Yannick et Marie-Christine BITAILLE
Etant désemparé avec notre fils Aurélien, 19 ans, nous venons vous raconter son histoire, sa maladie : la schizophrénie.
Au mois d’août l’année dernière, il est parti avec ses copains en vacances très content de partir pour la première fois sans ses parents.
Mais dès son arrivée, nous avons su par ses copains qu’il s’est replié sur lui-même et n’est pas du tout sorti pendant les quinze jours de vacances. Quand nous l’avons revu, la première chose qu’il nous a dite : j’entends des voix et les gens savent ce que je pense.
Ensuite, il a commencé son apprentissage de mécanique poids lourds en septembre 2002, mais jusqu’au mois de décembre 2002, nous n’avions plus du tout de contact avec lui, il était bizarre, on ne le comprenait pas et on mettait son mal-être sur la prise de certaines substances ou bien l’alcool.
Puis un jour, le 18 décembre, il refuse d’aller au travail, en nous disant qu’il en avait marre de cette fille qui le harcelait sans arrêt dans la tête.
Nous avons donc fait appel à un médecin qui nous a expliqué qu’il était schizophrène et qu’il fallait l’hospitaliser, chose qui n’a pas été faite, par un concours de circonstances, le médecin lui avait prescrit un médicament ZYPREXA qui petit à petit l’a stabilisé.
Il a pu donc reprendre son travail début janvier 2003. Il allait donc à peu près bien jusqu’au mois d’avril où la, il a commencé à avoir des crises d’angoisses, entre temps il a accepté de voir un psychiatre qui lui à modifier son traitement, mais malgré cela son état se dégrade et petit à petit, il se met à consommer de plus en plus d’alcool et de joints.
Nous avons essayé de le raisonner d’arrêter de consommer tous ces susbtances mais rien ne l’arrêtait, nous étions tout le temps sur le qui vive car il conduisait dans cet état.
Nous avons tenu jusqu’à vendredi dernier 4 juillet, et là nous avons pris la décision de l’hospitaliser dans un centre réputé.
Mais nous sommes très déçu car il a été placé dans une structure où il n’y a que des patients beaucoup plus malade et beaucoup plus agées que lui. C’est pourquoi, nous voudrions le sortir de cet endroit le plus vite possible, et le placer dans un centre où il pourrait avoir un traitement adapté à son mal, qu’il soit en contact avec des gens qui ont le même problème que lui, qu’il comprenne qu’il ne faut plus qu’il touche à l’alcool, la drogue si il veut vivre une vie normale.
De plus, ce ne sera pas facile de le persuader pour faire cette démarche car il ne pense qu’à une chose, retourner à son travail, et que pour lui, il est normal.
Pouvez vous nous conseiller car nous sommes un peu perdu ?
Yannick et Marie-Christine