cachou77 (323 messages)
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16-08-04, 01:05 (GMT)
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"retour de manivelle" |
Bonsoir à tous et à toutes. minuit passé, le sommeil ne vient pas encore. Non pas d'alcool ce soir, après avoir eu une salle période fin juillet de rechute, c'est fini depuis 15 jours. Sur le "camping d'été " certains ont vu, su, compris que j'allais mal. Arrêtre l'alcool est une chose, parfois, souvent devrais-je dire quelque chose de diffcile. Mais je reste persuadé que dans mon cas, l'alcool n'est qu'une cause, et je ne crois pas être la seule. Je ne sais même pas si je vais avoir le courage d'écrire ce post jusqu'au bout. Le jour où je suis rentrée en cure, j'ai dit cette phrase, ici il va falloir que je parle, parce que sinon je trouverai autre chose pour me détruire. J'ai déjà essayé les TS, l'anorexie, la boulimie, l'alcool, il me reste les médocs et les drogues. Je sais c'est pas drôle mais c'est pas facile d'écrire non plus. La mise à nue, je l'ai fait devant les psy, devqant quelques amis aussi, ils sont rares, je l'ai fait un soir aussi sur ce forum et j'ai retiré le post quelques heures plus tard. Peut-être que je ferai pareil cette fois ci. Je ne sais pas Il y a 19 ans bientôt, "anniversaire" en novembre d'ailleurs. Une ordure a essayé de me violer, essayer pcq j'ai été plus forte et que je l'ai viré de chez mes parents. Qui c'était, peu importe, un livreur que je n'ai jamais revu. Après j'ai bu, je me souviens de ça, musique à fond dans la maison et alcool. Association éliminer la souffrance=boire. Ca je l'ai compris en cure. Après 18 ans de silence complet, personne n'a rien vu, ou rien voulu voir, je n'étais pas caline, mais après tout personne n'a rien vu venir pour l'alccol non plus. Je n'acceptais quasiment pas qu'on me touche mais j'ai masqué ça. Souvenir affreux, ma mère me prend dans ces bras, j'ai 18 ans, et j'ai envie de vomir. Ceux qui m'ont sauvé de tout ça, les enfants, pas les miens, non, ceux avec qui je travaille, pcqu'avec eux pas de risque. Pas de désir. Si un gamin vous fait un calin c'est pour montrer son affection, pas son désir. En cure j'ai balancé tout ça, et bizarrement j'ai accepté d'être calinée, juste que quelqu'un me prenne dans ces bras, et me fasse un bisous dans le cou. Comportement nouveau pour moi et très déstabilisant aussi. Et puis là bas, j'ai rencontré quelqu'un, certains d'entre vous ont déjà lu des morceaux de notre histoire vu que j'en ai déjà parlé ici. Au début c'était un ami comme les autres et puis j'ai compris que c'était plus que ça. Je lui ai tout dit, mon dégout du corps des autres etc etc. J'étais sure qu'avec ça notre relation resterait ce qui était bcp plus facile pour moi à vivre, une énorme tendresse. Seulement il n' pas réagi comme je l'attendais, il m' apris dans ses bras et il m'a dit on y arrivera. Je suis pas un salaud et je te forcerai à rien. Je passe les péripéties de nos rdv raté déjà raconté ailleurs. La première nui que l'on a passé ensemble, j'ai dormi en jean et en col roulé, bonjour la tableau. Il n'a jamais rien forcé, au fil du temps j'ai avancé, un petit peu plus à chaque fois. A chaque fois que je disais stop c'était stop, et je le respecte énormémént pour ça, vraiment. Il m'a fait gagner en quelques mois ce que je n'avais pas gagné en plusieurs années, la notion que j'avais un corps, capable d'exister en temps que tel, d'éprouver des émotions, du désir moi aussi, de sentir le désir de l'autre sans le voir comme une menace. Seulement le mais est là, il arrive, pour ne pas être cru au moment fatidique je bloque, impossible. Je sais parfaitement que c'est du à une trop grande tension de ma part. Ca je le sais. Pourquoi j'écris tout ça aujourd'hui? Parceque cette belle relation est patie en vrille, à cause de ça, à cause de mon passé. Evidement certains vont me dire, ce mec n'est pas un type bien, il ne te respectais pas. Je dirai que le contraire, combien de mec aurai accepté de passer une nuit avec leur ami dormant en jean et en pull à côté? peu. Combien aurait insisté après le 1er non? Beaucoup. Je ne lui en veux que notre histoire ne soit pas possible à cause de ça (en tant alcoolique il porte aussi en lui bcp de blessures et je comprnds que la mienne soit dure pour lui). Ce qui me rend dingue te me fait complètement craquer nerveusement en ce moment c'est qu'encore une fois je me reprends ce putain de passé dans la gueule. Que cette ordure, pcq ce mec qui a essayé de me viler je le hais, viennent encore 18 ans après me bouffer ce qui pouvait être bien dans ma vie. C'est cette rage en moi qui fait que j'ai été naorexique suicidaire, que je suis devenue alcoolique, pour ooublier ça. Je croyais ces derniers temps, entre la cure la psy et mon ami avoir vachement avancé dans ma tête. Et puis non comme si ce truc devait inlasablement me gacher la vie. Me priver d'être tout simplement une femme. Je n'ai pas envie de lire des réponses du genre, ne te sens pas coupable, la victime c'est toi, pas cette ordure. Ou bien des trucs du genre il faut du temps pour refermer ce genre de blessures. J'ai 33 ans et j'en ai gaché preque 18, alors le temps j'ai donné. J'ai déjà été sur des forums qui parlent de ça, on y parle de temps, de thérapies, de trouver l'homme en qui on aura assez confiance et qui nous respectera assez pour aller doucement. Le temps je l'ai donné, la thérapie, je la fait, l'homme qui me respecte aussi. Alors quoi? Merde voilà. Je ne sais même pas ce que vous allez répondre à tout ça. Je vais mal en ce moment pcq de nouveau passé revient me détruire la vie. Je ne sais même pas si je n'effacerai pas ce post demain matin. Il est plus d''une heure du mat, j'ai écris pdt une heure. Je ne sais pas si ce post à sa place ici, s'il va en déranger, en choquer certains, rappeler de mauvais souvenirs à d'autres. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de l'avoir écrit, là je vais cliquer sur poster et aller dormir, on verra demain cachou
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