Moi mon nombril… Et mon style...
Et mon arbre…
Et mon vers…
Il est probable que nous n'avons pas la même vision de l’Inutilité des sentiments
lorsque l’homme et sa loi montrent sa vraie nature.
Moi, qui me définis, d’une langue inventée, vocabuloscopique, hostile à tout un monde, à mes gueules d’improbable.
Moi, ce loup solitaire, délégué des morsures, aux juges, à leurs calendriers, aux iniques manœuvres, du Bien comme du Mal !
Moi ce moellon dans l’astre, aux galeries de Neptune, aux routes d’androgynes, dispersé d’idées noires…
Moi, d’ici ou d’ailleurs, à tailler ses crayons, aux fissures de l’arbre…
Mon arbre et comme moi, au planning du vent, mon arbre séculaire, aux cotés d'autres chênes, avec le même sang…
Mon Arbre et comme un Double
Et d’une vue plus saine et qui indiquerait, là, où je me suis planté !
Aux gestes dans ma tête, à arme inégale.
Aux noyades du rire, à l’émail de l'enfance, aux airs démocratiques, dans leurs jouets adultes.
Au passé composé, d’instants de contorsions, au prix de tout silence, derrière chaque serrure.
D’un tableau dans l’image.
Moi, libre et vindicatif, à ma propre nature.
Moi d’un air attachant, d’un paysage mouvant, éloigné des tempêtes où mon regard statique, viendrait prendre l’hiver, au bout d’un été bleu.
Aux portes sans issue, issues des essayages, roulés dans l’écriture, d’écume à fleur de peau, au noir d’une maison, les nuits de commissures…
Avec pour seul ennui, d’inavouables extases, aux vagues épidermes, l’odeur des plaisirs…
Et des genoux meurtris, cachés sous une larme
Du faux sous l’apparence, au compte des désirs…
Moi, des desseins instables, aux lignes illisibles.
Moi des "Hier "et de "Rien", sinon d’un pacte habile, avec le sentiment et je ne sais quelle brûlure.
L’autre coté d’ma tête, caché derrière un double, qu’invisible au présent, un autre âge s’embrase, quand le vers me rallume…
Une page blanche et plus rien d'impossible (JG)