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"L'insoutenable légerété de l'être"

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RVCat (1444 messages) Envoyer message email à: RVCat Envoyer message privé à: RVCat Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
25-06-04, 14:53  (GMT)
"L'insoutenable légerété de l'être"
Modifié le 25-06-04 à 15:37  (GMT)

A toutes les filles et les mères du monde, ce passage du bouquin de Milan Kundera. J'y retrouve l'écho des souffrances, et parfois des dérives, que vous nous faites parfois partager.
Un regard d'homme.
Avec toute mon amitié.

"5.

Ayant constaté qu'elle avait tout perdu, elle chercha un coupable. Coupable, tout le monde l'était : Coupable son premier mari, viril et mal aimé, qui lui avait désobéi quand elle lui chuchotai à l'oreille de faire attention; coupable son second mari, peu viril et bien-aimé, qui l'avait entraînée loin de Pragues dans une petite ville de province et courait après toutes les jupes, de sorte qu'elle n'en finissait pas d'être jalouse. Face à ses deux maris, elle était désarmée. Le seul être humain qui lui appartenait et ne pouvait lui échapper, l'otage qui pouvait payer pour tous les autres, c'était Tereza.
D'ailleurs, il était peut-être exact qu'elle était responsable du sort de sa mère. Elle : l'absurde rencontre d'un spermatozoïde du plus viril des hommes et d'un ovule de la plus belle des femmes. En cette seconde fatidique nommée Tereza, maman avait commencé le marathon de sa vie gachée.
Elle expliquait inlassablement à Tereza qu'être mère c'est tout sacrifier. Ses paroles étaient convaincantes parce qu'elles exprimaient l'expérience d'une femme qui avait tout perdu à cause de son enfant. Tereza écoutait et croyait que la plus haute valeur de la vie c'est la maternité, et que la maternité est un grand sacrifice. Si la maternité est le Sacrifice même, être fille c'est la Faute que rien ne pourra jamais racheter."

RVCat

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: L'insoutenable légerété de l'être cachou77 25-06-04 1
 RE: L'insoutenable légerété de l'être svaincra 25-06-04 2
   RE: L'insoutenable légerété de l'être svaincra 26-06-04 3

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Texte des réponses

cachou77 (323 messages) Envoyer message email à: cachou77 Envoyer message privé à: cachou77 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
25-06-04, 20:00  (GMT)
1. "RE: L'insoutenable légerété de l'être"
Merci pour ce petit passage
cachou

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svaincra (619 messages) Envoyer message email à: svaincra Envoyer message privé à: svaincra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
25-06-04, 22:39  (GMT)
2. "RE: L'insoutenable légerété de l'être"
J'ai lu ce bouquin, il y a un siècle !!!
Excellent auteur !
Excellente trace dans mon esprit !
Ce soir, pas envie de trop parler (une fois n'est pas coutume, n'est-il pas ?), mais, j'y r'viendrai, j'y r'viendrai...
bonne soirée,
s.

ps- je sais qu'il a dit : "la bétise des gens constiste à avoir une réponse à tout, la sagesse d'un roman consiste à avoir une question à tout... à méditer aussi peut-être...

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svaincra (619 messages) Envoyer message email à: svaincra Envoyer message privé à: svaincra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
26-06-04, 06:09  (GMT)
3. "RE: L'insoutenable légerété de l'être"
Je me souviens j'avais alors 16/17 ans, je l'avais dévoré ce livre.
J'avais de suite réempilé avec "la vie est ailleurs" (d'ailleurs, rien que le titre me parlait).
Je sais qu'il a sorti un bouquin, il y a pas si longtemps.
Tu l'a lu ?

Mais, je croyais hier soir, me souvenirs de quelques bricoles, mais, niet... mise à part que cela se passe pendant le printemps de Prague...

Je vais relire donc...
En ce qui concerne cet extrait... Il me laisse perplexe.
Il faudrait donc un coupable...
Un coupable à notre sacrifice...(?)
Mmmmmm.....

"J'y retrouve l'écho des souffrances, et parfois des dérives, que vous nous faites parfois partager"

- J'imagine que tu parles des femmes, pas en tant que mère, mais en tant que conjointe de vie... non ? me trompe-je ? (Tu pourrais me dire que l'une et l'autre sont liées mais pourtant, il est tellement important, il me semble, de les dissocier)

"Face à ses deux maris, elle était désarmée. "

- mais on pourrait aussi : "Face à ses deux épouses, il était désarmé."

Nan, décidemment sorti du contexte... Il faut que je relise ...
On peut aussi citer toujours dans le même bouquin :

« Notre vie quotidienne est bombardée de hasards, plus exactement de rencontres fortuites entre les gens et les événements, ce qu'on appelle des coïncidences. Il y a coïncidence quand deux événements inattendus se produisent en même temps , quand ils se rencontrent : Tomas apparaît dans la brasserie au moment où la radio joue du Beethoven... »

Quel merveilleux film aussi d'ailleurs.
bon samedi,
s.


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