Bonjour Lisa,Merci pour nous, mais quelque part, nous sommes obligées de nous remettre en question, cf mon précédent post, à part ne plus vivre, c'est à dire ne plus voir personne de sa famille ou autres, leurs allusions perverses nous y obligent, même si ce sont des cons qui n'apportent rien.
Les personnes malades sur le site ont souvent parlé de leurs parents dans la maladie, je respecte.
Mais en même temps, je pense que si dans ma famille il y aurait dû avoir une malade, cela aurait dû être moi, mauvais traitements que je me forçais à ignorer, ambiguité des rapports avec ma mère qui me critiquait à tous moments mon père, qui lui me tabassait, généralement à cause de ma soeur aînée qui inventait des histoires... sur laquelle je finissais au bout de 5 ou 6 trampes de mon père, à COGNER pour avoir la paix une semaine... le vilain petit canard, c'était moi. Le pire c'est que ça l'est encore, réunion familiale de fin d'année CATASTROPHIQUE.
Malgré tout, je m'en suis bien tirée, tirée très vite de la maison, je remarque chez mes soeurs des "séquelles" (jalousie, méchanceté, perversité etc.) que je n'éprouve pas, je fais ce que j'ai à faire, pour être d'accord avec moi même, et pouvoir essayer de dormir la nuit. Donc maintenant on essaie de m'atteindre par mon chéri, c'est grâve, j'en suis malade, et j'en ai marre.
Je n'en veux nullement à mon père, très malade aujourd'hui, avec lequel j'ai des rapports muets extraordinaires il était sans doute aussi manipulé, par contre, même quand mes enfants auraient "mérité" une bonne fessée, je n'ai jamais pu la leur donner, là, il y est pour quelque chose. Je suis née en 57 de l'année 1900...passer des après midis entiers à genoux dans des sabots de bois.... parce que je refusais de demander pardon à ma soeur, c'est plutôt poussé, un peu tête de cochon OK. Tout cela revient à cause de la réunion de fin d'année. Et pourtant, j'ai pardonné, mais elles en remettent une couche.
Ca m'a aussi aidé à me battre contre toutes injustices PROUVEES. Ca m'a aussi aidé à passer de sales caps dans ma vie. Mais pour Amélie, ça ne m'aide pas, l'énergie est à trouver ailleurs.
Ce qui est absurde aussi, c'est que la seule des 5 filles pouvant "atteindre" ma mère, c'est moi, en famille je parle de moins en moins, enfin si, pas mal de "conneries", ils n'aiment même pas mon humour mais je n'ai pas besoin de CRIER comme mes soeurs pour être écoutée. C'est épuisant, ça ne sert à rien, et "tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous".
Autre exemple concernant ma grande, quand nous avons annoncé la bonne nouvelle à mes parents, future maman, mon père m'a répondue, comme tu es enceinte, on ne paiera pas ton mariage... qu'est ce que j'en avais à faire. Ma mère refusait de venir voir Amélie à la maternité, c'est une de mes soeur qui l'a "contrainte", je sais cela depuis peu, car je dois être conne, je ne vois les choses seulement quand je les prends dans la gueule.
Donc entre Amélie et moi, même si je n'ai pas encore trouvé une recette comment élever ses enfants, la malade cela devrait être moi. Donc à force d'avoir refoulé tout cela, en suis je responsable ? Comprenez vous cette interrogation ? Dans mon cas, je suis obligée de me la poser. Enfants "maltraités" n'en faîtes pas, cela peut être eux qui subissent le pire !!!
Voilà, Maria si c'est trop fort, pas de problème supprimez
Bonne soirée à tous
dominique