Bonsoir Daniel, Tel que vous présentez le sujet, on dirait une rédaction de troisième. Sérieusement, ce qui m’intéresse c’est de savoir pourquoi à un moment ,vous avez écrit cette phrase. Je me trompe peut-être, mais à chaque fois que j’entends le mot volonté j’entends la peur. Peur du bien portant face au malade,, peur du médecin face au patient. Penser que l’on peut tout maîtriser est rassurant, reconnaître que par le fait de la maladie on devient étranger à soi-même est totalement déstabilisant. Dire " avec de la volonté il/elle… " c’est penser, moi cela ne peut m’arriver, moi je suis fort, plus fort.. Pour le médecin, il est plus simple de poser la volonté de son patient comme moteur de sa réinsertion ; Pour tous, c’est aussi masquer la culpabilisation le ‘pourquoi je n’arrive pas lui insuffler ce désir de vivre, tout simplement ?’ etc etc.. Je ne vais pas continuer mais ce ‘couperet’ que vous ne prononcerez peut-être pas, mais que le malade entendra, il est terrible. Il renforce son isolement, l’image négative qu’il a de lui, il se retrouve enfoncé un peu plus, sans force, les collines à soulever deviennent des montagnes. Ceci étant je pense que ce que j’écris concerne toutes les maladies aux pathologies lourdes mais peut-être que je me trompe ! Amicalement Mary
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