Je n'ai pas de question particulière. Cela fait quelques jours que je vous lis et je trouve plus poli de me présenter 
Je suis arrivée sur ce forum suite à une recherche sur internet. Je suis concerné par ce forum car mon frère est atteint de schizophrénie. Par respect pour lui, je préfère conserver l'anonymat. Cela facilitera son arrivée sur le forum, s'il a envie d'y participer un jour.Je ne vais pas raconter ce soir toute notre histoire depuis 5 ans. Je vais juste vous faire part d'un certain nombre de faits ou de réflexions faisant suite aux messages que j'ai pu lire ces derniers jours.
Quand doit-on annoncer la maladie au malade lui-même ?
Notre frère est au courant depuis 15 jours. Il a eu la chance d'être rapidement soigné lors de sa première bouffée délirante (la deuxième a eu lieu il y a un an ... et croisons les doigts pour l'avenir ...). Mais alors le diagnostique ne pouvait pas être posé. De retour chez mes parents, il a été régulièrement hospitalisé dans une clinique à 1h d echez mes parents. Le psychiatre refusait de dire à mon frère de quoi il souffrait. Il l'a appris par un lointain cousin qui est venu nous rendre visite suite à une prémonition de sa part. Ce cousin est atteint de cette maladie et a abordé le sujet franchement avec mon frère. Son psychiatre lui a confirmé lediagnostique. Après le chox, mon frère est actuellement dans une phase de déni "je ne suis pas schizophrène, mais dépressif". Remarquez, il n'a pas tort, il est actuellement dans une phase dépressive.
Mes parents l'ont appris en lisant à l'envers sur un dossier de psychiatre.
Ma soeur je ne sais pas.
Je l'ai appris en lisant "Femme Actuelle". Il y a quelques années, un témoignage de schizophrène est paru. Il y avait beaucoup de similitudes avec ce que je savais de la "dépression et des bouffées " de mon frère. 6 mois plus tard, j'ai eu l'occasion d'en parler avec ma mère qui a confirmé.
Au début, j'ai été complétement désarçonné par ce qui arrivait (difficile de "comprendre" les TS avant d'avoir "compris" la souffrance que vous subissez ). Puis au fur à mesure à notre rythme, on s'est renseigné. On a aussi eu l'impression d'être complétmetn mis à l'écart par le corps médical. Ce n'est plus le cas aujourd'hui que mon frère est soigné en hôpital public. Pour tenir le coup j'ai entrepris une psychothérapie.
Dernière chose, à la dernière hospitalisation, mon frère était en HL et est passé en HDT mais de manière consentante pour se protéger. C'était la première fois. L'HDT n'est pas forcément "mauvaise". Comme tout c'est les abus qui le sont ...
J'espère que mon message n'était pas trop confus, ni trop long.
Paquerette