bonjour Rebelotte, bonjour Felipe,pas besoin d'intervenir, la conversation roule, les chemins suivent leurs cours.
>Merci de votre réponse si complète et si détaillée.
>Mon fils ne se plaint jamais d'inconfort. Cela ne signifie pas
>qu'il se sente confortable,
>Dites à votre fils que les médicaments ne nous empèchent pas
>de penser, ils nous soulagent. Moi-même, j'ai encore du mal
>à accepter d'augmenter le zyprexa bientôt, pourtant, je n'ai plus
>aucune bonne raison de m'y refuser. On se sent beaucoup
>mieux avec ces médicaments, ils sont faits pour nous, pas
>contre nous, d'où leur efficacité. Certaines personnes ont des effets
>secondaires, mais ils peuvent être corrigé par d'autres médicaments.
J'aimerais
>convaincre votre enfant, je suis certain qu'il se sentirait mieux
>avec un neuroleptique.
convaincre, c'est impossible, il ne peut que se convaincre lui-même, et cela je pense qu'il ne pourra l'accepter que s'il se trouve nez à nez, avec la difficulté de son état. CE QUI NE VEUT PAS DIRE LE LAISSER SEUL mais continuer à lui donner confiance en lui, pas seulement grâce aux autres qui sans le vouloir parent trop les pots cassés. Il est surprotégé ce petit .
Je semble peut être dure, je suis un peu comme çà aussi, "rentre dans le lard", car la fermeté d'esprit c'est aussi comme cela que je la garde, à froid toujours avec humour, relativiser c'est primordial ! n'est-ce pas Felipe ?
mais Il n'a qu'à commencer par une faible
>dose, pour cela il faut le mettre face à ses responsabilités, s'il n'est pas malade du tout, comment se fait-il qu'il ne puisse se débrouiller sans vous à 26 ans ?
Se soigner, il n'y a aucune honte à avoir, il n'est pas le seul, i y en a plein des maladies et ne pas lui cacher que SEUL UN MEDECIN pourra l'aider, avec vous parents, derrière avec amour toujours, le mieux que vous pouvez, mais vous ne pouvez pas tout. Vous aussi vous chercher de l'aide, mais de l'aide pour LUI, il faut qu'il l'utilise, sans la saboter, il va vous usez à force, ET QUE RESTERA-T-IL ????
S'il prend un traitement, seul le médecin le décidera avec lui, en fonction de ce que LUI SEUL dit ou ne dit pas aussi (là c'est plus difficile de soigner).
Voir actuellement un médecin, lorsqu'il n'y a pas de période de crise est le plus favorable moment, lui est au plus lucide, il a aussi la force d'agir, un autre jour plus tard, ce sera peut être l'hopital direct et des conséquences graves.
J’ai lu, sur ce forum, le message d’une mère qui regrettait de ne pas avoir pu plus tôt être ferme sur les soins, leur fils venait d’agresser physiquement quelqu’un et là non considéré comme malade, en premier, le processus se mettait en route en le jugeant tout d’abord "responsable », ce sont des choses qui peuvent arriver, pour s’en dépatouiller c’est plus dur. Mieux vaut prévenir que guérir ….
Il y aura forcément une amélioration de son état. Mais
>il faut savoir que ces médicaments agissent sur le long
>terme, il faut être patient ( attendre quelques mois ):
Toujours SAGE Felipe
et nous jouons sur la progression
>constante - mais lente! - de la confiance qu'il met
>en nous pour en savoir plus.
Pourquoi ne pas accepter une autre aide pour que cette progression soit moins lente et plus sure de parvenir à un bon terme ? Comment pouvez-vous à sa place être surs de :
Nous ne lui ferons >pas accepter un suivi tant que le déni de sa
>pathologie sera plus facile et plus fort que l'espoir d'une
>amélioration de son confort de vie. Qu’en savez-vous de l'espoir d'une amélioration de son confort de vie, tant qu’il n’aura pas essayé, au moins.
Là, je sens que tant que vous, parents, n’aurez pas craqué, lui comptera sur vous uniquement. Il faut avoir l’ouverture d’esprit de se faire aider, aidez-le par votre attitude. Par amour, vous le ferez mieux que par la force des évènements, cela sera plus vivable et durable surtout.
Vous le savez mieux
>que moi, quand on ne raisonne plus logiquement, aucune argumentation
>logique ne peut nous être profitable.
J’aurai tenté ma chance qu’elle vous soie à tous profitable, ma logique, maladroite aussi certainement (je pense aussi parfois avoir beaucoup de mal à m’exprimer pour être clair)
>Vous faites une confiance aveugle à vos médecins et vous avez
>surement raison, mais ceci m'a été rendu impossible par certaines
>expériences personnelles.
VOS EXPERIENCES NE SONT PAS CELLES DE VOTRE FILS, une fois encore sans le vouloir, vous l’étouffez.
Courage, c’est très dur de changer sa façon de voir, pas beoin d’avoir tout accepter, tout compris, pour ce mettre en chemin.
Aller voir un médecin, avec un esprit d’ouverture, de conseil, de choix aussi, ce n’est pas la mort, il suffit de prendre un RDV et d’y aller sans le saboter.
A votre fils de choisir s’il veut y aller seul ou avec vous, de toute façon, il y aura un temps où il sera reçu SEUL, il faut accepter d’être seul aussi pour avancer, aidez-le en ce sens.
Toutes mes amitiés, courage, courage, toujours et encore plus.
Fleur