Bonjour,Moi je suis mère d'un beau garçon de 12 ans qui va à merveille. Pendant mes crises, je n'étais plus capable de m'occuper de lui, et il est allé passer un peu de temps chez mes parents et chez son père. Ce n'était pas drôle du tout... J'étais à plat et je me demandais comment je réussirais à l'élever jusqu'à ce qu'il soit adulte. À un certain moment, j'ai même penser le confier à son père.
Mais depuis que je vais bien, je prends mes médicaments, il est avec moi et très heureux. Lui ne sait pas que j'ai eu des problèmes de santé mentale... Il me voit comme sa mère qu'il a toujours connue.
Mais je dois dire que m'occuper de lui, si c'est ma plus grande joie, c'est aussi ma plus grande source d'anxiété. En fait, n'en est-il pas de même pour tous les parents... Sauf que pour moi, on dirait que la moindre petite chose me touche très fort et me bouleverse. Heureusement, j'ai beaucoup d'aide de mes parents et de mon conjoint, et je peux me consacrer à son éducation sans me soucier de travailler à temps plein en même temps.
Ces temps-ci, je rêve d'avoir un autre enfant. Peut-être est-ce à cause de mes médicaments; j'ai du lait dans mes seins, j'ai pris du poids comme une femme enceinte... je ne sais pas... J'en rêve et c'est dur car je dois faire mon deuil d'avoir un bébé. Je sais que ce ne serait pas une bonne idée, car déjà j'ai besoin de l'aide de tous pour élever l'enfant unique que j'ai. Et en plus il est déjà un peu autonome et a un caractère facile. Alors j'imagine un bébé... qui se réveille la nuit et tout... Sans parler des bouleversements causés au corps par la grossesse et l'accouchement. Et je n'ai plus du tout l'énergie que j'avais.
Je suis donc heureuse avec mon fils et je me console en me disant que je serai sans doute grand-mère un jour. Je pourrai donc cajoler un bébé sans en avoir la responsabilité...
Au plaisir de lire les autres témoignages,
Hélène-Renée