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"Témoignage de parents - reconnaissance du diagnostic"

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Forum : Schizophrénie (Protected)
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marion (7 messages) Envoyer message email à: marion Envoyer message privé à: marion Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
23-01-03, 19:45  (GMT)
"Témoignage de parents - reconnaissance du diagnostic"
Bonjour à tous !

Nous avons découvert votre forum il y a deux mois et sommes impressionnés par la qualité des échanges. Reconnaissants aussi d’y découvrir une mine d’informations en tout genres et plus que cela : du réconfort…
Nous vous livrons ici un autre témoignage de parents :

Notre fils qui vient d’avoir 19 ans est reconnu comme schizophrène depuis 3 mois. Encore une fois, ce fut un long parcours avant d’arriver à cette reconnaissance. Ses « problèmes » sont apparus peu à peu…Rétrospectivement, je dirais depuis la classe de troisième (14 ans) : cannabis, difficultés relationnelles dans la famille, désintérêt scolaire, que du classique à mettre sur le dos de la fameuse crise d’ado…Jusque-là, il était bon élève, joueur d’échecs de haut niveau depuis l’âge de 7 ans (Sa passion. Nous ne jouions pas mais l’accompagnions dans les compétitions dans un esprit de jeu-le milieu est assez malsain à cet égard : parents trop investis). Cette occupation a sans doute masqué quelque peu un mal-être latent : difficultés parfois avec ses amis d’école (jalousie, se posant en victime…), pas avec ses amis d’échecs, ceux qu’ils voyaient le plus souvent. Il était un enfant « difficile », au caractère affirmé, vif, très joueur…Il a abandonné le lycée en terminale ES, il y a un an. Replié sur lui-même, vivant dans sa chambre (caverne), confondant de plus en plus le jour et la nuit, agressif verbalement, tenant des propos mystiques, disant entendre des voix (à deux reprises seulement à ce jour : des rires, pas des propos, pas d’ordres) se plaignant de ses anciens camarades qui le traitaient de « gogol »…Victime et-ou acteur de quelques escroqueries mineures pour se pourvoir en H. Il a abandonné aussi le club d’échecs. Nous l’avons accompagné voir un psy de CMPP en septembre qui l’a déclaré indemne de tout troubles psy…Nous étions rassurés mais notre fils qui devait le voir régulièrement ne l’a pas fait.
En avril dernier, nous avons dû recourir à une HDT pour une première hospitalisation d’urgence. Le même psy évoque la maladie mentale. Le chef de service, 15 jours plus tard au sortir de l’hospitalisation, parle d’un « long chemin » en perspective…Nous sommes des parents très demandeurs, conscients du facteur génétique (oncle décédé schizo., tante et grand-mère maniaco-dépressifs), prêts à entendre les médecins et désireux de travailler avec eux. Le chef de service propose l’hôpital de jour, notre fils refuse (« je ne veux pas me retrouver avec des « gogols », « ils me font peur »). Devant ce refus, il est proposé un psy de ville une fois par semaine et le psy de CMPP une fois tous les 15 jours…Notre fils sort avec du Zyprexa 10 mmg.
Nous travaillons tous les deux et répartissons notre temps avec lui à la maison. Il semble mieux mais a du mal à sortir (peur), donc à trouver un petit job d’été, comme nous lui proposons…En fait, à cette époque, nous misions (espérions) toujours sur des difficultés psy à versant bi-polaire (Mais il avait tt-de-même un antipsychoSique…). Son père l’incite à se remuer, doute de l’efficacité d’un tel traitement d’autant que le psy CMPP l’arrête au bout d’un mois : Il va beaucoup mieux et a pris beaucoup de poids. Il ne lui laisse qu’un seul antidépresseur (Zoloft). Rechute au bout de 10 jours, il passe au Risperdal 4 mmg + Zoloft + Témesta…Toujours pas de diagnostic…
Nous réalisons au bout de 2 mois et demi que le psy de ville ne connaissait qu’une partie du traitement de notre fils (ne savait pas qu’il prenait du Zoloft.), et que le chef de service croyait qu’il prenait toujours du Zyprexa Ils étaient supposés travailler en réseau…Par ailleurs le psy de CMPP nous incitait à « secouer » notre fils alors que le psy de ville nous disait de façon laconique et en sa présence « IL ne fera pas de rentrée scolaire » (Notre fils venait de s’inscrire en redoublement de terminale ES, avec détermination et la joie d’y retrouver un bon ami).
Je vous laisse imaginer le désarroi dans lequel nous étions plongés : conscients des médicaments que prenait notre fils (médecins dans la famille et surtout internet), de son mal-être continu, de ses interrogations « Suis-je schizo ? Maniaco-dépressif ?… », des réponses contradictoires des médecins…Ou plutôt des non-réponses…

