voila la suite qui ma etait demandé bonne lecture...
4 ans, dans la niche du chien.
J'habite avec ma fausse famille,je mange avec eux,je dors avec eux.Je ne vis pas avec eux.Je suis d'un etranger.Il me traitent comme un parasite indésirable.
Le soir j'espere que mon pere comme le sauveur.J'attends son retour avec une impatiance que je ne parviens pas à dissimulerJe guette ses pas dans l'escalier.La clef dans la serrure ouvre pour moi les portes de l'espoir.Je me tourne vers la puissante silhouette.Tout monêtre quémande en silance un regard,un sourire.En vain.Il se précipite vers ma fausse mère,mes faux frères,mes fauses soeurs.Il les embrasse,les câline,les pelote.Comme s'il voulait me blessez,se venger de moi et me signifier "Voila ce que tu n'auras pas !Tu me rappelles trop ta mere , cette femme que je n'ai pas su garder ni rendre heureuse".
Je suis le souvenir de l'amour décu,le rappel de l'échec conjugal,le signe de l'honneur perdu.Son remords vivant.
Ma fausse mere percoit ce ressentiment à mon egard.Triomphante,elle vomit:
-Ton bâtard ,il en a encore fait des belles,aujourd'hui!
Il se tourne alors vers moi,enfin!mais se n'est pas pour me serrer dans ces bras.L'espoirvire au cauchemar.Ses yeux se changent d'eclairs;le fauve gronde et bondit.Je prends ma volée es me mordant les levres pour me pas hurler sous la violance des "paris-brest"
-C'est ainsi que mon pere apelle les taloches.Vlan Vlan et Vlan!
Pendant l'orage ma fausse mere sourie.Elle savoure.Je suis de trop dans sa basse-cour, rien qu'un petit canard boiteux.Elle est bonne pour ces enfants, mais je n'appartiens pas a sa couvée.
Lorsque mon pere s'absente plusieurs semaines, elle me chasse dans la cour, deriere la maison durant des apres-midi entiers.Dans cette espace "four tout" ceint d'un grand mur.Je retrouve des objets connus.Mes compagnons d'exil sont des vélo rouillés, une brouette cassé,un tonneau couché avec un chaîne.Au bout de la chaine un chien braque marron est blanc.Mon ami Simla.
Au milieu de la cour trône une ennorme basine.Les enfants de la belle-doche la font rouler pour la rentrer dans la cuisine et s'y laver au chaud.L'orsqu'il ont fini de se recurer, leur mere;aidée par son aîné, sort la baignoire pleine de crier:
-Sale bâtard lave toi!
L'eau est sale et glacée.Je dois m'y plonger,meme l'hiver, en tremblant.Mes demi-frere eux,me narguent deriere la vitre en croquant des sucreries.J'apercois leur souries et leurs grimaces a travers la buée.Je reste dehors en grelottant jusqu'a ce qu'on vienne me chercher.Cette froidure je la ressentirai dans mon corps j'usqu'a l'age de 14 ans.Parfois j'ai telement froid que je vais me refugier dans la niche de Simla.
Depuis le depart de ma mere ,mon pere boit énormément.De plus en plus.Lorsque je rentre dans son champ de vision, ses yeux morts sortent de leur fixité de zombi.Le simple fait de m'apercevoir allume la mèche de la bombe.Il lève son corps immense, dans un halètement de bûcheron, et me tombe dessus, de plus en plus violemment.Je doit me cacher pour ne pas provoquer l'explosion.
Pourtant chaque soir,j'espere encore qu'il me prendra dans ces bras.j'espere désespérément.je ne veux pas renoncer a la seule image qui me permettez de survivre.....
a suivre....