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"Connaître son diagnostic pour se libérer"

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Forum : Schizophrénie (Protected)

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wooggie (10 messages)
24-08-04, 14:12 (GMT)

"Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonjour,

Je crois qu'il est important que quelqu'un qui souffre de maux quelqu'ils soient puissent mettre un nom sur sa maladie.
En effet, souvent le malade est mal compris de sa famille qui ne comprend pas ce qu'il a.
Moi même, je suis confronté à cette situation car les médecins que j'ai consultés se refusent à prononcer le mot schizophrénie devant moi.
Je ne connais pas leurs raisons ou plus exactement je doute de leurs raisons officielles à savoir: "monsieur, compte tenu de votre lucidité et votre capacité d'analyse, je doute que vous soyez schizophrène".
Et voilà, on est face à un méga cliché concernant la schizophrénie. De nombreux médecins y compris les psychiatres méconnaissent celles-ci.
En effet, pour eux, la schizophrénie n'est qu'un cas extrême où le patient a des hallucinitations et est complètement dans l'irréalité.
La vérité, c'est une grande partie des schizo peuvent ne présenter que des symptômes légers. Pour ce qui me concerne, j'ai toujours des croyances qui relèvent bien de la schizophrénie. Ces croyances génèrent chez moi des pensées intrusives qui me fichent le moral à zéro. Heureusement que j'ai mon traitement à base de Solian et deroxat car désormais ces pensées sont occasionnelles là où sans traitement elles étaient permanentes.
Tout cela pour vous dire que la schizophrénie est peut être un mot qui fait peur mais il s'agit parfois du mot juste pour désigner son vécu sociopathologique.
Alors que les médecins arrêtent de croire que les schizo sont susceptibles de tomber dans l'hypochondrie. Ils veulent savoir pour se libérer et faire comprendre à leur famille de quoi ils souffrent.
Qu'en pensez- vous?
Wooggie (26ans)

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soleilnoir (222 messages)
24-08-04, 20:22  (GMT)

1. "Bonsoir Woogie"

Attends que le temps passe car moi j'ai toujours pas digerer le verdict...
C'est une révelation à laquelle on pense constamment. Dans la catégorie des verdicts terribles, la schizophrénie en fait partie.
Des fois je me demande pourquoi moi?
Et comment reveler à quelqu'un ce mot barbare?
Mais allons plus loin, je suis allé aujourd'hui à l'association: j'avais oublié que les maladies mentales affectent très gravement les mouvements...
Souvent une maladie mentale transforme l'intelligence d'un patient et cela de manière très visible dans une discussion.
La maladie mentale est la chose toute maladie confondu insoutenable au quotidien. Meme les infirmières ont des comportements de défense psychologique face à des adultes enfants. Car c'est nécessaire de retrouver son équilibre. Donc les infirmières de l'hopital de jour cotoient par rendez vous les patients et pas constamment.
Je reste perplexe face aux psychiatres. Comment font-ils? Question simple et pas de réponse.
Neanmoins pour te rassurer, je te dirais que la schizophrénie est la maladie la plus bizarre pour le psychiatre. Les maniaco-dépressifs cherchent constamment à se suicider. Mais la souffrance du maniaco-dépressif et du schizophréne n'est pas la meme. Dites moi votre opinion sur cette affirmation. Car je connais un grand malade maniaco-dépressif, il a tellement mauvais caractère... Je n'ai pas remarqué chez les peu de schizophrénes que je connais ce nombrilisme. Je m'explique: Il y a une beauté dans l'empathie mais ce coté de casi stupeur du trouble bipolaire, j'ai essayé de resoudre ce problème d'apathie et de stupeur par la discussion. C'est ineficace...
A+... David

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VirginieF (4 messages)
24-08-04, 20:40  (GMT)

2. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Cher Wooggie, bonjour à tous.
Je pense savoir un peu ce que tu vis en ce moment car j'ai moi-même ce problème avec ma psy qui me dit Dysthimique et n'ose peut-être pas me dire ce que je suis vraiement.
Pour ma part avec tout ce que j'ai lu sur ce sujet, je me pense plutôt schizo.
Mais un jour je lui ais dit que si j'étais schizo je me suiciderais, alors maintenant...
Je vais aller voir un autre psy, car je n'ai jamais assez de temps pour lui parler, 1 fois par mois contre 1 fois par semaine. Ca vaut le coup.
J'espère que tu aura un jour une réponse à ta question car rien de plus fachant que de ne pas savoir ce qui se passe.

