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"Juste pour dire..."

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Forum : Schizophrénie (Protected)
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StephaneA (0 messages) Envoyer message email à: StephaneA Envoyer message privé à: StephaneA Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
14-02-03, 10:32  (GMT)
"Juste pour dire..."
Bonjour à vous tous qui me lisez,

Je viens de m'inscrire sur ce forum... Durant les prochaines lignes, je vous indiquerai pourquoi. Tout d'abord, je vais me présenter.

Je suis StephaneA et je viens de découvrir ce forum, dernièrement en fait. Je l'ai découvert le 1er février. Le lendemain, j'y suis retourné. En fait, j'y suis allé du 1er au 6 février, et ce, presque toute la journée. Au cours de ces 6 jours, j'y étais dépendant. Je suis retourné par la suite mardi le 11 février. Puis, j'y retourne aujourd'hui. En lisant les lignes suivantes, vous allez peut-être comprendre pourquoi j'étais dépendant.

Au fait, je ne me suis pas encore présenté. J'ai des problèmes de phobie sociale et de perfectionnisme pathologique et puis je suis constamment hyper-stressé. Là présentement, j'ai 20 ans. Durant mon adolescence, j'étais en permanence dépressif. Ce n'est plus le cas maintenant; c'est signe qu'on peut s'améliorer! Les problèmes que j'évoque, je me les suis diagnostiqué moi-même. Je ne suis jamais allé voir un psychologue: perfectionnisme oblige: si je ne m'en sortais pas de moi-même seulement, je considérerais que je n'aurais rien réussi et donc que de m'en être sorti n'a pas de valeur. Et puis, je suis très orgueilleux. J'étudie en mineur arts et sciences avec des cours de psychologie. Mais je réfléchis. Je ne suis pas schizophrène mais voilà, je vous explique pourquoi j'écris ici.

La première journée que je suis allé sur ce forum, j'y ai découvert Isa et plein d'autres personnes. Il y avait Rémi, Dithyrambe qui avait fait changer son nom à partir de celui d'1 peut-être pour faire singulier et ensuite pour faire poétique. Il y avait aussi Charly, Al et plein d'autres encore.

Ce sont surtout les mots d'Isabelle qui m'ont marqué. Isa, tu parlais de ¨la vie dans la vie¨ et de plein d'autres choses tout aussi intéressantes. Tu m'as marqué par ton intelligence, ta sensiblité, tes raisonnements, ta logique, ton dévouement... ¨Tout simplement merci...¨... si je peux me permettre (sinon, trop tard!).

Rémi, tes poèmes sont des constructions bâties sur mesure pour ériger un monde en devenir, c'est-à-dire un monde d'êtres parfaits en devenir, parfaits car en devenir. C'est le cas de la poésie souvent... mais pas toujours. Je n'ai pas lu tous tes poèmes, mais ils sont assez nombreux, autre avantage.

Charly, je retiens ta sagesse et ton dévouement: tu donnes des conseils aux gens selon ce que tu as vécu car tu sais que ce n'est que cela que tu connais personnellement: c'est ce qu'on appelle l'intégrité.

Pour ce qui est d'Al, l'originalité n'a jamais fait de mal à personne; au contraire, cela vient plutôt nous bouleverser dans ce qu'on vit, et cela je pense, on en a besoin. L'humour, même involontaire, peut nous faire rire. Alors ce n'est pas vraiment de l'humour? Ouais... mais ce qui est perçu comme tel, le devient...

Isabelle, je suis content que tu sois revenue, et j'espère que tu es revenue pour suffisamment longtemps... à toi d'en juger. Je l'espère quand même pour ceux qui souffrent et qui sont schizophrènes, ceux à qui ta bienveillance ne peut que les aider. Mais avant, aide-toi; là, tu pourras continuer à aider les autres. Et si, parfois, tu es dans un tel état que tu ne souhaites pas aider personne, alors cela ne fait rien: aide-toi, c'est tout. Peut-être qu'en ce moment tu vas bien, alors si c'est le cas, tant mieux.

Je tiens à rajouter que ce site est excellent. Je veux dire par là qu'il y a une telle quantité d'écrits, de textes, de pages, de renseignements, de témoignages... Juste félicitation!

