Modifié le 23-06-04 à 10:07 (GMT)Ce que je voulais dire, c'est que si l'on peut considérer les kilos repris dans l'année suivant un régime comme une reprise du poids suite à un régime mal stabilisé, il n'en est pas ainsi 10 ou 15 ans plus tard. La vie continue, si l'on a eu 25 ans au moment du régime, on en a 40 15 ans plus tard et c'est en réalité une autre époque, une autre femme, d'autres circonstances. Ca ne compte pas dans les kilos repris suite à ce régime fait il y a 15 ans.
Déclarer, qu'on reprend toujours des kilos perdus, même 15 ans plus tard, c'est un renoncement d'avance. On se trouve une excuse pour soit ne pas se remettre au régime, soit pour déclarer d'avance qu'on ne le réussira pas.
Ce que tu dis, c'est typique d'une femme jeune. Tu as quel âge ?
Les soucis qu'on peut avoir à 20, 25 ou 30 ans, s'ils semblent insurmontables, sont en réalité anodins par rapport à ceux, vitaux, qu'on peut avoir après 45-50 ans. Car là, non seulement on a les mêmes soucis qu'une femme plus jeune, mais de surcroît, on a aussi des soucis de santé, souvent vitaux en insurmontables. Du oup, on relativise et on se rend compte, que q'il faut "juste" maigrir, eh bien, rien n'est plus facile.
Par exemple, Je suis une ancienne sportive de haut niveau (natation niveau équipe nationale, musculation, course à pied) et j'ai pratiqué le sport chaque jour il y a encore 2 ans.
Or, il se trouve, que suite à une corticothérapie et un arrêt sportif cause maladie, j'ai pris 5 kg cet hiver. Du coup, ça m'a déclenché un horrible mal du dos avec paralysie partielle des jambes, des sphincters, etc.
Mon rhumatologue a déclaré, que j'ai 2 possibilités :
- soit de rester partiellement invalide, sans continuer à travailler, porter un corset et attendre que ça s'aggrave encore plus, puis passer sur la billard, sachant qu'un pourcentage non négligeable des opérés restent plus on moins invalides.
- soit d'essayer de perdre ces 5 malheureux kg et même un peu plus, pour devenir maigre (eh oui, pas mince, maigre !) ce qui pourrait me apporter une rémission et me permettre de reprendre une activité professionnelle et sportive normale.
Le choix n'est donc pas difficile, j'ai déjà perdu 3 kg depuis 1 mois, bien que je suis toujours sous les corticoïdes, réputés de faire grossir.
Et je peux t'assurer, que rien n'est plus simple que maigrir, quand tu as si mal, que tu ne peux ni t'asseoir, ni rester debout, ni t'allonger et que ton horizon est plein des béquilles et des fauteils roulants, hihihi !
Maintenant, on dit que c'est 50 ans, "l'âge mûr" avec 10-15 kgs de plus acceptables.
Mais il y a 20 ans, c'était 40 ans et quand j'étais très jeune, c'était dès la trentaine ! On disait dans les années 70, que "la quarantaine est l'âge ingrat, car la jeunesse est partie et la retraite est encore loin !"
Et une fille pas encoe mariée à 25 ans était une vieille fille....
Donc tout est relatif et ça change au fur et à mesure...
En réalité, c'est à toi de décider comment tu veux qu'on te considère :
- soit tu adoptes des 45 ans un look "Dadame" et on t'estimera et te pardonnera tes 10-15 kg de trop, mais tu ne pourras plus te considérer comme une jeune femme. A toi les tailleurs taille 48, des maillot baleinés, des talons hauts en tout occasion (ça fait mincir) et des coucleurs sombres accompagnant tes chignons et tes coupes au carré classique.
On dira alors que "tu assumes ton âge".
- soit tu considéres que l'âge n'est qu'un chiffre sur le papier, et tu restes telle que tu étais vers la quarantaine, soit mince, active, sexy, et te habillant comme tu le veux. Mais quand t'annonceras ton âge, les gens te regarderont avec l'incrédulité, car on te donnerait 10 ans de moins.
Il y aura alors toujours des individus qui, vexés de leur propre insuffisance, diront, que "tu n'assumes pas ton âge, t'accrochant désespérement à un semblant de jeunesse". Mais toi, tu n'en auras rien à faire des ces rabats-joie.
Au sujet des soucis, il est tout à fait normal d'avoir des fringales, quand on est soucieux. C'est un atavisme ancestral, qui donnait une impression qu'on va manquer du plus élémentaire et une femme devait manger, car elle était toujours enceinte.
L'important est alors de trouver un exutoire à ces fringales, et si possible un coupe-faim.
J'ai trouvé un "truc" :
Je fais cuire des oeufs. Je jette des jaunes (tant pis pour le gaspillage) et j'apporte une petite boîte des blancs durs avec moi au boulot. Et quand j'ai une fringale, j'en avale 1-2.
Ca a plusieurs avantages :
- ça coupe l'appétit : on mange moins au prochain repas
- ça préserve la masse musculaire, car le blanc d'oeuf est un protéïne pur, sans aucune graisse
- ça a un aport calorique négligeable.
Avec cet "truc" j'ai donc réussi à perdre ces 3 kgs depuis le début juin et je compte encore en perdre autant d'ici fin juillet.
Finalement, c'est facile de maigrir, quand on est fortement motivé(e). D'ailleurs, j'ai déjà moins mal au dos...