Modifié le 18-10-04 à 23:10 (GMT)Je préfèrerai avertir que ce que je post ici pourrait etre déstabilisant, ca l'est pour moi car ce que j'aborde est généralement tapis dans un coin au fond de mon esprit et je préfèrerai que cela ne fasse pas ressortir certaines chose que d'autres auront peut etre vécus si ils n'y sont pas préparés, merci.
Bonsoir,
Je suis tombé plus ou moins par hazard sur un regroupement de post qu'avait fait Isa il y a quelques temps, une section ma particulièrement interppellée, discution qu'elle a nommée "la méthode":
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID20/212.html#
Il y a maintenant plus de trois ans, je suis tombé sur une personne IRL qui avait aussi un genre de "méthode". Je passerai les détails mais ca m'a plus ou moins directement conduit au seuil de la folie. La suite vous la connaissez peut être, ca a été un diagnostique du quel j'ai réussi à me dépettrer au bout de quelques années d'éffort et d'enfer parfois.
La chose qui me rapproche le plus aujourd'hui à l'état dans le quel j'étais il y a trois ans, c'est la méfiance. J'ai guardé cette attitude en guise de protection; je ne suis pas directement méfiant mais rien de ce qui vient d'autruit ne rentre; je suis plus ou moins fermé aux influences extérieur et je continue d'évoluer dans ce sens en essayant d'être le plus juste avec moi que je puisse; ca ne m'empèche pas de communiquer mais ca laisse un genre de clivage avec les autres. Je sais aujourd'hui que je garde cette méfiance ayant trop peur que ce que j'ai dans la tête ne tombe en morceaux à la moindre "information empoisonnée" qui passerrait mais j'ai aussi la désagréable senssation de passer à coté de quelque chose.
Malgrès ma certaine stabilité, les points de départ des délires que j'ai eu il y a trois ans sont toujours plus ou moins présent puisque leurs source n'était pas complètement infondée au départ (elle l'est devenue passagèrement par la suite), j'ai juste fait en sorte que jamais ils ne puisse se produire. Jambe de verre qui ne courre pas ne cassera pas, j'ai fait à peut près la même chose à ma manière.
Je fais également attention à l'égo des gens (j'appel cela comme ca en tout cas) et il me semble qu'une grande majorité de personne ont un certain égo, j'ai réussi à faire partiellement confiance à ma copine car je ne sens pas la présence éxacerbé de cet "égo" chez elle mais c'est un cas assez rare dans ce que je peut voir des habitants des villes aux allentour de chez moi. Cette méfiance vis à vis de l'égo me semble justifié et tout à fait saine mais j'ai du mal à savoir si dans mon cas elle est normale ou démeusurée, méfiance est d'ailleurs un terme trop fort, je fais en sortede ne pas m'y frotter plutot.
La peur dont je parlais précédement par contre, concerne potentiellement tout le monde sans aucune exception.
Peut on faire réèllement confiance aux gens en général ? Comment savoir qui fera des crasses (directes ou indirectes) et qui n'en fera pas ?
C'est la des questions que je me pose depuis longtemps déjà, que je mes de coté et qui resurgissent de temps à autres quand l'occasion s'y prète.
Je voudrais préciser que ces peurs et méfiances n'ont pas ou peu d'impact sur ma vie, j'ai réussi à les gérer, je guarde une distance respectable avec quiconque et j'arrive à affronter correctement toutes les situations qui se présentent à moi, mais je sais que mon fonctionnement actuel découle de ces peurs. Pour finir les détails, ce que je crains à la base c'est ce que l'ont pourrait appeler "toute "méthode" la plus insidieuse possible", je n'ai pas d'idée précise à ce propos et je ne sais même pas si c'est possible; c'est aussi ce doute de me protéger tel les Gaulois, du ciel qui restera toujours à sa place, qui me taraude.
Mais les délires disparut laisseront ils toujours des cicatrices ?
J'ai posté ici peut être pour avoir l'opinion de personnes qui ont vécu la discution cité ci haut et aussi peut être pour faire partager quelque chose à ce forum qui vient réèllement de moi.
Edit: le détachement (de ces peurs, des gens, de soi même) tel que le préconise les boudistes serait il une solution réèlle ? Quel est le point de vue du psychiatre ?
Merci
P.S.: le méssage et sa formulation est loin de me convenir mais j'aurais du mal à faire mieux.