Notre fils fait un mois de rentrée mais abandonne. Il reste à la maison, à regarder la télévision et jouer aux échecs sur le net. Le soir, il rejoint un ou deux amis pour fumer…A cet égard, nous avions eu depuis le début de son adolescence une attitude , je le crois, ouverte mais où figurait l’interdiction d’en fumer à la maison et en tout cas de tout trafic. Puis, les choses se dégradant (trafic et mauvais produits), nous avons accédé à la demande d’une plante à la maison quelques temps…Puis la maladie se déclarant, nous lui avons exprimé notre inquiétude par rapport aux effets ravageurs bien qu’apaisants, sans doute) du H. sur un cerveau fragile…En effet, au retour de ses virées de H., il était toujours plus agressif et troublé….
Là aussi nous avons dû faire face à des discours contradictoires : certains psys faisant même part de leur propre expérience à notre fils ou certains services de secours venus à la maison lui disant « Nous, on fume pour tenir le coup…Ce n’est pas mauvais et puis arrête de prendre ces cochonneries de médicaments qui te rendent encore plus malade. Trouve-toi un boulot et une petite copine, tu verras, ça ira mieux… »
Nous voyions bien que notre fils n’allait pas mieux et les médecins ne nous avaient toujours pas donné de diagnostic.
Il a fallu aller en voir un autre dans une autre grande ville pour obtenir un début de confirmation à nos doutes…Et c’est notre fils qui, en nous conviant à regarder avec lui une émission de TV « Ca se discute » sur la schizophrénie, nous a amenés sur le chemin de la reconnaissance.
Néanmoins, il allait toujours mal (très anxieux, sortant de moins en moins), pensait pouvoir rester à la maison comme cela et fumer un joint ou deux par jour…Puis le psy de CMPP a décidé de ne plus le suivre, trouvant notre attitude rebelle, déstabilisante pour notre fils, s’inquiétant qu’on puisse ne pas lui faire suivre son traitement alors que nous le persuadions du contraire.
Nous avons alors rencontré un autre psy, à l’écoute cette fois, proposant un autre traitement à notre fils : Haldol + Tercian + Anafranil. Notre fils était heureux de changer car il avait le sentiment que le Risperdal ne lui apportait rien. Mais ce nouveau traitement ne s’avérera pas meilleur : Il est de plus en plus angoissé, prostré à la maison. Nous lui proposons un séjour en clinique (milieu ouvert), d’où il fuguera 2 fois les deux premiers jours pour finalement recourir à une nouvelle HDT en milieu hospitalier…
L’occasion pour nous de revoir les médecins du début dont celui qui avait refusé de continuer à suivre notre fils, de leur dire à quel point nous avions le sentiment de ne pas avoir été soutenus dans ces huit derniers mois :
Face à notre demande, il aurait convenu d’évaluer ensemble l’évolution probable d’un diagnostic, d’expliquer les différents traitements et pour cela d’être plus attentif au vécu quotidien tel que nous pouvions le rapporter, quitte-nous le pensons a posteriori-à prendre les parents à part quelquefois, si peur de « dire » devant notre fils. Mais celui-ci était, encore une fois, lui-même demandeur…Toutes ces incertitudes, ces précautions, ces non-dits ont été dévastateurs. Heureusement que nous étions fortement solidaires sinon la famille aurait vite implosé ! Quand, au bout de plusieurs mois de non-amélioration avec le Risperdal + Zoloft, nous tentions de téléphoner au médecin de CMPP (comme lui-même l’avait suggéré) entre 2 R-V (espacés de 15 jours) pour lui dire l’angoisse et la dépression profonde que vivait notre fils au quotidien (pendant les entretiens, ce dernier déployait parfois des trésors d’énergie pour ne pas dire son mal-être - Peur d’ aller en unité de soins ? De ne plus pouvoir fumer ?… ) Le médecin nous accusait de harcèlement, de non-respect des prescriptions (alors que nous l’assurions du contraire) et de l’inadéquation d’une hospitalisation…