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sergi (90 messages)
24-08-04, 20:59  (GMT)

3. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonjour Virginie,
Sauf erreur la disthimie peut également être une schizophrénie, les deux peuvent coexister. J'avais un copain plus jeune qui avait une maniaco-dépression avec schizophrénie. C'est peut-être ce que tu as. En tout cas, d'après ce que j'ai lu le pronostic est meilleure que les autres schizophrénie ( si c'est ce que tu as). Neuroleptique + lithium(bougrement efficace)
Http://franckpaillard.chez.tiscali.fr/infirmier_psychiatrie_schizophrénie.htm

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amateur (1136 messages)
24-08-04, 21:27  (GMT)

4. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Modifié le 24-08-04 à 21:45 (GMT)
Bonjour Woogie,
J'ai un tout autre point de vue sur la question. Mais il faut dire que j'approche de la soixantaine et qu'avant la schizophrénie était moins connue, moins bien soignée (même si aujourd'hui ce n'est pas encore totalement la panacée) et était taxée d'enfermement et d'haldol. Mieux valait passer entre les gouttes. J'ai donc fui toute ma vie ceux qui auraient pu m'apporter un diagnostic clair, ce qui fait que je me retrouve sans réelle étiquette mise à part celle de borderline. Je ne m'en porte pas plus mal. Une fois que tu as une étiquette collée au front, c'est difficile de l'enlever, il y a toujours un bout de colle qui reste. Bon, il faut savoir naviguer dans l'imprécision, mais j'ai l'impression que j'y nage pas trop mal même si je ne sais pas toujours où je suis.
Bonne soirée
Alexia

Trop loin à l'est, c'est l'ouest
Lao-Tseu

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sergi (90 messages)
25-08-04, 13:24  (GMT)

5. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonjour Alexia,
Et moi qui vous prenait pour une jeune femme. Maintenant, je suis obligé de vous vouvoyer.
Amicalement.
Serge

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amateur (1136 messages)
25-08-04, 14:34  (GMT)

6. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonjour Sergi,
Mais non, surtout pas, sinon je vais me prendre pour une vieille
Alexia
Trop loin à l'est, c'est l'ouest
Lao-Tseu

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wooggie (10 messages)
25-08-04, 19:08  (GMT)

7. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Salut Alexia!
Je crois que l'acceptation sociale d'une réalité n'est pas le problème ici. Le problème pour moi est de savoir ce que j'ai pour mieux me soigner et le faire comprendre à ma famille.
En effet, ma famille me demande depuis longtemps de diminuer mon traitement médical pour la simple et bonne raison qu'elle croit que je fais un peu du cinéma. J'en ai parlé à mon médecin de mon souhait d'arrêter le solian mais il m'a répondu "pas question".
Voilà, donc connaître son diagnostic, ce n'est pas pour revendiquer une étiquette mais cela fait plutôt partie de la nécessaire connaissance de soi à laquelle tout à chacun aspire.
Néanmoins, je comprends ton attitude dans la mesure où la schizophrénie n'a pas la même acceptation sociale aujourd'hui qu'il y a 30 ou 40 ans avant l'arrivée des nouveaux médicaments qui ont révolutionné sa prise en charge.
Bisous.
A te lire.
wooggie.

