Merci de vos réponses.Je vais essayer de répondre aux differents personnes.
D'abord dom tu dis:
"De plus, je pourrais culpabiliser, car c'est moi qui ai parlé au médecin des urgences des faits que j'avais appris par ses proches, des faits dont je m'étais aperçue, les voix ça c'est sûre."
Si tu t'es inquiété et a essayé de faire pour le mieux, tu n'as pas à culpabiliser d'en avoir parler au médecin, tu ne l'aurrais pas fait cela t'aurait fait aussi culpabiliser, non? cela aurait pu avoir aussi des conséquences négatives?
Merci pandore du lien sur doctissimo..
Sinon tu dis:
"Je crois qu'il faut faire attention à ne pas confondre la "persécution", qui est présente dans beaucoup de maladies psychiques, à divers degrés (dans la schizophrénie, la psychose paranoïaque ou l'état limite), "personnalité paranoïaque", qui est un trouble de la personnalité, et "psychose paranoïaque", qui est une psychose très différente de la schizophrénie."
Tu as répondu à ma question, il y a au début un trouble de personnalité paranoiaque, qui peut déboucher sur un délire paranoiaque, une psychose paranoiaque, mais ce n'est pas forcemment une schizophrénie, même si une schizophrénie peut comporter un aspect paranoiaque...
Mon pére correspond tout à fait à:
"Une personnalité paranoïaque peut commencer à se manifester pendant l’enfance ou l’adolescence par une attitude de repli solitaire et des relations difficiles avec autrui, une anxiété en société, une hypersensibilité. Elle est caractérisée par une surestimation de soi, un orgueil démesuré, une absence de remise en cause de soi-même et de ses opinions. Les personnalités paranoïaques sont autoritaires, susceptibles, méfiantes et parfois agressives. Elles sont plus fréquemment des hommes, et ces traits de caractère peuvent ne pas s’aggraver au cours d’une vie. Mais dans certains cas, un véritable délire paranoïaque va s'installer à l’âge adulte et constituera dans ce cas une psychose chronique : la paranoïa."
Le psychaitre qu'il avait consulté etait donc doublement incompétent, d'une part de le considerer comme schizophréne, d'autre part de lui dire, alors qu'il est paranoiaque (donc logiquement il accuse ma mére d'être schizo)...
J'y vois un peu plus clair, j'avais déjà lu un passage sur ce trouble de personnalité mais il ne disait pas que cela pouvait donner lieu à un délire...
Au moins si quelqu'un de la famille me demande ce qu'il a je pourrais repondre...
Fellipe, merci de ton message, je vois que tu fais beaucoup d'efforts pour t'améliorer, et c'est déjà courageux, sinon pour te répondre:
"Il faut orienter progressivement votre père vers une prise en charge thérapeutique. Progressivement, en évitant qu'il ne s'emporte trop. Juste en lui faisant remarquer quand il est bien que certaines choses ne tournent pas rond dans son comportement."
Cela n'est même pas la peine, il considére que ma mére et moi avons gaché sa vie... il ne veut pas entendre parler de psy, ni quoi que ce soit, et on ne se parle plus (de son initiative...suite à une nouvelle me concernant), le problème est que ma mére le supporte, qu'elle est déjà fragile, et que comme j'ai gardé un lien avec elle, il serait bien qu'elle prenne conscience du problème de mon pére pour se proteger, hors, elle croit encore à son délire...passé....
J'avais déjà beaucoup discuté avec mon pére, mais bien qu'il ai pu dire comment ma mére lui avait gaché sa vie, cela n'a pas evolué dans une prise de cosncience de ses propres difficulté, problèmes, mais simplement à la culpabilisation de ma mére...il est incapable de parler des difficultés de son passe, d'avoir une attitude critique sur ses parents, il se focalise juste sur ma mére...
Mais je commence à me dire, que je ne pourrais pas l'aider, même si je le voulais, mais je peux juste tenter de faire prendre conscience à ma famille de l'aspect trés nefaste de sa maladie, faire réaliser à ma mére qu'il est malade pour qu'elle ne subisse plus son agressivité, tant que mon pére pourra se décharger de sa frustration sur des coupables, bouc emissaires, il ne verra pas la necessité de se remmetre en cause...!!
C'est dure, mais etant dans le rejet et le mépris des autres, je crois que seule la solitude le fera reflechir, comme un accés de colère ne se calme quand il n'y a plus d'objets sur lesquels se défouler...
Si ma mére lui a gaché sa vie, si son désir est de ne plus l'avoir à charge, si cela se réalise, et qu'il ne va pas mieux, là il aura à se remettre en cause, vu que ce qu'il accuse ne sera plus cause de son malheur...
Enfin ceci est ma façon personnelle de voir les choses...et pour l'instant j'en vois pas d'autre face au mur de lances de mon pére...
Enfin si si par miracle un de mes oncles comprennait qu'il est malade et que pour le bien de tout le monde ce serait bien qu'il se soigne, mais vu que la strategie de l'autruche, et de la passivité semble leur idée préferée c'est mal partie...
Sinon j'ai fait un site sur la famille et la maladie mentale, mais il traite surtout de la maniaco-depression et de la schizophrénie, pas de la paranoia, sinon je n'aurais pas eu besoin de poster mon message...
http://site.voila.fr/famille-depression
Voila bon courage à tous et toutes...
Merci de m'avoir lu si vous avez eu le courage de me lire en entier...