Bonsoir,Le vendredi soir je suis à l'atelier de peinture de ma ville et ne peux réagir aux messages provocateurs de certains, puisque je suis dans un lieu fermé, calme, à l'abris des préoccupations et des agressions du monde extérieur...
Donc me voici.
"Etud Schizo" est un drôle de pseudo. Cela m'a fait un choc quand j'ai aperçu ce pseudonyme sur le forum. Et je dois dire que mon interrogation était fondée : cette personne est véritablement schizophrène et a besoin d'aide.
Peut-on lui apporter cette aide, en n'étant pas psychologues ?
La réponse est non. Nous ne sommes pas formés pour réondre correctement à ces hallucinations. Mais nous pouvons réagir autrement que par le refus de communiquer : l'écouter.
Apprendre à le connaître : c'est d'abord écouter ce qu'il a à dire, quels sont ses besoins. Comme ça, par Internet, ça n'est pas facile. Mais le chemin le plus dur et le plus compliqué, c'est lui-même qui l'a fait en venant se connecter sur le forum. Nous n'avons qu'à le recevoir, et l'écouter. Mais c'est peut-être trop tard. M. Dupagne a effacé instantanément un message auquel je tentais de répondre, et a donc empèché un contact de se former. Je trouve cela décevant et malheureux.
Mais rien ne sert de s'attendrir, il faut rester ferme et efficace, le meilleur parti à prendre est de faire mieux la prochaine fois. Si un autre étudiant ou une autre personne schizophrène en crise se présente, ne gâchons pas cette possibilité que nous offre la personne de découvrir une facette de la schizophrénie, qui est le contact avec autrui. Une facette de sa schizophrénie.
La personne qui a été expulsée à la demande exclusive de deux personnes avait une place ici, elle n'a jamais demandé à partir. Certes, elle délirait, mais peut-être que le climat était propice à cela : le fait d'être dans un lieu public ouvert à tous vents, aux regards de chacun, soumis au jugement, aux critiques. Laissons donc chacun s'exprimer sans porte de jugement. Jusqu'à présent Etud_Schizo n'a pas porté préjudice à quiconque. Alors ?
Rémi.
C'est dommage de fermer les yeux quand il fait jour. La nuit, on dort. Le matin, on se réveille. C'est dans l'ordre des choses. Je ne comprend pas les gens qui vivent la nuit, ni ceux qui dorment encore dans le train tout habillés, à 8h00, après avoir passé la nuit dans leur lit. Ce sont eux qu'il faut renvoyer chez eux.
Rémi.