Bonjour OranjadeJ'ai connu ce genre de réflexion avec ma petite dernière, lorsqu'elle avait 7/8 ans et qu'elle revenait de chez son père dont je suis divorcée :
Elle me faisait part de ses inquiétudes tour à tour parce qu'il buvait du vin et des apéritifs, ou parce qu'il fumait des cigarettes et qu'elle avait entendu que celà pouvait être dangereux pour la santé.
Je lui ai expliqué que beaucoup de gens buvaient de l'alcool à table ou pour faire la fête sans que ça ne leur fasse de mal, et que mon grand père, son arrière grand père, avait fumé jusqu'à ce qu'il s'en aille, et il avait presque 90 ans lorsqu'il est parti de sur la terre; Que c'était un homme qui aimait bien manger en buvant un peu de vin qu'il mettait dans un "pourou"...Et je lui ai expliqué comment il buvait "à gallet" (en levant le pourou bien haut, un petit jet coule dans la bouche....); Je lui ai raconté comment il aimait rouler ses cigarettes, et que parfois, lorsque je m'égratignais quand j'étais petite, il mettait le papier qui servait à rouler son tabac sur ma plaie et du coup, elle cicatrisait trés vite...(Je ne lui ai pas parlé de mon père qui est mort de la gangrenne à cause de l'alcool et du tabac bien sûr)
Ma fille ne s'est plus inquiétée de la consommation d'alcool ou de tabac de son papa.
Je lui ai simplement conseillé de se tenir éloignée de lui lorsqu'il fumait, parce que la fumée n'est pas bonne à respirer, et que si un jour elle sentait qu'il était bizarre, elle aille se coucher plus tôt ou qu'elle reste dans son coin à jouer; Et que de toutes façons, quoi qu'il se passe, si quelque chose la gênait lorsqu'elle était chez son papa, elle m'en parle à son retour.
L'important est que tu essaies de tranquiliser ton enfant, de lui faire comprendre que plein de gens ont des alcools forts chez eux, que ce n'est pas grave, mais que tu es là pour le soutenir s'il a un problème qui le gêne; Qu'il t'en parle comme il vient de le faire, que tu seras là pour l'écouter et essayer de l'aider, mais que déjà, lorsqu'on parle de ce qui nous gêne, aprés, on va mieux.
Et tu termines par un gros calin qui serre (Mais ça je n'ai pas besoin de te le dire )
Cordialement,
Poulou