BonsoirA la demande de ma fille, je l'ai accompagnée ce soir voir une pièce de théâtre, "Le médecin malgré lui" de je ne sais plus quel ancien écrivain (Molière ou autre) joué par des enfants du collège.
Je me suis ennuyée comme ce n'est pas permis (aucun de mes enfant ne jouait pour m'intéresser un peu...), à part lorsqu'une pendule en bois est tombée bruyemment au milieu de la scène, surprenant tout le monde.
J'ai pourtant essayé trés fort de m'intéresser à la pièce, aux acteurs, me disant que c'étaient des enfanst qui jouaient, me pinçant presque afin d'être indulgente...Mais tout était tellement récité, tellement "téléphonné", tellement peu naturel que zzzzz...J'ai prié trés fort pour que ça ne dure pas.
Et heureusement, ça n'a pas duré trop longtemps. Je pouvais faire cet effort pour ma fille, ça n'a pas été trop dur, du coup.
A la sortir, je ne savais pas trop où me poser; Ma fille voulait rester un peu car il y avait des amis de son école.
Pour ma part, jai distribué quelques bonjours de politesse, et je me suis appuyée au mur de la salle des fêtes, ne sachant que faire d'autre en attendant.
Je n'étais pas à ma place parmi les gens du village.
Je ne fumais pas pour me donner une contenance, n'étais pas pompette pour m'en donner une autre...
Je ne me sens à ma place que chez moi avec mon Homme, sur ce forum la plupart du temps, en réunion A.A. de temps en temps, partout dans la campagne, à la montagne ou à la mer, et voilà pour aujourd'hui.
Ca peut paraître trés peu au point de vue vie sociale, mais ça me va bien ainsi.
Depuis que j'ai arrêté l'alcool, ormi quelques rares immersions dans le monde, je ne me sens bien qu'en trés trés petit comité, et encore...Un trés petit comité trié sur le volet.
Alors que dans l'alcool, j'étais toujours entourée de plein de gens; Disons qu'il y avait la quantité mais pas la qualité de personnes à ma convenance.
Je pensais à celà ce soir, appuyée contre le mur de la salle des fêtes...
Amitié
Poulou