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amateur (1136 messages)
25-08-04, 20:37  (GMT)

8. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Hello,
Pourquoi ta famille veut te faire arrêter le solian? Elle trouve qu'il t'assomme trop? Elle est contre les médics? Je ne suis pas sûre que c'est le mot schizophrénie qui va leur faire faire moins de pression sur toi.Ils risquent alors de dire: mais ce n'est pas vrai, ton médecin raconte n'importe quoi, etc. Le mot n'est pas la solution. C'est ton attitude qui pourra l'être en revanche. A toi de leur faire comprendre que tu es suffisamment adulte pour décider si, en accord avec le médecin, un médicament est nécessaire ou non. Quel que soit le nom de la maladie qui se cache derrière. C'est toi qui est au centre et qui sait ce qu'il ressent, pas eux!
Amicalement
Alexia
Trop loin à l'est, c'est l'ouest
Lao-Tseu

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La_petite (6 messages)
25-08-04, 22:06  (GMT)

9. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonjour à tous,
Je connais le même problème: aucun psychiatre n'a jamais formulé de diagnostic clair.Pourtant je préfèrerais savoie quelle est cette maladie qsui m'encercle car cela me permettrait d'avoir une identité(je sais que cela va faire frémir quelquesuns mais j'ai l'impression souvent d'être informelle, aussi avoir une étiquette m'accorderait un semblant d'existence!).Je pense que j'accepterais aussi plus aisément mon tratement:parfois je pense que je n'ai pas besoin de tout cela parce que je me rends coupable de paresse ou de manipulation.Si je n'avais pas ces doutes ,je ne passerais pas quelques jours sans médicaments ou en réduisant mes doses.Enfin, je ne sais pas pourquoi les psychiatres agissent de cette façon:est -ce parce que vraiment ils ont des hésitations, mais alors popurquoi ne pas en parler au patient ? Moije crois que si le patient est demandeur, ila le droit de connaître sa maladie.
Bon courage à tous
Eva.

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nora (293 messages)
25-08-04, 22:33  (GMT)

10. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Modifié le 25-08-04 à 22:37 (GMT)
Bonjour Eva,
Je ne comprends pas non plus pourquoi la réponse n'est pas donnée aux patients lorsqu'il y a une demande clairement exprimée et motivée comme vous le faites, Wooggie et vous.
Est-ce une demande que vous avez renouvelée souvent auprès de vos psy ? L'avez-vous posé à des psy différents ?
Ces questions, c'est juste pour essayer de comprendre...
Amicalement
nora

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charly (394 messages)
26-08-04, 14:03  (GMT)

12. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

bonjour à tous,
si je ne me trompe pas, il semblerait que les patients on le droit de demander à voir leur dossier sans que le médecin ne puisse s'y opposé
, car c'est une loie ou un décret qui est passé.
amicalement, charly!

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Aloes (653 messages)
25-08-04, 23:48  (GMT)

11. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonjour Eva,
Juste un petit mot, pour dire que la maladie ou le problème psychique que l'on peut présenter, ne fait pas et ne crée pas ce que nous sommes. S'identifier à sa maladie ou à un problème psychique, va à l'encontre du processus thérapeutique, dans le sens que dès que l'on s'identifie à une maladie, il devient difficile de progresser. C'est d'ailleurs un travail qu'ont à faire beaucoup de gens qui souffre psychiquement, que de ne plus chercher à s'identifier à leur maladie, comme dans l'anorexie par exemple ou certains troubles de personnalité.
Je crois qu'il est légitime, lorsqu'on souffre psychiquement, de connaître de quoi l'on souffre. Et aussi que si on le demande au psychiatre, c'est parce qu'on est prêt à entendre la réponse. On peut très bien aussi progresser sans connaître de quoi on souffre, c'est un choix.
Cela peut aider, mais cela peut aussi nuire au traitement que de connaître son diagnostique. Ça dépend justement de ce qu'on recherche. Lorsqu'on sait, l'idéal est de se servir de ce qu'on sait pour s'outiller afin de mieux faire face et gérer les difficultés rencontrées par les problématiques que l'on vit. De connaître mieux le chemin thérapeutique pour se sortir ou pour stabiliser notre état, tout dépendant qu'elle est cette problématique. Sans chercher à s'identifier à celle-ci, ni en faire le centre de notre vie. Bref apprendre à composer avec cet aspect de notre vie, mais ne pas la laisser prendre toute la place.
Il ne faut pas oublier, que le diagnostique peut aussi changer dans le temps. On peut présenter un certain temps assez de symptômes d'un trouble pour être diagnostiqué "ceci" et progresser suffisemment, pour ne plus "côter" dans le trouble et présenter quelques symptômes tout au plus. Pour la schizophrénie cependant, je crois qu'il s'agit davantage d'une maladie dite chronique qui demande des soins réguliers afin de stabiliser les principaux symptômes et vivre mieux sa vie.
Ceci dit, je vous conseille de vous trouver, construire d'autres points d'identifications à quoi vous raccrocher. Comme un emploi, une passion, une activité artistique, etc.
Bonne route,
Aloès

