est de notre confiance que nos enfants ont le plus besoin.
- Je sais qu’ici, nous parlons de parent d’enfant schizophrène, mais justement pourquoi mettre à part, pourquoi séparer et isoler ?
Le sujet est si vaste, si emmêlé de sentiments contradictoires ...
Amicalement
Mary
Ps :peut-être totalement à côté de la plaque, mais (je ne vais pas le préciser à chaque fois !) etc etc, donc pardonnez si tel est le cas !