Bref, ce fut difficile à dire devant cet aréopage de médecins : le sentiment d’un échec, retour à la case départ, d’un manque de concertation, encore une fois, de travail en réseau, de confiance réciproque…Ah ce regard médical campé sur des prescriptions sans appel !…
On nous demande notre confiance, soit.
Notre fils passera une semaine à la « loge » (milieu fermé), puis en milieu ouvert trois semaines. Il en ressort avec du Loxapac 100 mmg.
On lui propose, à la sortie, une fois de plus, l’hôpital de jour dirigé par le même médecin (de ville) que notre fils avait quitté quelques mois plus tôt (celui qui jouait la reconnaissance de diagnostic aux devinettes « De toute façon, IL ne fera pas de rentrée scolaire » en sa présence et la nôtre…). Notre fils décline la proposition et demande à retourner dans la clinique de départ, en période transitoire, avant d’aller dans une structure de soins pour jeunes où il espère –et nous aussi- pouvoir réapprendre à vivre avec d’autres dans une perspective de reconstruction personnelle pour ensuite faire des projets de vie en relative autonomie (On y pratique notamment la psychothérapie institutionnelle). Ce projet dont nous lui avions parlé le motive (retrouver d’autres jeunes, acquérir des notions pour se réinsérer dans un parcours social, y suivre des conseils diététiques pour retrouver une image gratifiante de lui-même …). L’hôpital, lui, juge ces structures sans interêt.
Pour l’heure, il retrouve le moral à la clinique dans cette attente. Il s’ouvre aux autres, reparle spontanément …Il est vrai aussi qu’on a écouté sa déprime en ajoutant un antidépresseur (Anafranil 25 mmg), au Loxapac 100 mmg. Il dit ne plus fumer (H.), s’être débarrassé de cette « saloperie »…( ?…)
Pour nous, ses parents, une nouvelle ère commence :
Le sentir plus heureux nous réjouit, bien-sûr, de même que de le savoir suivi par un psy qui l’écoute et nous ECOUTE nous aussi, ses parents, mais nous avons du mal à le reconnaître : très gentil, docile, maniable, ralenti…
Comment être nous-mêmes, avec un autre qui, bien-sûr, est notre fils ? Pour le soutenir toujours au plus près .
Les démarches ont été faites auprès de la COTOREP, avec son accord. C’est encore une étape, et nous avons trouvé à ce moment-là soutien et aides concrètes de la section départementale de l’ UNAFAM .
Restera-t-il soumis à ce même traitement ad vitam aeternam ? A ce dosage qui, visiblement, oblitère ses facultés cognitives ? S’agit-il de lésions cérébrales ? ou de désorganisation temporaire ? Pourra-t-il un jour reprendre des études ?
Fallait-il forcément en passer par cette deuxième hospitalisation pour adapter le traitement ?
Comment se fait-il que certains psys soient si réticents à une psychothérapie de soutien au malade ?
Pourquoi ce regard si fréquemment culpabilisant sur les parents ?
Ne pourrait-on envisager comme dans certains pays (Grande-Bretagne) l’intervention de personnes « médiatrices » ?
Pourquoi l’UNAFAM ou d’autres associations sont-elles si mal perçues auprès des hôpitaux publics ?
Et tant d’autres questions, vous l’imaginez…