Je crois que vous vous demandez encore pourquoi ce site m'a marqué et pourquoi j'en étais dépendant 6 jours durant. En fait, si ce n'est ceci, je ne le sais pas moi-même... il y a une sensibilité qui se rejoint, qui est universelle... et surtout qui peut être perçue entre personnes sensibles de nature. Je n'ai pas tellement d'autres explications... Sinon, ceci: Je suis allé à la rencontre de l'autre dans son altérité. Car même si la sensibilité se rejoint, je ne suis pas schizophrène. Je ne sais pas ce qui est le plus merveilleux, si c'est que la sensibilité puisse se rejoindre (et la raison) ou d'aller à la rencontre de l'autre dans son altérité. Enfin, je crois, ni l'un ni l'autre... L'un ne peut exister sans l'autre. A quoi sert l'un sans l'autre? Je sais... strictement à rien. Ce serait tout ce qu'il y aurait de plus incomplet. Alors, cela n'existe pas. Seul les 2, ensembles, existent. Si je vais en psychologie, ce sera pour la même raison (ou pour les mêmes raisons).

Tout cela m'éloigne du sujet principal: la schizophrénie. Peut-être que je n'écrirai plus. Jamais plus, plus jamais... Je vais voir... Si j'écrirai à nouveau, ce sera parce que je serai en position de le faire. Sinon, non... Cela ne sert à rien, alors.

Que de longueurs!

Salutations,
Stéphane

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Juste pour dire... remi 14-02-03 1
   RE: Juste pour dire... StephaneA 17-02-03 2

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Texte des réponses

remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
14-02-03, 22:36  (GMT)
1. "RE: Juste pour dire..."
Bonsoir,

Comment as-tu trouvé ce forum ? Par quel mot-clé ?
Toute la sensibilité que tu vois dans ces textes ne vient que de toi. Comment ça se passe en psychologie ?
N'ais pas peur d'aller loin ! Ne t'arrêtes pas en cours de route, ton message tu peux le continuer.

Au revoir,
Rémi.

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StephaneA (0 messages) Envoyer message email à: StephaneA Envoyer message privé à: StephaneA Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-02-03, 21:50  (GMT)
2. "RE: Juste pour dire..."
Bonsoir à toi,

J'ai trouvé ce forum par le mot-clé "schizophrénie". Ce n'est pas tant que je vois de la sensibilté dans des textes en particulier, mais que j'en vois dans une réalité qui dépasse ma réalité; évidemment, la sensibilité que je vois dans cette réalité-là, c'est moi qui la vois, perçois. En psychologie, cela va... mais c'est long. J'ai peur d'avancer dans un destin et de ne pas pouvoir en sortir; je préfèrerais vivre dans une caravane ou un bateau: pas dans une installation fixe qui nous emprisonne et nous limite si on laisse faire la vie nous entourer dans un moule dans lequel on ne peut plus sortir: je ne veux pas de pancarte après ma porte, pas de numéros, pas de repérage qu'on peut noter et avec lequel on peut m'identifier. J'ai peur de vivre dans un destin où je ne me reconnaîtrais jamais. Si je m'arrête en cours de route, c'est parce qu'il y a un débarcadère. Et puis je suis arrivé au terminus et je dois recommencer un autre voyage qui m'épuise en m'étourdissant. À part ça, ça va! Cet autre voyage, je vais le faire. Je me concentre trop sur la destination et pas assez sur le parcours. Je veux en avoir fini avant d'avoir commencé. J'oublies de prendre plaisir au parcours. Mais je vais essayer d'aimer ce qui me fait peur. Nous vivons selon 2 émotions: la peur et l'amour. Ce qui me touchait, c'est que c'était écrit qu'on ne cesse jamais d'être schizophrène, qu'on l'est pour la vie. En gros, c'est cela. J'étais quand même assez vulnérable et fragile au moment où j'allais sur le forum: c'est pourquoi j'avais écrit que la sensibilité s'était rejointe. Tu trouvais que je pouvais continuer mon premier message... Moi trouve qu'il était assez long!... Mais je l'ai continué quand même! Ne lâche pas à aimer car: Même s'il y a un double discours et une fatalité dans les énoncés: On sent le besoin de parler de l'amour qu'on ressent, parce que le fait d'en parler, cela nous y fait penser encore plus, et y penser, cela nous fait encore plus sentir cet amour; et cet énoncé: Prendre conscience de brûler, c'est se refroidir: il faut être feu sans le savoir. Mais tout cela n'est que rhétorique!! Alors ne lâche pas à aimer car tout indique que tu es sur la bonne voie. Par contre, la peur paralyse. On passera au travers quand elle sera là.

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