Bonjour à tous,Permettez-moi de dire quelques mots avant la mise en veilleuse temporaire du site en cette fin d'année.
Comme vous l'avez compris, je suis parent d'un schizophrène, Guiv, qui s'est suicidé, il ya trois ans au
mois de novembre.
Mais je suis aussi engagé dans une association "Schizo ?...Oui !" qui s'occupe de la cause des
schizophrènes depuis 1998. Nous sommes issus de la mouvance de l'Unafam, mais avons pris nos
distances pour mener un combat parallèle.
Nous ne sommes pas exclusivement des parents et nous défendons certains objectifs que ne voulait
pas suffisamment prendre en compte l'Unafam, en particulier l'accès aux soins et surtout une campagne
de dons pour la recherche.
Je reviendrai dès le début de l'année sur ce que nous entendons par un accès aux soins facile, précoce
et digne, et surtout pourquoi on n'y accède pas.
Je reviendrai aussi sur ce que j'ai voulu dire quand j'ai prétendu que les parents connaissent mieux
les schizophrènes que les psychiatres (ce qui a suscité quelques réactions vives parmi vous et cher
Isabelle en particulier).
Rassurez-vous, je ne dirai pas que les parents peuvent résoudre tous les problèmes, car dans ce cas
ça se saurait et on en aurait déjà vu les effets.
Pour changer de sujet, j'ai récemment lu un petit livre, moins de 80 pages aérées, intitulé "Le métier
d'homme" (ou de femme bien sûr) qui a été écrit par un handicapé physique Alexandre Jollien, mais
qui m'a paru propre à aider tous les gens qui se sentent en grandes difficultés avec eux-mêmes, car
il essaie de montrer tout ce qu'on peut tirer de positif de sa souffrance, aussi bien moralement que
physiquement. C'est un livre qui suscite l'espoir, le dynamisme, la prise en charge de soi et des autres,
la solidarité.
Alexandre Jollien - Le métier d'homme, au éditions du Seuil, 9 euros.
Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année. A très bientôt.
Amitiés.
misset