Cette missive est sans doute longue et narrative. Merci en retour d’établir le dialogue et de nourrir les réflexions…

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Témoignage de parents - reconnaissance du diagnostic charly 23-01-03 1
 Lettre aux parents soleilnoir 23-01-03 2
   RE: Lettre aux parents miss_flo 24-01-03 4
 RE: Témoignage de parents - reconnaissance du diagnostic Daniel 24-01-03 3
   RE: Témoignage de parents - reconnaissance du diagnostic miss_flo 24-01-03 5

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Texte des réponses

charly (394 messages) Envoyer message email à: charly Envoyer message privé à: charly Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
23-01-03, 21:49  (GMT)
1. "RE: Témoignage de parents - reconnaissance du diagnostic"
bonsoir,
tout d'abord vous nous avez pas dit de quoi souffrait votre fils car apparemment il a des symptomes de schizophrénie mais je ne suis pas psy et je n'ais pas suivis votre fils car je suis schizophréne depuis 8 ans et mes parents ont bataillé et moi aussi pour qu'on puisse d'une part être prise au sérieux et être pris en charge et d'autre part quand à la déclaration de la maladie c'est en consultant le mot schizophrénie que j'ai découvert que je l'étais et j'ai également découvert sur internet que je pouvait prétendre à la cotorep (au bout de huit année de rmi, sans que personne ne me le dise (ni psy))et je l'ais dit à mon psy il m'a aidé pour la cotorep et en ce qui concerne ma maladie il m'a bien confirmé que j'étais schizophrène et que pour le moment on n'avait pas encore de médicaments qui permettaient de guérir de cela. la police quand on l'appel parce que nos parents soupçonnent quelque chose de pas très normal leur dis que ce n'est pas de leur compétence, ma mère à été obligé de leur dire que si il ne faisait rien elle porterait plainte pour non assistance à personne en danger car j'ai un enfant qui avait 2 ans à l'époque.alors les pompiers sont venus sur leur appel et j'ai fait dans leur camion une crise de tétanie, je suis donc allée à l'hopital qui ne me trouvant rien d'organique voulait me laisser sortir et là encore ma mère à du se battre pour qu'on me transfert à st anne ou j'ai été transféré après examen a un hopital psychiatrique près de chez moi, et là on m'à forcer à prendre de l'haldol qui ne m'a pas aidé, mais parent m'ont pris chez eux avec ma fille et j'ai donc vu un autre psy qui m'a prescrit du solian et du tercian et là victoire je refesait surface au fire et à mesure et maintenant tout va bien, je suis chez moi avec ma fille, je ne travaille pas mais ça dépend des réactions de chaque personne et ma fille m'a pour elle toute seule.

amicalement
charly

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soleilnoir (222 messages) Envoyer message email à: soleilnoir Envoyer message privé à: soleilnoir Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
23-01-03, 21:49  (GMT)
2. "Lettre aux parents"
Lettre lu. Tous les médicaments que vous avez cité, je les connais. Parce qu'à midi je mange à l'hopital de jour. C'est une contrainte pour moi, mais bon c'est un moyen de surveiller mon état. Si un jour je pete un plomb!
Les médicaments cité sauf l'haldol sont des médicaments très efficaces pour la schizophrénie. Je dis l'haldol parce que celui ci est utilisé pour les phases délirantes. Quand quelqu'un délire, hop! piqure d'haldol.
Mais selon les définitions diverses de la schizophrénie, il faut avoir été "déphasé" plus de 6 mois pour dire que c'est une schizophrénie. C'est un peu caricatural...
Moi je suis schizophréne et quand je fumais il y a 2 ans et demi du cannabis cela me provoquais des effets extremements forts. Le cannabis faisait que je perdais la notion du temps, de là ou je me trouvais etc...
J'ai arrété et je me porte bien mieux. Mais il faut savoir que le rétablissement après une "boufféé délirante" c'est très long, 2 ans et quelques.
Vous pouvez en savoir un peu plus sur moi sur le forum.
Votre fils s'il arrete le cannabis devrait très vite récuperer, c'est tout ce que je peux vous dire. Par contre de la à savoir s'il y a une emprise forte ou faible de la "maladie" sur lui, cela seul le temps permettra de le savoir.
A bientot. David
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miss_flo (21 messages) Envoyer message email à: miss_flo Envoyer message privé à: miss_flo Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
24-01-03, 10:03  (GMT)
4. "RE: Lettre aux parents"
Bonjour,