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sergi (90 messages)
26-08-04, 16:07  (GMT)

13. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonjour Aloes,
Merci pour vos conseils qui sont plein de vérités. Ce que vous dîtes est juste il me semble. Ne pas en faire sa raison de vivre ou le point central de notre vie ; trouver d'autres centres d'intérêts à quoi se raccrocher. Merci pour vos conseils qui m'aide et je vais les prendre en compte.
Bien amicalement.
Serge

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La_petite (6 messages)
27-08-04, 21:23  (GMT)

14. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonjour Aloès,
Et merci pour ce message et ces conseils.Je travaille et j'ai une famille et pourtant cela ne sufit pas à me donner une identité stable.C'est dur de se maintenir au travail , essentiellement dans la relation au autres et pour des raisons de fatigabilité.Mais je m'accroche , je lutte.Cependant , je ne parviens pas à me mettre à la hauteur de me collègues et donc je n'arrive pas à m'identifier comme une de leurs collègues.Quand je reviens chez moi, j'ai l'impression d'être une personne différente, et changeant en fonction des personnes auxquelles je m'adresse:enfants, mari.....C'est avec mes enfants que je me sens le mieux mais j'ai du mal à me "sentir maman". Il y a quelques années, j'ai fait du dessin, mais j'avais honte de moi , de mes réalisations et la présence des autres me gênait. C'est pourquoi , j'attends des autres qu'ils me donnent une identité puisque seule je n'y arrive pas ; le médecin en fait partie avec son diagnostic, mais aussi tous ceux que je côtoie , y compris sur le forum; sinon c'est le vide , le vague ...
Merci, bon week end
Eva

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Aloes (653 messages)
27-08-04, 22:18  (GMT)

15. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonjour Eva,
Le travail et la famille sont tout de mêmes deux réalisations importantes dans votre vie, même si vous ne vous sentez pas à la hauteur. Que vous soyez en cheminement thérapeutique aussi, car ce n'est pas donné à tous ceux qui vivent des difficultés que d'entreprendre une telle démarche.
Ça peut être intéressant pour vous d'explorer avec votre psy ce que vous ressentez comme un manque d'identité, ce que vous décrivez dans le forum. En explorant cela, peut-être découvrirez vous un peu plus qui vous êtes. Car je crois que c'est une erreur et que cela peut être même dangereux de se laisser définir par les autres, quels que soient ces autres, entre autre sur le net, on rencontre parfois n'importe qui et même des gens manipulateurs ou mal intentionnés.
Le dessin est une excellente façon d'apprendre à se connaître et exprimer qui on est, et de plus, il n'y a pas d'obligations de tout montrer aux autres, on fait comme on le sent. Pour ce qui est de votre identité, le chemin est pourtant que vous y arriviez seule, petit à petit, c'est de l'intérieur qu'on se construit. Vous savez c'est un chemin qui est parfois long, souvent ardu, mais qui en vaut tellement la peine.
Je ne peux pas vous conseiller davantage, ni vous guider personnellement, car c'est à vos soignants de le faire selon vos besoins et vos difficultés. Moi je suis comme vous, une personne en cheminement, qui continue de travailler dur et qui en retire aussi les grands bénéfices.
Bonne route
Aloès
ps: au plaisir sergi que mes mots vous aient aidés.

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La_petite (6 messages)
27-08-04, 23:11  (GMT)

16. "RE: Connaître son diagnostic pour se libérer"

Bonsoir Aloès,
Je vous remercie pour ce message bienveillant .je vais continuer la lutte même si je ne sais pas très bien comment et qu'il m'arrive de baisser les bras surtout face au travail.Le fait de communiquer sue le forum est aussi un point positif.
Merci et bon courage
Eva

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