Bonjour Charly,Depuis que je suis sortie de l'hopital, je n'ai que des "petites rechutes", sauf une fois ça a duré un week-end, ou je suis restée enfermée chez moi. A chaque fois c'est pour les memes raisons, à cause de la bétise et du sadisme des memes personnes.
Pour le moment, j'ai trouvé la solution, j'évite ces personnes. Hier j'ai vu mon psy, il est content des progrés que j'ai accompli, maintenant il me dit qu'il faut que j'apprenne à me défendre car je ne peux pas toujours fuir.
Pour l'oral, je me sens à priori en confiance par rapport au jury. Quand j'ai passé l'écrit j'étais malade, j'avais 40 de fièvre, je n'avais pas pris de médicaments, je pensais que je me sentais mal à cause du stress. Entre les deux épreuves j'ai demandé de l'aspirine aux infirmiere qui surveillaient l'épreuve. J'ai été surprise par leur gentillesse et leur disponibilité. Moi qui d'habitude ressent plutot des choses négatives par rapport aux autres, je veux rester sur cette impression positive.
Mais si quelqu'un a l'habitude des oraux, je prends volontier tous les conseils et trucs.
J'ai beaucoup pensé à toi, lorsque tu as été destabilisée par ton père. Meme si j'ai en partie réglé le probleme, mes parents m'ont fait beaucoup de mal. Le jour de mes 23 ans, mon père m'a dit : de toute façon dans deux ans tu vivras du rmi (jétais encore étudiante à ce moment là). Le pire, c'est que ça s'est effectivement produit. Récemment lors d'un diner avec ses amis ou j'était présente, il s'est mis à plaisanter sur mon délire, bonjour le malaise. Enfin, tout ça c'est rien comparé à ce que j'ai entendu durant l'enfance et l'adolescence.
Le pire c'est qu'il dit des horreurs et après il nie les avoir dites.
Mais quand mon psy a convoqué mes parents pour une séance, il m'a présenté des excuses pour tout ce qu'il avait pu me dire. Et depuis que je suis officielement malade, il fait de gros efforts, mais le naturel ressort de temps en temps.
Meme si ton père nie le mal qu'il te fait, au fond de lui il sait bien qu'il est un mauvais père. Il y a des gens qui ne peuvent pas s'empecher d'essayer de détruire leurs familles, moi je vois ça comme une sorte de maladie. Je ne crois pas que ce qui en sont atteint en guérissent facilement
Maria.