hara (0 messages)
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08-03-03, 04:03 (GMT)
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"Quelques mots juste comme ça, pour le plaisir." |
Bonsoir à tous, Comment vous portez-vous? Ce soir, je n'ai pas de question particulière à vous poser. Mais cela ne m'empêche pas de venir vous lire....J'aurais aimé avoir le courage de lire entièrement, et maintenant, la discussion "Des parents s'interrogent" mais elle est longue et j'suis crevée. Je continue mon bonhomme de chemin avec mon ami. A ce sujet, je voulais juste faire une toute petite précision....cette personne n'est nullement mon amoureux (j'préfère ça à conjoint...!), c'est véritablement un ami, au premier sens du terme....Ce qui ne veut pas dire qu'il compte moins à mes yeux. Il serait d'ailleurs actuellement "incapable" (sans méchanceté ni prétention aucune) d'entretenir une relation amoureuse (et je ne crois pas qu'il en aie l'envie). Il côtoie sa famille et 1 ou 2 personnes dont je fais partie. D'un côté, je pourrais peut-être l'aider mieux si nous (lui et moi) formions un couple, je serais plus présente, et j'aurais plus de "droits" (d'intervention par rapport à ses parents surtout...)... Mais, j'ai déjà un conjoint moi. De ce côté là d'ailleurs, ce n'est pas toujours simple. (/Est-ce que tu peux m'expliquer pourquoi tu passes ces heures sur ces sites? Dans des bouquins sur la schizophrénie?...Et moi dans tout ça?/) Et oui, je dois manoeuvrer en douceur pour ne pas "bâcler" un aspect de ma vie en voulant en enrichir un autre. Je dis "enrichir" car la relation d'amitié que je développe avec cet homme(dont je ne cite pas le nom par respect pour son intimité)est extrêmement enrichissante.Il me surprend chaque fois par sa sensibilité, son intelligence, sa gentillesse, son sourire...Aurais-je, moi, la force de sourire si je vivais ses souffrances? J'en doute. Il me surprend donc aussi par cette force qu'il dégage, qu'il parvient à extraire (dieu sait comment.....) de ses faiblesses.Je l'admire pour tout ça. Et je veux qu'il s'en sorte tout à fait, au moins le mieux possible. Malheureusement, plus je progresse dans la connaissance de cette maladie, plus je découvre des difficultés insoupçonnées au début.....Et plus je prends conscience de mes tristes propres limites.Et aussi de mes peurs. Vous aurez beau dire que c'est déjà bien d'écouter, de soutenir, d'apprendre, de se renseigner....... j'enrage parfois, j'ai mal aussi, de ne pouvoir faire plus. Enfin, pour le moment, tout se passe assez bien....Mon ami fait des progrès (malgré le fait qu'il néglige son traitement)et j'ose espérer qu'il est sur la bonne voie. Il revoit un de ses vieux copains (sain, correct et tout et tout, j'ai vérifié!), prend des trams, des métros sans angoisser....C'est déjà si bien.Je respire. Je crains toujours cette foutue rechute mais...que puis-je faire vraiment? Lui parler, oui, le forcer à avaler ses médocs,non et jouer le rôle de ses parents (chez qui il vit), encore moins. Je reste à ma place modeste, je fais ce que je peux comme je peux, pourvu que ça suffise......... J'essaie de ne pas m'en vouloir quand j'ai envie de faire mille fois plus. C'est un apprentissage pour moi tout ça! J'espère que vous allez tous aussi bien que vous le voulez. Si ce n'est pas le cas, courage (comme c'est con ce que je dis....), je pense à vous. A bientôt pour d'autres nouvelles. Toujours meilleures,je croise les doigts. Amitiés........ Hara.
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