Allez, moi aussi je vais parler de mes médocs puisque c'est le thème !Avant, lorsque je buvais, j'étais archi, archi, archi contre n'importe quelle sorte de médicaments : je n'en prenais jamais, pas même un doliprane... les plantes, l'homéopathie, l'accuponcture, les tisanes (entre deux verres de vins !).
J'avais une amie qui prenait des anti dépresseurs depuis de nombreuses années, je ne comprenais pas, mais alors pas du tout !
Quoi elle n'était pas assez forte pour surmonter ses p'tites angoisses ?
Incroyable !
Et moi, nannn, je ne prenais rien, mais qu'est ce que je me mettais dans l'cornet !!!
Lorsque mon psy (oh, ça fait toujours VIP, ce terme !), m'a proposé du deroxat, du Révia etc... niet ! niet et re-niet ! lui aie-je alors répondu ! Que du naturel ! Basta les médocs c'est caca (ça c'est pour la rime ).
Mais, il a fallut se rendre à l'évidence, le jour où je ne pouvais plus rien faire que pleurer, trembler, je ne sortais plus, ne pouvais plus regarder les gens en face (mm mon conjoint)... l'horreur !!! Ahhhhhhhhhh, c'est ça une dépression !!! Merde ! Même à moi !
Je me souviens avoir été en urgence une fois, chez un médecin ; à l'accueil la dame me dit : non, il faut attendre, il n'est pas disponible !
Lui aie répondu que si elle ne voulait pas que je m'effondre, là, maintenant, tout de suite, il fallait sérieusement l'appeler... je devais avoir une de ces tête !!! Il m'a donc osculté et vzzzzzzzzz, une piquouze de valium ! ces crises arrivaient pas trop souvent, mais, parfois... et là, dans ces moments là... c'était abominable, terrible, impression de mourir, de partir, ...
Bref, mon psy, m'a dit un jour, vous me faîtes marrer !
(pour un psy c'est rarissime !)Vous ne voulez pas de médicaments par peur de vous détruire, mais... par contre vous vous saouler allegrement !
Ben, voui, doc, aie-je répondu penaude !
Alors, en conclusion, je prends maintenant depuis + de 4 mois des médocs anti-dépresseurs. J'ai arreté le lexo, mais je l'ai toujours sur moi (au cas où : j'en ai je ne sais combien de boites, disséminées un peu partout).
J'avais tenté d'arreter, petit à petit, et... dégringolade !!! Re-crise de panique, re-déprime, re-tout !
Donc, à l'heure où je vous parler, c'est pas encore vraiment la vraie s.
Mais, mais, mais... un jour, un jour, mon prince viendra, un jour on s'aimera, et lalalala ah, non, c'est pas ça que j'voulais dire
Un jour, je serai une grande fille et j'arreterai toutes ces saloperies !
Mais, pour l'instant... ben... nan !
bisous,
s. qui comme d'hab en a écrit une tartine !
Je confime la déprime arrive à tout moment, tout instant, ça n'arrive pas qu'aux autres !