Bonjour, je m'incruste dans tous les forums...C'est juste pour dire que je prenais du "déroxat" comme anti-dépresseur jusqu'au mois de mai. Après des hausses et des baisses de posologie, il a fini par ne plus faire effet : bien fait pour moi.
Du coup, je prends un autre anti-dépresseur que je ne citerai pas pour n'induire personne en tentation. L'anorexie est un effet secondaire et effectivement, depuis début juin, j'ai perdu plus de 25 kilos.
J'ai également pris de grosses doses de benzodia... d'anxiolitiques qui eux, rendent suicidaires. Et hop, voilà les comportements auto-destructeurs qui rappliquent !
Bref, tout ça pour dire que tout n'est pas "dans la tête". Et qu'on est beaucoup plus conditionné qu'on le croit par des facteurs chimiques.
On ne perd pas 25 kilos en deux mois juste par caprice. D'ailleurs ce n'était absolument pas mon intention.
En fait, je pense que le médicament est un peu "lourd" pour le foie, ce qui explique une nausée permanente et un dégout chronique des aliments.
Depuis que je prend ce nouvel anti-dépresseur, je fais en gros trois repas par semaine et à chaque fois, il me faut 36 heures pour que la nausée me passe.
Conclusion : pour bien maigrir, il faut avoir une crise de foie continuelle. Et une cuvette à sa disposition, même en voiture, parce que quand l'estomac rejette tout, il n'attend pas. Allez, je vous passe les détails, tiens.
Par contre, je prends très mal les remarques du style "oh, tu as maigri, ça te va bien". Parce que j'ai une tête à faire peur, aucune énergie, essouflée tout le temps (ce qui n'arrivait pas avec mes anciens kilos!)...
Voilà, c'est la fin du monologue.
J'aime bien venir déballer ma vie sur ce forum : je suis en pleine transformation physique, psychique et sociale à cause de deux médicaments. Ca m'aide à y voir plus clair.
Cécile, 30 ans, rien à faire des maigres ou des gros.