Bjr Sofiane,Ta démarche est courageuse et témoigne d'une vraie amitié, Bravo.
Bertrand à raison, un médecin est bien sur à conseiller et l'absitnence totale et définitive est une nécessité, mais c'est peut-être un peu brutal pour un début.
En ce qui me concerne je commencerais par parler avec ton amie et l'écouter, elle a certainement beaucoup de chose sur le coeur dont elle n'ose pas parler ou même dont elle n'a pas réellement concience.
Une deuxième étape voir en parallèle avec la première est de contacter des gens qui savent de quoi ils parlent pour y être passé. La tu as le choix sur Paris. Je te cite quelques possibiblités avec leur site web :
1) Vie Libre - ouvert aux familles - http://perso.wanadoo.fr/vie.libre/
2) AA France - malade et entourage sont séparés entre AA, Alanon et Alateen - http://www.alcooliques-anonymes.fr/
3) La croix bleue - je ne connais pas - ils sont présents sur Versaille - http://membres.lycos.fr/croixbleue/
4) D'autres possibilités sur le site de l'ANPA - http://www.anpaa.asso.fr/html-fr/frameset_autres_contacts.html
Il faut que ton amie prenne concience de son problème avec l'alcool, qu'elle le reconnaisse et se l'avoue à elle-même (c'est le plus difficile et souvent le plus long). Il ne faut surtout pas la culpabiliser mais au contraire la responsabiliser; lui dire que c'est une maladie et non un vice.
Il ne faut pas oublier sa famille dans tout cela; elle aussi souffre et de l'aide de l'un des mouvements ci-dessus ne peut qu'être bénéfique.
Si ton amie ne souhaite pas dans un premier temps aller à une réunion d'anciens buveurs, pourquoi n'irais-tu pas toi seule d'abord; tu y apprendras beaucoup et ils pourront te conseiller quoi faire au mieux.
Ne te décourage pas, cela peut prendre un certain temps avant que ton amie accepte son problème et soit disposée à entamer un traitement médical, psy et amical de la part des anciens buveurs
Jean