Bonjour, J'ai pensé moi aussi à ce manque dù à la nature de ce genre de problèmes. J'ai envoyé ce qui suit à quelques proches dans l'intention de faire quelque chose pour commencer à changer l'image des malades mentaux dans la société. Pardonnez les fautes d'ortographes...
Trait d’union entre le goufre social et l’institution de type hospitalier.L’Association “Trait-d’Union” aurait pour but de pourvoir un “filet de sécurité sociale” pour les Malades mentaux dés la sortie de leur premier séjour à l’hôpital ou centre de repos.
Ce filet serait constitué de personnes qui font le lien entre L’Hopital et les familles si le patient en a, de visite hebdomadaires ou quotidiennes aux malades, de réseau de connaissance entre malades pour créer une vie sociale differente, d’encadrement discret de cette vie sociale.
Le but en est d’éviter que les malades ne tombent dans un no-man’s land à leur sortie d’hopital et n’entame un va et viens cyclique du type: je ne suis pas malade: je reste à la maison - je suis trés malade: je dois aller à l’hôpital.
Assurer un suivit au niveau des traitements si il y en a.
Essayer d’éviter que les malades ne tombent dans la depression à la suite de leur incapaciter de travailler ou d’étudier ou tout simplement de gérer dignement leur vie quotidienne, car cela les ramènent à l’hôpital.
Chercher des fonds pour:
- créer aussi un réseau d’employeurs thérapeutiques ,
- Lobbyer le gouvernement afin que l’état crée une forme d’emploi légal lié au statut d’adulte handicapé, qui permette la prise en charge partielle des salaires et des conditions de travail particulières liées aux differentes formes de difficultés mentales.
- Réunir ces employeurs d’une part et leur employés d’autre part, assez régulièrement afin de mieux comprendre les difficultés et améliorer le système.
- Assurer des locaux décents à l’association. Avec Bureaux, salle de réunion, infirmerie et chambres à coucher d’urgence.
Il s’agirait aussi de travailler avec l’université etl’hôpital. Associer les étudiants en psychiatrie pour qu’ils connaissent l’autre réalité sociale des patients, et les infirmiers pour qu’ils ne représentent plus l’enfermement et les douleurs et angoisses de l’hopital.
Assurer une permanance téléphonique et une cellule d’urgence pour que les crises ne se resolvent pas systèmatiquement par un internement.
Travailler avec l’Unafam, les associations de malades et les centres de réinsertion sociale, afin de changer l’image de l’adulte handicapé, temporaire ou constant, et lui trouver une place digne dans nôtre société.
D'autre part, les ex-malades joueraient un rôle essentiel de part à leur connaissance irremplaçable de la situation d'isolement du malade mental.
Car nos malades sont aimés autant que nos proches qui réussissent, il est nécessaire que nous les aidions à créer un espace d’expression où ils puissent changer leur propre image à nos yeux. Les aider à s’insérer dans des milieux qui les interessent au travers d’un contact direct avec ceux qui les inspirent où qui s’inspirent des mêmes modèles.
Créer des stages où ils puissent se rencontrer et faire des activités ensemble et à ègalité.
Ce sont des objectifs qui, à court ou à long terme, doivent être remplis.
A votre avis ?
Fabrice