Bonjour SylFran,Votre message me touche énormément, et je m'associe sincérement à votre peine.
J'ai été interné à la demande de mes parents, qui ont hésité et laissé passer du temps avant d'en arriver là. Aujourd'hui je leur suis infiniment reconnaissante d'avoir eu ce courage. De toute façon si il ne l'avais pas fait c'est surement la police qui m'y aurait conduite. J'étais dangereuse pour moi et les autres, s'ils n'étaient pas intervenus j'aurais très bien pu être blessée, renversée par une voiture ou agressée. Je ne parle meme pas du suicide auquel je pensais par bouffées irrévressibles. Vous avez fait le bon choix pour votre fils,vous avez tenu votre role protecteur de parents et s'il avait eu le temps d'être soigné je suis sure qu'il vous en aurait été reconnaissant.
L'orientation de soin dans les hopitaux psychiatriques n'est pas de laisser enfermé les patients dans leur chambre. Il faut avoir un contact avec les autres patients et la réalité environnante pour reprendre pied, rester seul avec ses obsessions n'est pas très bon. On laisse donc facilement circuler les patients dans le service au bout de quelques jours, du moins là ou j'ai été hospitalisée.
Pendans la période ou j'ai failli me suicider (c'est une expérience personnelle), je pensais beaucoup à ma famille, j'étais infiniment triste pour eux, mais je voulais que le cauchemar s'arrete à tout prix chaque seconde était si dure à passer.
Avec toute ma sympathie, maria