Ce qui me frappe, à la lecture de votre témoignage, c'est le nombre de médecins et de traitements différents. J'imagine assez votre désarroi à chaque changement. Peut-être faudrait-il trouver un interlocuteur unique en qui vous ayez confiance.Je pense que cette succession de changements doit être plutôt destabilisante pour vous et votre fils.
Je comprends aussi que vous vous posiez beaucoup de questions sur son devenir.
En tant que malade, nous nous posons aussi ce genre de questions. Comme vous avez pu le voir sur le forum, les situations varient, certains arrivent à travailler, d'autres pas...Il est donc difficile de savoir si votre fils pourra reprendre ses études.
Pour ma part, j'ai un travail "normal" dans l'informatique, les neuroleptiques m'ont bien stabilisée, même si cela a un peu ralenti mes capacités intellectuelles (concentration un peu plus difficile).
Je vous souhaite bon courage,
a bientot,

Miss Flo

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Daniel (761 messages) Envoyer message email à: Daniel Envoyer message privé à: Daniel Voir profil de ce membre CLiquez pour envoyer message ICQ à ce membre Voir addresse IP de cet auteur
24-01-03, 09:45  (GMT)
3. "RE: Témoignage de parents - reconnaissance du diagnostic"
Bonjour Marion,

Bienvenue ici et j'espère que vous pourrez apporter beaucoup sur ce forum.
Votre parcours ressemble au parcours de beaucoup de parents c'est parfois plus simple ou plus compliqué.
Vous êtes, avec votre fils, très gentils et conciliant. Le psy m'a dit que ces enfants n'étaient pas handicapés et qu'il pouvaient participer à la vie de la famille et se soumettre à certaine règles de vie courante.
Rester reclus dans sa chambre ne doit pas être autorisé tous les jours...
Je crois qu'il nous faut être strict dans certains domaine et très relax dans d'autres. Le cannabis à la maison, pour moi hors de question. Chez moi on ne fume plus il faut aller à l'extérieur ou dans une pièce spéciale de la maison.
Ca parait barbare mais ma fille, qui a 20 ans, accepte certaines contraintes qui lui permettent de rester la tête hors de l'eau.
Ma démarche est sans doute brouillon et je trouve sur ce forum des réponses et quand il en faut d'autre, je demande.
Bon courage, c'est aussi banal, mais à très bientôt.

Amitiés
Daniel

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miss_flo (21 messages) Envoyer message email à: miss_flo Envoyer message privé à: miss_flo Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
24-01-03, 13:48  (GMT)
5. "RE: Témoignage de parents - reconnaissance du diagnostic"
Je rebondis sur les propos de Daniel, effectivement être trop conciliant n'est pas forcément une bonne solution pour votre fils.Lorsque j'ai tendance à me laisser aller, mon mari me secoue un peu (gentiment tout de même!) et je reconnais que cela me fait du bien.Par exemple, certains matins je voudrais rester au lit et ne pas travailler. Je sais que je pourrais obtenir un arrêt maladie, mais mon mari me force à me lever. Sur le coup, cela m'embête qu'il me traite comme un enfant mais je dois reconnaitre que le fait d'aller travailler me permet de rester insérée dans la société. Essayez d'imposer quelques limites simples à votre fils, pour qu'il respecte la société et ses proches. Je crois que cela ne peut pas lui faire de mal de trouver ses limites.
Bon courage, à bientot,

Miss Flo

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