Bonjour,Je connais plusieurs personnes qui se sont fait mettre un implant d'antabuse (disulfiram) et que cela a aidé à arreter l'alcool.
A la différence de l'antabuse pris sous forme orale que certains arretent quelques jours avant de re-boire (préméditation), on ne peut se soustraire à l'implant, c'est la son avantage mais aussi son rique.
En effet tout antabuse qu'il soit il n'empêche pas de boire.
La consommation d'alcool sous toutes formes rend extrèmement malade (hypotension, tachycardie, palpitations, hyper-ventilation, rougeurs, bouffées de chaleurs,douleurs dans la poitrine, nausées, maux de têtes aigus, vertige, confusion, syncope, etc ...)
Il faut donc bien informer la malade des conséquences sévères voir mortelles (si insuffisance respiratoire, maladie cardiovasculaires,..) si elle boit de l'alcool. Même un sirop contre la toux, un jus de pomme à cause de sa fermentation, un vinaigre de vin, etc .. peut entrainer des problèmes très sérieux.
En fait un antabuse sert de "bequille" et non d'anti-désir de boire, par le fait de savoir que l'on risque sa peau si on boit, ou au mieux de passer un TRES TRES mauvais moment.
Dans tout les cas, le médecin devra procéder à des examens complets afin de vérifier si la personne ne présente pas de contre-indications à la pose d'un implant d'antabuse.
Je connais aussi des malades qui ont rejeté l'implant comme d'ailleurs ce peut être aussi le cas avec tout autre implant . Il faut donc régulièrement consulter le médecin et vérifier qu'il n'y a pas de réactions inflamatoires au niveau de l'implant.
Il faut aussi je crois (à vérifier) le recharger en produit actif de temps à autre, donc une petite intervention.
Je répète enfin qu'un antabuse ne suprime pas le désire ni le besoin de boire en tout cas physiquement ou chimiquement, mais psychologiquement par ses possibles conséquences.
Il faut donc en parallèle avec ce traitement soigner l'esprit de la malade, les causes qui l'ont amené à boire et les éventuelles conséquences de sa boisson qui peuvent servir de prétexte à une rechute.
Un suivi médical (généraliste et/ou alcoologue et/ou psychologue) + d'anciens buveurs seront d'un grand secours.
Jean http://users.skynet.be/alcoolisme