Bonjour. Cela fait 5 ans que je vis avec mon mari, que j'aime toujours plus. Dès notre premier coup de foudre, j'ai senti qu'il avait un grave problème avec l'alcool, mais je ne connaissais pas cette maladie. Ce souci m'a fait beaucoup douter sur notre relation, mes sentiments... Les conseils des proches qui ne pouvaient pas imaginer que je l'aime VRAIMENT...A ce moment j'ai vu quels étaient les vrais amis. Notre chemin a souvent été trèèès dur, mais nous nous sommes relevés à chaque fois, l'amour étant plus fort que tout. Combien de fois j'ai étée abassourdie devant les réactions, mensonges, dangers (voiture, violence, inconcience, chute, histoires folles incompréhensibles...), ammennée à douter de ma perseption des choses, de ma santée mentale(il me fesait croire que j'inventais tout, allucinais, voulais le détruire)... Bref, j'ai étée forcée à évoluer à vive allure, sinon je virais complètement folle. -D'abord: Toujours être immuable, sûre de mes (re)sentiments, solide dans mes idées, tout en étant ouverte au dialogue et en acceptant que l'autre pense différemment. -Etre SEVERE, ça n'est pas de la méchanceté que d'ordonner à l'autre de dormir dans une autre chambre lorsqu'il est ivre mort, va ronfler à casser du bois et risque d'innonder les draps... -NE PLUS LUI DONNER DES EXCUSES pour le blanchir devant les témoins et victimes de ces déboires alcoolisés, ne jamais mentir aux personnes extérieures, tout au plus "ne pas tout dire" si la situation m'y oblige, si ça m'évite les vieilles vipères baveuses... -SE PROTEGER, quand il dit qu'il veut me casser la gueule, même si je sais qu'il ne le fera pas ou qu'il me suffit de courir dehors, ne pas hésiter à appeller la police ou le maire, à aller loger ailleur, ou à le mettre à la porte le temps qu'il change d'idées...Il accepterait de subir ce qu'il me fait? Jamais! Si seulement j'osais lui faire un mini reproche, alors il retournait la situation et voulait me quitter parce que je lui fesais du mal... -NE PLUS JAMAIS confondre amour et acceptation. NE PLUS JAMAIS aimer l'autre au détriment de soi-même... Alors, chaque jour, je recommence mon apprentissage...Car je sais que si j'avais agis différemment dès notre première rencontre, bien des souffrances nous aurraient étées épargnées. Mais pour rien au monde je ne regrette mon passé, je ne pouvais faire autremment...et là je ne vous parle que des moments difficiles...Tant de bonheur, aussi!A présent tout n'est pas rose, notre situation financière frôle la catastrophe, mais sinon tout va pour le mieux: Il n'y a plus de place au chantage affectif, nous sommes les deux des êtres humains "égaux", et actuellement mon mari est un alcoolique qui "agit en connaissances de causes" (=abstinent la plupart du temps). L'autre soir, j'étais très fatiguées, déprimée et me sentais devenir malade. Je voyais tout en noir, et me suis mise à pleurer pour rien... Alors mon mari s'est énervé, et ne comprenait pas: lui s'abstinait de boire et cherchait des solutions pour notre situation financiaire, et moi je me permettais de me pleindre??? J'osais ne pas être positive, ne pas l'encourager??? Je lui ai fais remarquer que j'existais, et que j'avais le droit de ne pas aller bien...que mon état ne dépendait pas du siens, que j'osais avoir des sentiments différents et pas relatifs à lui-même!!!!!!! Bon. Je ne sais si ces quelques mots t'aiderons, je les ai écrits comme ça, sans trop réfléchir, selon mon coeur... Tout de bon pour toi et tes proches. PS: Les al-anon m'ont beaucoup apporté pendant une certaine période.
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